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Karim Wade : un prétentieux et un fieffé menteur

Comme nombre de mes compatriotes, j’ai écouté l’interview très médiatisée que Karim Wade a accordée à la radio privée RFM le vendredi 20 mars 2009. Ce show ne pouvait évidemment pas laisser indifférent et j’ai choisi de lui consacrer ce texte, même si l’actualité, en cette matinée du lundi 23 mars 2009, commanditait peut-être un autre titre. L’occasion était vraiment trop belle pour ne pas être saisie.


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Mars 2009 à 08:02 | | 5 commentaire(s)|

Karim Wade : un prétentieux et un fieffé menteur
L’interview révèle que Monsieur Cheikh Diallo1 a parfaitement raison : Karim Wade est le portrait craché de son père. C’est déjà du Me Wade tout cru. Ses premiers propos dévoilent au grand jour les défauts qu’il en a hérités : nombrilisme, suffisance, prétention démesurée, mensonge sans état d’âme, ruse, duplicité, goût immodéré du lucre et des bains de foules, etc. Le « je » favori de son père est revenu plusieurs fois dans l’interview : « Je remercie les populations qui m’on accueilli, qui m’ont salué, qui se sont mobilisées autour de ma personne, etc. » On l’a même entendu donner des allures messianiques à son discours. « Je vous ai entendues, et je prendrai en compte vos préoccupations », lançait-il en direction des populations, comme si le pouvoir lui était déjà acquis. Il s’est enorgueilli du bilan « largement positif » de la gouvernance de son père, et a rappelé « les réussites éclatantes » dans les domaines « des infrastructures, de la santé, de l’éducation et de l’agriculture ». Cette autosatisfaction ne mérite vraiment pas qu’on s’y attarde : ce garçon ne vit pas dans la même planète que nous. Laissons-le dans ses lubies et passons à d’autres considérations !

L’ex-futur maire de Dakar s’est laissé vite grisé par les foules et se croyait déjà au sommet. Aucun homme politique, son père de président excepté, n’est capable de mobiliser les foules qu’il a drainées pendant sa tournée à travers le pays. Il est même allé, comme son père d’ailleurs, jusqu’à déclarer qu’il n’y a pas d’opposition au Sénégal. Les électeurs ont apporté un cinglant démenti à leur allégation. Interrogé sur sa fortune alléguée et les moyens immenses qu’il a déployés pendant la campagne électorale, Karim Wade a donné des réponses qui frisent non seulement le ridicule, mais attestent du mépris dans lequel il nous tient. Il a été un grand banquier et sa fortune proviendrait des bonus que lui versait sa banque. Quand même ! Karim Wade oublie-t-il que le Sénégal est un petit village où tout le monde se connaît ? De nombreux compatriotes vivent quand même à Londres, et ont toujours remis les choses à l’endroit, concernant le véritable emploi que ce garçon occupait dans la capitale britannique ! Et puis, où était-il avec sa fameuse fortune quand son père, exilé en France, était réticent à rentrer au pays pour préparer l’élection présidentielle de février 2000 ? Les Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily et consorts sont quand même encore vivants ! Me Wade n’avait plus un rotin et serait même cousu de dettes ! Où étaient alors Karim Wade et sa supposée fortune ? Pourquoi n’était-il pas aussi généreux qu’aujourd’hui ? Ce garçon nous raconte donc manifestement des histoires. Sa fortune ne vient pas du tout, comme il l’a prétendu, de son expérience professionnelle. Son jumeau Abdoulaye Baldé a été trahi par sa langue, quant à l’origine de leurs fortunes.

Quant aux avions qui le transportaient lui et sa forte délégation – quelle indécence dans ce pays où la dépense quotidienne devient un casse-tête pour des millions de compatriotes ? –, il répond que ça ne coûte pas très cher et que certains de ces avions ont été gracieusement mis à sa disposition par des amis qui avaient des compagnies aériennes. Des amis, certainement comme ceux de son père qui avaient pris en charge la rocambolesque rénovation de l’avion de commandement ! Nous en avons assez de ces amis sans visage. Des avions mis à la disposition de Karim Wade et à lui seul ! Pourquoi pas à la disposition de Talla Sylla ou de Aly Haïdar ? Ce geste de générosité sélective, s’il a existé, est manifestement suspect.

