Cela n’est possible nulle part et notre Abdoulaye Wade national devrait vraiment tirer leçons de ce qui se passe au nord de l’Afrique. Qu’il le veuille ou pas, ces manifestations affecteront l’Afrique subsaharienne. Le Sénégal et la Gambie en particulier. Ils constituent les deux pays de l’Afrique Occidentale où les dirigeants s’amusent encore à narguer leurs peuples. Yahya Jammeh quittera bientôt et Abdoulaye Wade, s’il s’entête à vouloir nous refiler son fils et à vouloir se représenter, connaîtra un sort plus triste que celui de son homologue Ben Ali. On peut croire que les Sénégalais sont amorphes et qu’ils ne réagiront jamais face à ce pouvoir déliquescent qui n’attend qu’un petit souffle de vent pour s’effondrer. Mais, il est fort à parier que tous les clignotants sont au rouge et que le peuple n’attend que le feu vert de quelques dirigeants vraiment patriotes et très désintéressés pour se rebeller contre ces bandes d’incapables.
Au Sénégal, on a donné, pendant longtemps, trop d’autonomie à des incapables, à des individus qui ne se soucient que de leur bien-être égoïste au lieu du bien-être du peuple. Ces individus de la trempe d’Abdoulaye Wade, Moustapha Niasse, Tanor Dieng n’ont que trop duré dans la sphère politique et ils ont de très longues dents, que la vieillesse n’est pas arrivée à limer, et il est temps pour une alternance générationnelle. Qu’ils prennent leur chapelet et se retirent dans les lieux de culte au risque de se voir un jour, bien molestés jusqu’à ce qu’ils en perdent leurs mollets. Idrissa Seck, Macky Sall, Talla Sylla, Karim Wade n’ont rien de rassurant, mais qu’ils rassurent ou non, c’est du pareil au même pour la bonne et simple raison qu’on ne les laissera plus faire tout seuls.
Il est temps que les pays se dotent d’institutions très fortes qui canaliseront les individus, sans pour autant les étouffer et le président américain avait bien raison de dire que l’Afrique a plus besoin d’institutions fortes que d’individualités fortes. Ainsi, il revient au peuple de proposer un système politique qui ne misera plus sur un individu, parce que cet individu, aussi bien intentionné soit-il, ne pourrait rien résoudre. Ce sera le contraire d’ailleurs et comme on le dit souvent, la dictature ne règne pas par le mensonge, mais elle naît et se fortifie toujours de la prétention de détenir la vérité et de vouloir commander en son nom. Il est pratiquement sûr que tout ce beau monde précédemment cité, est bien intentionné. Par contre, un individu bien intentionné, qui trouve un peuple qui lui délègue tous les pouvoirs, se transformera ipso facto en un despote. Ce despote peut être éclairé, mais à l’heure actuelle, les sociétés humaines n’ont plus besoin de despote éclairé ou non, parce que tout simplement, nous évoluons dans l’ère de l’individualisme ou de l’autonomisation.
Ce despote, s’il est comme Abdoulaye Wade, se croira l’alpha et l’oméga de tout un peuple et de toute une nation. Il se croira le centre du monde, le plus intelligent, le plus fort. Que son fils est le plus compétent, le plus méritant d’avoir plusieurs ministères. Le plus méritant pour le remplacer à la tête du pays. Un conseil, Karim Wade ! Dis, à ton père que les Sénégalais ne l’aiment plus. Au contraire ils le détestent et dis-lui qu’il n’a pas à chercher à se représenter ou à essayer de te mettre en selle. Le Sénégal, sous peu, deviendra un cheval sauvage, que personne ne pourrait monter, ni dresser, encore moins redresser, sauf par des institutions fortes qui n’accordent plus de crédit, ni d’importance aux individus qui pensent être indispensables, inamovibles et mus que par l’appât du gain.
Nous supprimerons les élections présidentielles pour éviter de faire croire à un individu qu’il peut tout. Nous installerons un régime parlementaire. Nous accorderons son indépendance à la justice et renforcerons le pouvoir et la liberté d’expression de la presse et des citoyens. Nous ignorerons royalement tout guignol qui serait amené à penser qu’il peut quelque chose à lui seul, pour ou contre tout le peuple. Qu’il soit marabout mouride, tijane ou autre. Qu’il soit Abdoulaye, Idrissa, Moustapha ou autre Youssou.
Ainsi, Karim, une fois de plus, s’il te plaît, dis à ton père que nous ne voulons plus de lui, de toi, de ta famille, d’aucun individu ou de groupes d’individus (famille, confrérie, bandes de copains) qui penseraient pouvoir mener le peuple par le bout du nez. Nous dirons non et nous disons non ! C’est fini, dafa doy, yoni, basta ! Ceci est un avertissement ! Chaque 10 ans, pratiquement, le Sénégal connaît des changements ou des révoltes (1960, 1968, 1980, 1988-89, 2000) et 2011 ou 2012 verra de chaudes empoignades. J’espère tout simplement que ces dirigeants véreux seront sévèrement punis.
