"Je ne viens pas avec des solutions clés en main, tel un ouvrier au pied du mur. J’ai la volonté de travailler durement aux côtés de tous les acteurs de ce secteur stratégique, pour que les Sénégalais puissent avoir accès à l’énergie, dans des conditions durables et à des pris raisonnables", a affirmé M. Wade qui a désormais en charge le département de l’Energie, à la suite du dernier réaménagement gouvernemental survenu lundi.
"Je suis prêt à nouer, sous l’impulsion du Premier ministre, un dialogue fécond avec les spécialistes du secteur, les associations de consommateurs, les entreprises et les ménages, ainsi que les élus dont on connaît l’intérêt pour la brûlante question de l’électricité", a ajouté Karim Wade, lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Samuel Sarr, nouveau ministre conseiller financier du président de la République.
"J’attends de vous beaucoup d’abnégation, de courage et de travail, de discipline, de rigueur, d’organisation et de méthode (…) Ma porte et celles de mes collaborateurs vous sont ouvertes", a-t-il encore dit, à l’endroit des travailleurs du secteur énergétique.
Ce secteur, selon Karim Wade, est "stratégique et vital pour l’économie du Sénégal, sa croissance et l’éradication de la pauvreté". ‘’Je mesure d’autant plus la responsabilité qui m’échoit, ainsi que j’ai la redoutable mission qui m’attend …", a-t-il déclaré.
Il a félicité son prédécesseur d’avoir "mis en œuvre une vigoureuse politique de redressement du secteur de l’énergie", malgré "un contexte particulièrement difficile".
"Dans ces moments difficiles où l’essentiel (l’énergie) est en jeu, nous devons éviter les polémiques et nous (astreindre) à un seul et unique objectif : réduire les difficultés auxquelles les Sénégalais font face. Et, pour cela, nous devons tous faire preuve d’un esprit constructif, mais aussi et surtout de sérénité", a-t-il commenté.
"Je n’ai pas pour habitude d’adopter la politique de l’autruche. Quelles que soient les circonstances, a soutenu M. Wade, nous avons un devoir de vérité vis-à-vis des Sénégalais (…) confrontés aux coupures intempestives d’électricité."
"Dire la vérité, c’est reconnaître que le Sénégal est confronté à une crise énergétique sans précédent et que la situation est grave. Dire la vérité, c’est admettre que tout abonné de la SENELEC, qui s’acquitte avec difficulté du paiement de ses factures, a droit à l’électricité, denrée indispensable à la vie économique, sociale et courante", a-t-il souligné.
Il a invité les travailleurs du secteur énergétique, et les travailleurs de la SENELEC surtout, à "un dialogue" qu’il dit souhaiter "franc, professionnel et serein". Cela fera, a-t-il assuré, qu’"ensemble, nous relevions les défis".
ESF/BK
"Je suis prêt à nouer, sous l’impulsion du Premier ministre, un dialogue fécond avec les spécialistes du secteur, les associations de consommateurs, les entreprises et les ménages, ainsi que les élus dont on connaît l’intérêt pour la brûlante question de l’électricité", a ajouté Karim Wade, lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Samuel Sarr, nouveau ministre conseiller financier du président de la République.
"J’attends de vous beaucoup d’abnégation, de courage et de travail, de discipline, de rigueur, d’organisation et de méthode (…) Ma porte et celles de mes collaborateurs vous sont ouvertes", a-t-il encore dit, à l’endroit des travailleurs du secteur énergétique.
Ce secteur, selon Karim Wade, est "stratégique et vital pour l’économie du Sénégal, sa croissance et l’éradication de la pauvreté". ‘’Je mesure d’autant plus la responsabilité qui m’échoit, ainsi que j’ai la redoutable mission qui m’attend …", a-t-il déclaré.
Il a félicité son prédécesseur d’avoir "mis en œuvre une vigoureuse politique de redressement du secteur de l’énergie", malgré "un contexte particulièrement difficile".
"Dans ces moments difficiles où l’essentiel (l’énergie) est en jeu, nous devons éviter les polémiques et nous (astreindre) à un seul et unique objectif : réduire les difficultés auxquelles les Sénégalais font face. Et, pour cela, nous devons tous faire preuve d’un esprit constructif, mais aussi et surtout de sérénité", a-t-il commenté.
"Je n’ai pas pour habitude d’adopter la politique de l’autruche. Quelles que soient les circonstances, a soutenu M. Wade, nous avons un devoir de vérité vis-à-vis des Sénégalais (…) confrontés aux coupures intempestives d’électricité."
"Dire la vérité, c’est reconnaître que le Sénégal est confronté à une crise énergétique sans précédent et que la situation est grave. Dire la vérité, c’est admettre que tout abonné de la SENELEC, qui s’acquitte avec difficulté du paiement de ses factures, a droit à l’électricité, denrée indispensable à la vie économique, sociale et courante", a-t-il souligné.
