Karim Wade a effectué une descente dans l’après-midi d’hier à la direction générale de la Senelec, à la rue Vincent. Accueilli par le directeur général de la société nationale d’électricité, Seydina Kane, le nouveau ministre en charge de l’Energie a rassuré les employés de la boîte qu’il fera de son mieux pour que les coupures d’électricité deviennent un mauvais souvenir. M. Wade, qui était accompagné du ministre délégué à l’Energie, Ibrahima Sarr, a invité les employés à le soutenir pour le redressement de toute la filière, notamment la Sar et la Senelec.
Ces propos ont été tenus à l’endroit des directeurs qui étaient présents. Pour ce qui est des directeurs retenus pour des raisons professionnelles dans les autres unités de la société, le ministre d’Etat leur a parlé au moyen d’une vidéoconférence pour leur tenir le même langage. Mieux, il annonce qu’il va bientôt descendre sur le terrain pour visiter les unités de production.
Le ministre d’Etat a reconnu que la Senelec fait face à un problème de trésorerie et de satisfaction de la clientèle. Il a fait savoir que des partenaires et l’Etat vont mettre la main à la poche. Dans l’immédiat, pour mettre fin aux délestages, Karim Wade a recommandé au directeur général de la Senelec de renforcer la production de 100 mégawatts. Il a rappelé aux employés que la société est en train d’être auditée et que des recommandations seront faites pour la remettre sur les rails.
Audit démarré
En fait, depuis la semaine dernière, les auditeurs font des investigations à la Senelec. Des sources renseignent que cela concerne les dix dernières années. Ce qui veut dire qu’ils ne se limitent pas à la gestion de l’actuel directeur général, Seydina Kane. Les gestions de l’ex-ministre de l’Energie, Samuel Sarr qui a eu à occuper le fauteuil, et de Latsoukabé Fall sont également concernées. À noter que cet audit a été recommandé par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, lors de la réunion du Conseil des ministres d’après le limogeage de Samuel Sarr.
Des sources ayant requis l’anonymat renseignent que l’audit de la Senelec fait partie des exigences des bailleurs de fonds, pour être édifiés sur les milliards qui y ont été injectés dans la construction de centrales de production d’électricité et l’achat des pièces de rechange des anciennes installations. Les mêmes sources de soutenir qu’au moins 500 milliards de francs Cfa ont été mis dans le secteur de l’Energie, alors que les ménages continuent toujours de souffrir des délestages et autres pénuries de gaz butane.
Mamadou Seck
Source L'Observateur
Ces propos ont été tenus à l’endroit des directeurs qui étaient présents. Pour ce qui est des directeurs retenus pour des raisons professionnelles dans les autres unités de la société, le ministre d’Etat leur a parlé au moyen d’une vidéoconférence pour leur tenir le même langage. Mieux, il annonce qu’il va bientôt descendre sur le terrain pour visiter les unités de production.
Le ministre d’Etat a reconnu que la Senelec fait face à un problème de trésorerie et de satisfaction de la clientèle. Il a fait savoir que des partenaires et l’Etat vont mettre la main à la poche. Dans l’immédiat, pour mettre fin aux délestages, Karim Wade a recommandé au directeur général de la Senelec de renforcer la production de 100 mégawatts. Il a rappelé aux employés que la société est en train d’être auditée et que des recommandations seront faites pour la remettre sur les rails.
Audit démarré
En fait, depuis la semaine dernière, les auditeurs font des investigations à la Senelec. Des sources renseignent que cela concerne les dix dernières années. Ce qui veut dire qu’ils ne se limitent pas à la gestion de l’actuel directeur général, Seydina Kane. Les gestions de l’ex-ministre de l’Energie, Samuel Sarr qui a eu à occuper le fauteuil, et de Latsoukabé Fall sont également concernées. À noter que cet audit a été recommandé par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, lors de la réunion du Conseil des ministres d’après le limogeage de Samuel Sarr.
Des sources ayant requis l’anonymat renseignent que l’audit de la Senelec fait partie des exigences des bailleurs de fonds, pour être édifiés sur les milliards qui y ont été injectés dans la construction de centrales de production d’électricité et l’achat des pièces de rechange des anciennes installations. Les mêmes sources de soutenir qu’au moins 500 milliards de francs Cfa ont été mis dans le secteur de l’Energie, alors que les ménages continuent toujours de souffrir des délestages et autres pénuries de gaz butane.
Mamadou Seck
Source L'Observateur