Karim Wade ment donc manifestement à propos de sa fortune et de ces avions qui lui seraient prêtés. Il ment à propos des explications qu’il a données sur la gestion de l’Anoci. Il ne nous prend vraiment pas au sérieux quand il ose prétendre que « c’est l’une des agences les mieux gérées au Sénégal ». Cette agence, qui est une monstruosité en matière de bonne gouvernance, ne peut pas être bien gérée. Une agence domiciliée au cœur de la présidence de la République, et ayant comme pilote et copilote le fils du président et le Secrétaire général de la présidence de la République, ne peut être qu’un symbole de mauvaise gestion. Ce monstre n’existe dans aucune démocratie avancée. Karim Wade nous prend aussi pour des moins que rien quand, chaque fois, pour nous convaincre, il allègue que les milliards de l’Anoci ne sont pas directement ceux de l’Etat, mais bien ceux des bailleurs de fonds. C’est ainsi que, pour se dédouaner des huit milliards de dépassement du budget initial du fameux tunnel, il nous jette à la figure que l’excédent n’a pas été pris en charge par le budget national, mais par le Fonds koweitien. Et alors ? Qui d’autre que le contribuable sénégalais va-t-il payer ces huit milliards et tous les autres qui sont engloutis dans l’Anoci ?

Karim Wade est revenu plusieurs fois, comme un leitmotive, sur le rapport financier et le rapport d’activités qu’il va déposer auprès du président de la République. Au doute exprimé par l’un des journalistes sur la suite qui pourrait être réservée à de tels rapports par le président Wade, Wade fils a le toupet, vraiment le toupet de répondre que « le président de la République a des principes et des valeurs et que les Sénégalais le connaissent » et que, s’il était en faute, il n’hésiterait pas à le sanctionner. Quel gros mensonge ! Oser prétendre que Me Wade que nous pratiquons depuis bientôt dix ans a des valeurs et des principes ! Des deux choses l’une : où ce garçon ne connaît vraiment pas son président de père, où il nous prend pour de sacrés imbéciles. Nous voyons quand même Me Wade à l’œuvre depuis déjà de longues années ! Nous connaissons surtout sa position par rapport à la corruption et à la mauvaise gestion qu’il entretient manifestement ! Il ferme carrément les yeux sur les différents forfaits des hommes et des femmes de sa mouvance, notamment des chefs de collectivités locales. Il recycle sans état d’âme les plus mauvais gestionnaires du Parti socialiste et les nomme au niveau le plus élevé de l’Etat et de son Parti. Son nom est cité dans des affaires les plus louches et les plus nauséabondes, affaires dont la moins grave lui coûterait au moins la destitution dans une démocratie normale. Avec un tel homme, que vaudront les rapports financiers et d’activités que son fils chéri va déposer entre ses mains ?

A propos des hôtels en construction sur le domaine maritime, il donne aussi des explications qui ne convainquent que ses vassaux, les « conrcétistes ». Ce sont des investisseurs étrangers qu’ils (son jumeau et lui) sont allés chercher qui les construisent, et que ce n’est pas l’Anoci qui leur a donné les terrains mais bien le service des domaines. Bien sûr ! Tout le monde le sait, ça. Mais, c’est sur injonction du père et du fils que le service des domaines s’exécute. Et puis, dans quelles conditions les terrains sont-ils mis à leur disposition ? Leur sont-ils vendus ou cédés sous forme de bail ? Qui sont ces investisseurs sans visage ? Où Karim Wade et son jumeau les ont-ils dénichés ? Pourquoi eux et pas d’autres ? Les Wade peuvent-ils nous donner des assurances quant à l’origine de ces centaines de milliards qui sont investis chez nous ? Et si ces milliards étaient de l’argent sale à recycler ? Peut-on nous certifier que, tout au long du processus, il n’y a eu de valisettes bourrées de fric nulle part ? C’est à ces questions-là qu’il convient que les Wade répondent. Sinon, le reste n’est que blabla dont nous ne saurions nous contenter.