Voilà, je suis soulagé de m’être enfin décidé à dire ce que je retenais depuis longtemps… en attendant que quelqu’un le fasse !
Mamadou Moustapha WONE Sociologue moustaphawone@voila.fr BP : 15812 Dakar-Fann Sénégal
Au Sénégal, on a donné, pendant longtemps, trop d’autonomie à des incapables, à des individus qui ne se soucient que de leur bien-être égoïste au lieu du bien-être du peuple. Ces individus de la trempe d’Abdoulaye Wade, Moustapha Niasse, Tanor Dieng n’ont que trop duré dans la sphère politique et ils ont de très longues dents, que la vieillesse n’est pas arrivée à limer, et il est temps pour une alternance générationnelle. Qu’ils prennent leur chapelet et se retirent dans les lieux de culte au risque de se voir un jour, bien molestés jusqu’à ce qu’ils en perdent leurs mollets. Idrissa Seck, Macky Sall, Talla Sylla, Karim Wade n’ont rien de rassurant, mais qu’ils rassurent ou non, c’est du pareil au même pour la bonne et simple raison qu’on ne les laissera plus faire tout seuls.
Il est temps que les pays se dotent d’institutions très fortes qui canaliseront les individus, sans pour autant les étouffer et le président américain avait bien raison de dire que l’Afrique a plus besoin d’institutions fortes que d’individualités fortes. Ainsi, il revient au peuple de proposer un système politique qui ne misera plus sur un individu, parce que cet individu, aussi bien intentionné soit-il, ne pourrait rien résoudre. Ce sera le contraire d’ailleurs et comme on le dit souvent, la dictature ne règne pas par le mensonge, mais elle naît et se fortifie toujours de la prétention de détenir la vérité et de vouloir commander en son nom. Il est pratiquement sûr que tout ce beau monde précédemment cité, est bien intentionné. Par contre, un individu bien intentionné, qui trouve un peuple qui lui délègue tous les pouvoirs, se transformera ipso facto en un despote. Ce despote peut être éclairé, mais à l’heure actuelle, les sociétés humaines n’ont plus besoin de despote éclairé ou non, parce que tout simplement, nous évoluons dans l’ère de l’individualisme ou de l’autonomisation.
Ce despote, s’il est comme Abdoulaye Wade, se croira l’alpha et l’oméga de tout un peuple et de toute une nation. Il se croira le centre du monde, le plus intelligent, le plus fort. Que son fils est le plus compétent, le plus méritant d’avoir plusieurs ministères. Le plus méritant pour le remplacer à la tête du pays. Un conseil, Karim Wade ! Dis, à ton père que les Sénégalais ne l’aiment plus. Au contraire ils le détestent et dis-lui qu’il n’a pas à chercher à se représenter ou à essayer de te mettre en selle. Le Sénégal, sous peu, deviendra un cheval sauvage, que personne ne pourrait monter, ni dresser, encore moins redresser, sauf par des institutions fortes qui n’accordent plus de crédit, ni d’importance aux individus qui pensent être indispensables, inamovibles et mus que par l’appât du gain.
Nous supprimerons les élections présidentielles pour éviter de faire croire à un individu qu’il peut tout. Nous installerons un régime parlementaire. Nous accorderons son indépendance à la justice et renforcerons le pouvoir et la liberté d’expression de la presse et des citoyens. Nous ignorerons royalement tout guignol qui serait amené à penser qu’il peut quelque chose à lui seul, pour ou contre tout le peuple. Qu’il soit marabout mouride, tijane ou autre. Qu’il soit Abdoulaye, Idrissa, Moustapha ou autre Youssou.
Ainsi, Karim, une fois de plus, s’il te plaît, dis à ton père que nous ne voulons plus de lui, de toi, de ta famille, d’aucun individu ou de groupes d’individus (famille, confrérie, bandes de copains) qui penseraient pouvoir mener le peuple par le bout du nez. Nous dirons non et nous disons non ! C’est fini, dafa doy, yoni, basta ! Ceci est un avertissement ! Chaque 10 ans, pratiquement, le Sénégal connaît des changements ou des révoltes (1960, 1968, 1980, 1988-89, 2000) et 2011 ou 2012 verra de chaudes empoignades. J’espère tout simplement que ces dirigeants véreux seront sévèrement punis.
Voilà, je suis soulagé de m’être enfin décidé à dire ce que je retenais depuis longtemps… en attendant que quelqu’un le fasse !
Mamadou Moustapha WONE Sociologue moustaphawone@voila.fr BP : 15812 Dakar-Fann Sénégal