Il a invité les travailleurs du secteur énergétique, et les travailleurs de la SENELEC surtout, à "un dialogue" qu’il dit souhaiter "franc, professionnel et serein". Cela fera, a-t-il assuré, qu’"ensemble, nous relevions les défis".
ESF/BK
Karim Wade : ’’Prendre des mesures vigoureuses pour faire du déficit énergétique un vieux souvenir’’
Dakar, 8 oct (APS) – Le nouveau ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie Karim Wade a annoncé vendredi à Dakar qu’il prendra des mesures vigoureuses, pour faire du déficit énergétique sénégalais un vieux souvenir.
"Des mesures vigoureuses seront prises. Elles sont indispensables pour rétablir la situation. Tout d’abord, un état des lieux sans complaisance sera fait", a affirmé M. Wade, qui a hérité du secteur de l’Energie avec le dernier réaménagement gouvernemental survenu lundi.
Cet état des lieux "permettra de revisiter tout le secteur de l’énergie, de l’approvisionnement à la production en passant par le financement des hydrocarbures, du transport à la distribution, à l’investissement, à la tarification. Tout cela sera passé en revue, et rien ne sera laissé au hasard", a ajouté Karim Wade, lors de la passation de service avec son prédécesseur Samuel Sarr.
"Comme par le passé, nous pouvons compter sur le soutien des institutions internationales, des bailleurs de fonds, ainsi que des pays amis et frères du Sénégal. Je les remercie déjà des résultats qu’ils nous ont déjà permis d’obtenir", a-t-il encore dit.
"Nous allons agir. (…) Je me ferai un devoir d’être à l’écoute des Sénégalais pour rechercher avec eux (…) la force vitale qui guidera mon action de tous les jours", a encore déclaré Karim Wade.
"Je vous exhorte à avoir le même engagement et la même passion pour mon successeur et frère et par-delà le peuple sénégalais et le secteur de l’énergie", a affirmé Samuel Sarr, en s’adressant au personnel du département de l’Energie.
Il a souhaité que son successeur ne connaisse pas "les affres et les aléas récurrents qui ont" entraîné "une régularité déconcertante" dans le secteur énergétique.
"Il suffira à mon bonheur et à ma satisfaction de savoir que la vision du président de la République pour le Sénégal, dans le secteur de l’énergie, est réalisée et que la patience et les souffrances du peuple sénégalais, regrettables mais nécessaires, ne soient pas vaines", a poursuivi Samuel Sarr.
Un document faisant l’état des lieux, sur le plan "technique et financier", et déclinant en même temps "les perspectives financières" du secteur énergétique a été remis au nouveau ministre en charge de ce domaine et à ses collaborateurs.
ESF/BK
"Des mesures vigoureuses seront prises. Elles sont indispensables pour rétablir la situation. Tout d’abord, un état des lieux sans complaisance sera fait", a affirmé M. Wade, qui a hérité du secteur de l’Energie avec le dernier réaménagement gouvernemental survenu lundi.
Cet état des lieux "permettra de revisiter tout le secteur de l’énergie, de l’approvisionnement à la production en passant par le financement des hydrocarbures, du transport à la distribution, à l’investissement, à la tarification. Tout cela sera passé en revue, et rien ne sera laissé au hasard", a ajouté Karim Wade, lors de la passation de service avec son prédécesseur Samuel Sarr.
"Comme par le passé, nous pouvons compter sur le soutien des institutions internationales, des bailleurs de fonds, ainsi que des pays amis et frères du Sénégal. Je les remercie déjà des résultats qu’ils nous ont déjà permis d’obtenir", a-t-il encore dit.
"Nous allons agir. (…) Je me ferai un devoir d’être à l’écoute des Sénégalais pour rechercher avec eux (…) la force vitale qui guidera mon action de tous les jours", a encore déclaré Karim Wade.
"Je vous exhorte à avoir le même engagement et la même passion pour mon successeur et frère et par-delà le peuple sénégalais et le secteur de l’énergie", a affirmé Samuel Sarr, en s’adressant au personnel du département de l’Energie.
Il a souhaité que son successeur ne connaisse pas "les affres et les aléas récurrents qui ont" entraîné "une régularité déconcertante" dans le secteur énergétique.
"Il suffira à mon bonheur et à ma satisfaction de savoir que la vision du président de la République pour le Sénégal, dans le secteur de l’énergie, est réalisée et que la patience et les souffrances du peuple sénégalais, regrettables mais nécessaires, ne soient pas vaines", a poursuivi Samuel Sarr.
Un document faisant l’état des lieux, sur le plan "technique et financier", et déclinant en même temps "les perspectives financières" du secteur énergétique a été remis au nouveau ministre en charge de ce domaine et à ses collaborateurs.
ESF/BK