Karim Wade nous annonce aussi l’arrivée massive des investisseurs arabes. Les arabes, encore les arabes, toujours les arabes ! Mais, qu’ont-ils de vraiment plus attrayant que les investisseurs potentiels des autres pays riches ? Où sont les Français ? Les Allemands ? Les Japonais ? Les américains ? Les Canadiens ? Les Anglais, etc ? Il est vrai que les concitoyens de ces derniers sont très regardants par rapport à l’utilisation à l’étranger du moindre euro, du moindre yen, du moindre dollar, de la moindre livre. L’attrait irrésistible des Arabes sur les Wade, c’est probablement la souplesse et la compréhension dont ils feraient montre dans les affaires. Ils seraient surtout particulièrement généreux – Abdoulaye Baldé ne dira pas le contraire – et ne sont pas astreints, comme les premiers, à justifier les milliards qu’ils investissent à l’étranger. Nous avons donc besoin de savoir qui vient investir, dans quelle condition il investit et quelle est l’origine de son argent. Nous devons surtout veiller à ce que notre pays ne devienne pas la destination préférée de l’argent sale venu d’on ne sait où.

Karim Wade a aussi « catégoriquement » réfuté l’idée selon laquelle il convoquerait des ministres. « Je n’ai jamais convoqué un ministre, je n’ai jamais convoqué un fonctionnaire. En général, je ne donne pas des instructions », a-t-il répondu. Ce garçon ne sait peut-être pas qu’il est suivi tous les jours, pas à pas. Il a des conseillers spéciaux sur l’étendue du territoire national et dont on se demande d’ailleurs, au fond, sur quel budget ils émargent. Il compte dans son entourage des ministres qui le représentent dans des cérémonies, courent derrière ses cortèges et crient à tue-tête son miraculeux nom. Des ministres qui ne seraient même pas membres d’un cabinet ministériel dans une démocratie qui se respecte. L’un de ses ministres vassaux, Mme Innocence Ntap Ndiaye, qui souhaite la mort à tous ceux qui n’aimeraient pas son mentor, a eu à déclarer ce qui suit : « Même dans mes rêves les plus profonds, je n’ai jamais pensé à cette nomination au poste de ministre. » Mme le Ministre d’Etat – oui, elle sera bien Ministre d’Etat quelques mois après – faisait cette déclaration, en larmes, lors d’un meeting de remerciement au président de la République, tenu au Quartier Tilène de Ziguinchor, le samedi 7 juillet 2007. Ce sont de tels personnages qui grouillent et grenouillent autour de Karim. Ce dernier en dispose comme il veut, peut les convoquer, les envoyer, etc.

Un autre mensonge de Karim Wade, c’est lorsque l’un des journalistes évoque son éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2012. Il balaie d’un revers de main et affirme, comme pour dire que cela n’a rien d’inédit : « Je connais de grandes démocraties citées dans le monde en exemples où le fils succède à son père. » Il ment, il ne connaît aucun exemple de ce type dans le monde démocratique. S’il pense Georges W. Bush, il se trompe. Ce dernier est devenu président des USA, huit ans après le départ du pouvoir de son père. Et c’est lui qui s’est frayé son propre chemin en devenant, entre temps, le gouverneur de l’important Etat du Texas. Son père, même aux affaires, ne pourrait rien pour lui. Des successions directes de fils à leurs pères sont possibles au Congo, en Guinée équatoriale, en Lybie, au Gabon, etc. Ce n’est possible nulle part ailleurs dans une démocratie qui se respecte.

A la question de savoir s’il envisageait de perdre les élections locales qui se préparaient pour le surlendemain, il répond, catégorique : « Je suis un gagnant, je suis un battant ; je suis quelqu’un qui n’a jamais perdu dans la vie, que ce soit professionnel ou lorsque je faisais les études. Pour moi, il n’y a pas de défaite possible. » Nous avons vraiment intérêt à nous méfier comme de la peste de ce garçon qui se prend déjà pour un dieu. Je pensais naïvement qu’il n’était donné qu’à Dieu de réussir toutes Ses Entreprises. Karim Wade est donc plus qu’un homme normal, plus qu’un prophète. C’est la perfection, l’infaillibilité, puisqu’il réussit tout ce qu’il entreprend. C’est donc un dangereux concurrent à Dieu. Il est vrai qu’avec sa grosse fortune, xama tul lu ko të : il se croit capable de décrocher la lune. Heureusement que les électeurs lui ont apporté le démenti le plus cinglant et l’ont fait descendre sans ménagement de son Olympe. Ce lundi 23 mars 2009, il devrait se trouver, avec son père, dans leurs tout petits souliers. Tous les deux se sont engagés à fond dans les élections locales du 22 mars 2009. Ils ont décrété l’inexistence de l’opposition qu’ils n’ont rencontrée nulle part dans leur bruyante randonnée à travers le pays et ont prédit une victoire écrasante à leur coalition. A l’arrivée, ils ont tout perdu. S’ils étaient tant soit peu habités par le ngor et le jom, qui sont la marque distinctive des grands hommes, des hommes de bien, ils tireraient de leur cuisante défaite la seule leçon qui vaille : la démission immédiate de leurs fonctions. Il est vrai que, de ces gens-là, on ne devrait s’attendre à rien de grand et de noble.

