Requinqué par le rétablissement de l’énergie au Sénégal, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, de la Coopération, du Transport aérien et des Infrastructures, reprend du poil de la bête dans sa communication. Décidé à éteindre les feux qui avaient suivi sa nomination à son super ministère puis à la gestion catastrophique de la crise de l’énergie au Sénégal, Karim Wade joue aujourd’hui au pompier de service. Non content de l’embellie du moment, le fils du président Wade règle ses comptes avec ses prédécesseurs. «Je ne serais pas ministre de l’Energie si mes prédécesseurs avaient réussi», a-t-il plaisanté. Ses prédécesseurs ? Macky Sall, le leader de l’Apr, ancien ministre de l’Energie, en premier a en eu pour son grade. En cette période pré-électorale, c’est le moment des bilans et le ministre de l’Energie l’a compris qui voudrait donner des coups à l’adversaire. «Un jour, j’ai dit à mon ami Macky Sall que s’il n’avait pas échoué, je ne serais jamais ministre de l’Energie», a continué Karim Wade. Froissé par une récente sortie de Macky Sall qui prétendait qu’après l’élection présidentielle de février 2012, les Sénégalais allaient revivre le retour des délestages, le ministre de l’Energie s’est sans doute senti attaqué….à travers le bilan du président Wade. L’autre tête de Turc de Karim Wade, Idrissa Seck, ne pouvait échapper aux piques du Micati. «Idrissa Seck aussi a eu à occuper la fonction de Premier ministre et s’il avait bien travaillé, je ne serais pas ministre de l’Energie», a rappelé Karim Wade.
A la guerre comme à la guerre, le ministre de l’Energie s’érige en bouclier du bilan du wadisme. Cette veille d’élection est propice aux bonnes intentions et hier, en marge de la cérémonie de lancement des travaux du plan d’urgence et de la réhabilitation du réseau de distribution de la Senelec, Karim Wade a cru bon de jouer au pompier de service et grand gagnant de la fin des délestages au Sénégal. La bataille en vaut la chandelle puisque le fils du président Wade a compris depuis belle lurette que la crise de l’énergie au Sénégal pourrait précipiter le départ de son père du pouvoir en 2012. Récemment, au plus fort des délestages dans le pays, un libéral n’avait pas manqué de prédire que cette crise pourrait perdre le régime de Wade lors de l’élection présidentielle de 2012. Le président Wade lui-même, dans une réunion d’urgence au Palais au plus fort de la contestation populaire, avait tenu à rappeler à son fils que de sa réussite dans le secteur de l’énergie dépendait sa réélection en 2012. Depuis, tous les moyens nécessaires ont été accrus pour la résolution de cette patate chaude. Le plan Takaal est né de ce besoin du pouvoir libéral de venir à bout de cet os. Et rien ne semble pouvoir freiner l’ardeur retrouvée de Karim Wade. Ses sorties acerbes contre Macky Sall et Idrissa Seck sont une façon pour le fils Wade de solder définitivement ses comptes avec ces deux anciens Premiers ministres qui n’auraient jamais cautionné sa montée vers les sommets. Pompier de service de son père, qui ne rêve que de l’installer dans le cœur des Sénégalais, Karim Wade retrouve des forces avec la fin de délestages. Et ce ne sera pas de trop dans la bataille prochaine pour conquérir le suffrage des Sénégalais.
Source: Xamle
A la guerre comme à la guerre, le ministre de l’Energie s’érige en bouclier du bilan du wadisme. Cette veille d’élection est propice aux bonnes intentions et hier, en marge de la cérémonie de lancement des travaux du plan d’urgence et de la réhabilitation du réseau de distribution de la Senelec, Karim Wade a cru bon de jouer au pompier de service et grand gagnant de la fin des délestages au Sénégal. La bataille en vaut la chandelle puisque le fils du président Wade a compris depuis belle lurette que la crise de l’énergie au Sénégal pourrait précipiter le départ de son père du pouvoir en 2012. Récemment, au plus fort des délestages dans le pays, un libéral n’avait pas manqué de prédire que cette crise pourrait perdre le régime de Wade lors de l’élection présidentielle de 2012. Le président Wade lui-même, dans une réunion d’urgence au Palais au plus fort de la contestation populaire, avait tenu à rappeler à son fils que de sa réussite dans le secteur de l’énergie dépendait sa réélection en 2012. Depuis, tous les moyens nécessaires ont été accrus pour la résolution de cette patate chaude. Le plan Takaal est né de ce besoin du pouvoir libéral de venir à bout de cet os. Et rien ne semble pouvoir freiner l’ardeur retrouvée de Karim Wade. Ses sorties acerbes contre Macky Sall et Idrissa Seck sont une façon pour le fils Wade de solder définitivement ses comptes avec ces deux anciens Premiers ministres qui n’auraient jamais cautionné sa montée vers les sommets. Pompier de service de son père, qui ne rêve que de l’installer dans le cœur des Sénégalais, Karim Wade retrouve des forces avec la fin de délestages. Et ce ne sera pas de trop dans la bataille prochaine pour conquérir le suffrage des Sénégalais.
Source: Xamle