A la suite de cet article évoquant le nombre astronomique de visites que reçoit chaque mercredi le détenu politique Karim Meïssa Wade, Macky Sall se braque et ordonne une limitation brutale du nombre de visiteurs à cinquante personnes. En fait, l’objectif est clair : il tente de diviser la popularité de Karim M. Wade par dix.
Après avoir paniqué devant la notoriété grandissante du détenu politique le plus célèbre par les temps qui courent, changé le jour de la visite qui est passé du mercredi au lundi - étant entendu que le mercredi 19 aucun accès n’a été permis au motif fallacieux que Mme Viviane Wade doit venir voir son fils – et donc bloqué les fidèles militants à la cause de Karim Wade venus le voir, c’est une autre tactique qui a été mise au point consistant d’abord à tenter de les décourager par des manœuvres enfantines (entrée par une porte, sortie par l’autre), puis à autoriser un nombre maximum de visites.
Il se trouve que ce chiffre de cinquante n’a même pas été atteint et moins de la moitié a pu voir Karim Wade ce lundi 24 juin 2013, ce qui constitue une violation grave au regard de la loi sur la détention d’un détenu politique injustement isolé de la vie courante et contre lequel aucune preuve de culpabilité n’a été apportée.
La colère monte du fait des transgressions incessantes du régime de Macky Sall des droits les plus élémentaires des citoyens. L’interdiction du droit de manifester est devenue la règle. En un an, Macky Sall a interdit plus de manifestations que Wade et Diouf réunis. Affamés, il n’est plus possible pour les Sénégalais de le manifester. L’intolérance étant érigée en système de gestion, alors la seule voie qui s’offre est de s’y opposer en usant du droit de combattre l’ignominie. La résistance à l’oppression est un droit. Macky Sall ne peut pas régulièrement et allègrement fouler le droit du pied et vouloir exiger le silence aux citoyens victimes de sa dictature.
Sahnoun Ndiaye
Après avoir paniqué devant la notoriété grandissante du détenu politique le plus célèbre par les temps qui courent, changé le jour de la visite qui est passé du mercredi au lundi - étant entendu que le mercredi 19 aucun accès n’a été permis au motif fallacieux que Mme Viviane Wade doit venir voir son fils – et donc bloqué les fidèles militants à la cause de Karim Wade venus le voir, c’est une autre tactique qui a été mise au point consistant d’abord à tenter de les décourager par des manœuvres enfantines (entrée par une porte, sortie par l’autre), puis à autoriser un nombre maximum de visites.
Il se trouve que ce chiffre de cinquante n’a même pas été atteint et moins de la moitié a pu voir Karim Wade ce lundi 24 juin 2013, ce qui constitue une violation grave au regard de la loi sur la détention d’un détenu politique injustement isolé de la vie courante et contre lequel aucune preuve de culpabilité n’a été apportée.
La colère monte du fait des transgressions incessantes du régime de Macky Sall des droits les plus élémentaires des citoyens. L’interdiction du droit de manifester est devenue la règle. En un an, Macky Sall a interdit plus de manifestations que Wade et Diouf réunis. Affamés, il n’est plus possible pour les Sénégalais de le manifester. L’intolérance étant érigée en système de gestion, alors la seule voie qui s’offre est de s’y opposer en usant du droit de combattre l’ignominie. La résistance à l’oppression est un droit. Macky Sall ne peut pas régulièrement et allègrement fouler le droit du pied et vouloir exiger le silence aux citoyens victimes de sa dictature.
Sahnoun Ndiaye