mody niang

Pape Alé Niang


1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 24/03/2009 08:56 | Alerter
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Karim Robert WAde, l'autiste maladroit n'a pas encore fait de déclaration comme on pourrait l'attendre d'un soit-disant leader.

Le silence de son père le pharaon WAde est insidieux.

Pour quelqu''un comme Ubu qui a un verbiage compulsif, le silence est trompeur et n'est jamais signe de retenue .

Ubu Wade prépare son plan pernicieux :

- Nettoyer et restructurer lui-même la génération du concret dont il est le parrain. N'est ce pas lui qui a demandé à son autiste de fils de déguerpir dès dimanche soir . Robert karim n'a fait aucune déclaration et les indiscrétions disent qu'il a pris un jet privé pour l'Europe.

- Wade voudra inflechir les plus durs parmi les tocards qui sont encore au PDS.

- Ubu veut se maintenir encore quelques temps au pouvoir, en mystifiant ses camarades affaiblis par leur "défaite individuelle"

2.Posté par Ngor le 24/03/2009 11:18 | Alerter
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Merci Mody pour cet article combien riche de vérités. C'est vrai que le père, la mére et le fils prennent tous les sénégalais pour des ignorants.Je crois que ce qui s'est passé dans ces élections locales doit les amener à se dire qu'ils se sont lourdement trompés. Comme toi je n'ai noté que des contre vérités dans son interview. je me suis posé la même question où était-il alors quand son père était criblé de dettes? Cette fortune là sent le parfum de l'ANOCI.
Que vive le Sénégal.

3.Posté par Mohamed le 24/03/2009 13:34 | Alerter
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« Ceci est un conte. Les personnages de cette histoire sont imaginaires. Toute ressemblance avec la réalité, n’est qu’une malencontreuse coïncidence… »
Le Festin des Hyènes.
Il était une fois, longtemps dans le passé, très longtemps dans le passé, si longtemps que l'arrière arrière arrière arrière grand père LADEMBA n'était pas encore né, du temps où les Etats Unis d'Afrique n'existaient pas encore. Du temps où mère Afrique était peuplée de 52 royaumes dirigés pour la plupart, de tyranniques et sanguinaires rois sans scrupules.
Quelque part en Afrique occidentale régnait le plus vicieux et sanguinaire roi d'Afrique dans une contrée nommée GAALSEN – JAH KORO, le tyrannique roi cannibale – Il régnait dans le royaume de GAALSEN avec une tyrannie machiavélique et une férocité jamais vue dans le royaume de GAALSEN.
Le roi JAH KORO était parvenu au pouvoir et avait accède au trône si convoité de GAALSEN après que son prédécessseur fut chassé du pouvoir par le peuple qui espérait retrouver les fastes et le développement d'antan du royaume GAALSENIEN.
JAH KORO le roi cannibale à l'esprit diabolique avait un plan retors et machiavélique connu de lui seul, Il avait promis monts et merveilles au peuple GAALSENIEN pour détrôner son prédécesseur, il avait promis de faire de Daarkaar le phare de l’Afrique, de GAALSEN le plus beau royaume d’Afrique. Mais dans la tête du roi cannibale JAH KORO mijotait un plan, un plan terrible que le peuple GAALSENIEN découvrit au fil des ans.
Ayant accédé au pouvoir JAH KORO se débarrassa de tous ses fidèles partisans et frères d'armes qui l'aidèrent dans sa conquête du pouvoir. Le Roi JAH KORO était assoiffé de pouvoir comme un sangsue avide du sang frais, JAH KORO écarta tous ses amis d'antan qui lui rappelèrent sa modeste condition dans le passé, le roi cannibale devint un tyran qui ne voulait pas partager les délices du pouvoir et emprisonna quiconque osa s'opposer a son dessein machiavélique de s'attribuer toutes les terres et les richesses du royaume.
Les braves fils du pays qui aidèrent à édifier la puissante nation de GAALSEN furent tous jetés en prison avec des procès inéquitables ou le juge n'était d'autre que le vieux JAH KORO entouré d'une nouvelle cour royale composée de mercenaires venus de contrées limitrophes assoiffés de pouvoir sans scrupules ni lois qui vendraient leur âme au diable pour avoir une part du butin colossal amassé par le vieux monarque cannibale JAH KORO.
Pendant sept ans le roi et sa cour pillèrent les biens du peuple et accaparèrent les richesses de GAALSEN. La famine et la misère s'installèrent dans le royaume de GAALSEN, le peuple était fatigue et désespéré à la recherche d'un hypothétique salut. La pauvreté et la misère s’installèrent dans le royaume de GAALSEN, les greniers du royaume étaient vides, les récoltes maigres et la famine sévissait partout dans le royaume sungaalien.
De braves jeunes s'embarquèrent dans des pirogues de fortune à la recherche de quoi nourrir leur famille restée au pays dans les royaumes limitrophes de GAALSEN, plusieurs embarcations se perdirent dans l'immensité bleue et des centaines de jeunes périrent en inconnus loin des siens.
Le roi cannibale érigea partout dans le pays des monuments en son honneur, voyagea dans les pays limitrophes accompagné de troubadours pour rehausser son image terni à GAALSEN, partout où il allait les griots troubadours chantaient ses louanges et lui souhaitaient longue vie.
JAH KORO s'entoura d'hommes médicine qui l'abreuvèrent de potions magiques susceptibles de le rendre invulnérable et invincible, les hommes médicine défilèrent dans la cour du vieux JAH KORO pour rendre leur allégeance et recevoir une partie du colossal butin acquis par le roi sanguinaire qui leur faisait concession des terres du royaume et de comptes en banque, après leur avoir demandé de caresser la tête de ses totems et de lui baiser la main.
Le peuple était fatigué, le peuple était mécontent et une révolte populaire se dessinait à l'horizon pour se débarrasser du vieux monarque sénile.
C'est à ce moment que l'un des plus grands généraux déchus du roi qui avait amassé une grande partie du butin, choisit pour se rebeller contre le roi cannibale. Le roi cannibale qui avait instruit le général déchu depuis sa tendre enfance essaya de le convaincre de revenir dans la cour royale, mais le général avait le même désir et était aussi assoiffe de pouvoir, son bref passage dans la cour royale le saoula, il était ivre des délices et farnientes perdus du pouvoir et rêvait à une reconquête de sa station de Grand Chambellan.
Le Général refusa de revenir dans la cour royale et lança ses troupes à la conquête du pouvoir tant convoité, le royaume de GAALSEN connut pour la première fois une guerre fratricide pour la conquête du pouvoir, des villages furent détruits, la rébellion approfondie la misère et la famine, les greniers étaient vides et le royaume de GAALSEN sombrait dans le chaos.
Le roi JAH KORO entouré de son fils NA KORO et de ses mercenaires tenta tant bien que mal d'étouffer la rébellion, mais la volonté du peuple pour le changement était tellement forte et la rébellion populaire très puissante, la rébellion avançait bastillion après bastillion à la conquête du pouvoir .
Le roi JAH KORO se barricada dans son palais érigé en forteresse impénétrable, la rébellion était aux portes de Daarkaar. Coupés du monde, le roi et ses partisans commencèrent à manquer de vivres, la faim s'installa dans leur camp.
A la faveur de la nuit, les soldats de JAH KORO descendaient dans les rues de Daarkaar à la recherche de proies pour le festin de leur maître et de sa famille. A la table du roi la chair humaine était à l'ordre du menu, le roi JAH KORO et sa famille sans vivres, devinrent cannibales. La nouvelle se propagea très vite dans le royaume de GAALSEN et la peur s’installa, la nuit les rues de Daarkaar auparavant très peuplées se désemplissaient à l'orée du crépuscule.
La faim et la soif s’installèrent dans le palais, la rébellion était aux portes du palais. Acculés, le roi et sa famille se refugèrent dans les caves lugubres du palais creusées des années auparavant pour entasser le colossal butin du roi cannibale. Le butin si colossal du roi remplissait les caves, les lingots d’or, les bijoux précieux étaient entasses partout.
Toutes ces richesses merveilleuses étaient inutiles au roi et sa famille qui mouraient de faim dans ce îlot inestimable de richesses. La reine FA KORO tenaillée par la faim parla au roi et lui suggéra de capituler, le roi refusa…
Au crépuscule d'un soir la reine mijota un plan pour échapper du palais et rejoindre sa famille et son royaume natal dans les contrées du Nord.
Trop affaiblie, elle ne parvint pas à s'échapper et se fracassa le cou en tentant de monter une échelle pour sortir de la cave, elle mourut sur le coup. Le roi et son fils contemplèrent la ronde joyeuse des mouches bleues dansant la sarabande au dessus du corps sans vie de FA KORO se décomposant au fil des jours. Ce spectacle d’horreur aux relents pestilentiels leur collait à la figure.
Au troisième Jour, tenaillés par la faim le roi et son fils se jetèrent de furtifs regards, leur regard ne cessèrent de se poser sur le corps sans vie de la reine et tout d'un coup, comme mus par un instinct bestial, ils se jetèrent sur le cadavre de la Reine mère et commencèrent à mordre dans la chair. Les repères bougent et les normes se métamorphosent !..
Le Festin dura deux semaines, au bout du compte, des os jalonnaient la cave et toute trace de chair humaine s'était évaporée.
Les réserves s’épuisèrent et la faim commença par tenailler encore. Dans la froideur de la cave, le concert des ventres affamés se faisait entendre. Aux jours horriblement pesants, succédaient des nuits mouvementées et cauchemardesques. La faim poursuivait son oeuvre destructrice, l'instinct bestial de survie refit surface, les esprits se troublèrent et les regards se voilèrent…
Le roi et son fils se regardaient en chiens de faïence… il venait de faire jour. Ils bondirent en même temps, la rage de survivre avait décuplé les forces des mains et des mâchoires qui serraient et mordaient. Le face à face, le combat ultime pour se préserver…Il est annoncé dans le coran que «… le jour où la mère fuira son rejeton et où le père reniera son fils… ce jour là…! ».
De loin on pouvait entendre les clameurs de la foule alors que la forteresse succombait sous les coups de boutoir d'une révolte féroce.
Le Glas avait sonné,
La clameur s’amplifia,
Se diffusait aux quatre coins de la Capitale.
Le temps des privilèges retrouvés,
Narguant les interdits,
La foule devant le Palais,
Tenant bien en main son droit conquis.
par Nkrumah le 19/12/2006 08:38
Texte revu par Aba Lamine BA 06/07/07. 13 : 00


4.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 24/03/2009 15:04 | Alerter
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Les dires d'un certain Cheikh Diallo de l'Anoci, vont précipiter la chute du pharaon wade qui rêvait de fouvoyer même les hommes de DIEU.

Karim Robert WAde, l'autiste maladroit n'a pas fait de déclaration comme on devrait l'attendre d'un soit-disant leader. Le silence du pharaon WAde est insidieux. Pour quelqu''un comme Ubu qui a un verbiage compulsif, le silence est trompeur et n'est jamais signe de retenue .

Ubu Wade prépare son plan pernicieux :

- Restructurer lui-même la génération du concret dont il est le parrain. N'est ce pas lui qui a demandé à son autiste de fils de déguerpir dès dimanche soir . Robert karim n'a fait de déclaration et les indiscrétions disent qu'il a pris un jet privé pour l'Europe.

- Wade voudra inflechir les plus durs parmi les tocards qui sont encore au PDS.

- Ubu veut se maintenir encore quelques temps au pouvoir, en mystifiant ses camarades et militants affaiblis.



5.Posté par samba kethio mbondo le 24/03/2009 15:15 | Alerter
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pa wade ak domame =nada

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