"S'il y a une seule personne au Sénégal qui ne doit plus parler d'argent c'est bien Idrissa Seck. Cela fait plus de 5 ans que je fais l'objet d'attaques systématiques de sa part. J'avais décidé de ne pas répondre par pudeur. Mais, il vient de franchir la ligne rouge. Désormais, je rendrai coup pour coup avec toute mon énergie. Que ce soit Idrissa Seck, Mademba ou Massamba. Je commence par vous faire une révélation puisque Idrissa Seck me demande de parler".
La main de Chirac
Karim Wade, d’ordinaire si avare en paroles, de poursuivre : "Nous sommes au printemps 1999 et à quelques encablures de la présidentielle de 2000. Me Abdoulaye Wade prépare son retour au pays pour participer à l'une des élections les plus enlevées de l'histoire politique du Sénégal. Comme en en 1988 et en 1993, Wade est sûr de son fait électoral devant Abdou Diouf, son adversaire de tous les temps. C'est ce moment précis que choisit Jacques Chirac pour faire entrer en scène Robert Bourgi. Sa mission consistait à prendre toutes les dispositions pour assurer la réélection de son ami de toujours Abdou Diouf. Alors que Wade est en exil volontaire, Robert travaille au corps, depuis plusieurs mois, Idrissa Seck pour qu'il trahisse Wade et rejoigne Diouf, convaincu qu'il est Abdoulaye Wade est vieux et fini comme il l'a affirmé au mois de juillet dernier".
100 millions pour trahir
Le ministre d’Etat d’y aller de ses révélations : "C’est alors que Bourgi dit à Idrissa Seck qu'il était jeune et intelligent et qu'il ne devait pas insulter l'avenir car la France se dressera contre une victoire de Wade. Diouf ne bougera pas d'un iota, avait-il dit de façon péremptoire. Il lui remet alors à Paris, la somme de 200.000 de francs français (soit 100 millions de francs Cfa). En septembre 1999, Idrissa Seck débarque chez nous à Versailles, exactement dans l'après-midi du dimanche 26. Je me le rappellerai toujours. Il annonce qu'il quitte le Pds car il n'y croit plus. Wade lui dit : "Toi aussi mon fils, ils t'ont donc acheté !"... Idrissa Seck baisse les yeux et fond en larmes. La scène se passe dans le salon en ma présence. Abdoulaye Wade déclare «je te libère» et remonte dans son bureau pour préparer son retour au Sénégal. Depuis ce jour-là...". [ll ne termine pas sa phrase].
Le rendez-vous de Saly
Et c’est pour enchaîner : "En novembre, un accueil triomphal est réserve à Me Wade. L'on parle d'un million de personnes dans la rue. Dans l'entre deux tours des élections présidentielles, Jacques Chirac dépêche le même Bourgi à Libreville avec un message pour son ami Omar Bongo : «Les intérêts de la France au Sénégal sont menacés si Diouf est battu. Bongo dépêche son neveu Martin au Sénégal avec des mallettes. Ce dernier rencontre Moustapha Niasse mais c'est un échec. Robert Bourgi appelle de Libreville Idrissa Seck qui rencontrera nuitamment, à Saly, Martin Bongo. Le 19 mars mars 2000 Me Abdoulaye Wade est élu. Jacques Chirac sera parmi les derniers chefs d'Etat à le féliciter. Au cours de leur discussion, il tient à préciser : "Abdou Diouf reste mon ami".
Source: Le Pays piccmi.com
La main de Chirac
Karim Wade, d’ordinaire si avare en paroles, de poursuivre : "Nous sommes au printemps 1999 et à quelques encablures de la présidentielle de 2000. Me Abdoulaye Wade prépare son retour au pays pour participer à l'une des élections les plus enlevées de l'histoire politique du Sénégal. Comme en en 1988 et en 1993, Wade est sûr de son fait électoral devant Abdou Diouf, son adversaire de tous les temps. C'est ce moment précis que choisit Jacques Chirac pour faire entrer en scène Robert Bourgi. Sa mission consistait à prendre toutes les dispositions pour assurer la réélection de son ami de toujours Abdou Diouf. Alors que Wade est en exil volontaire, Robert travaille au corps, depuis plusieurs mois, Idrissa Seck pour qu'il trahisse Wade et rejoigne Diouf, convaincu qu'il est Abdoulaye Wade est vieux et fini comme il l'a affirmé au mois de juillet dernier".
100 millions pour trahir
Le ministre d’Etat d’y aller de ses révélations : "C’est alors que Bourgi dit à Idrissa Seck qu'il était jeune et intelligent et qu'il ne devait pas insulter l'avenir car la France se dressera contre une victoire de Wade. Diouf ne bougera pas d'un iota, avait-il dit de façon péremptoire. Il lui remet alors à Paris, la somme de 200.000 de francs français (soit 100 millions de francs Cfa). En septembre 1999, Idrissa Seck débarque chez nous à Versailles, exactement dans l'après-midi du dimanche 26. Je me le rappellerai toujours. Il annonce qu'il quitte le Pds car il n'y croit plus. Wade lui dit : "Toi aussi mon fils, ils t'ont donc acheté !"... Idrissa Seck baisse les yeux et fond en larmes. La scène se passe dans le salon en ma présence. Abdoulaye Wade déclare «je te libère» et remonte dans son bureau pour préparer son retour au Sénégal. Depuis ce jour-là...". [ll ne termine pas sa phrase].
Le rendez-vous de Saly
Et c’est pour enchaîner : "En novembre, un accueil triomphal est réserve à Me Wade. L'on parle d'un million de personnes dans la rue. Dans l'entre deux tours des élections présidentielles, Jacques Chirac dépêche le même Bourgi à Libreville avec un message pour son ami Omar Bongo : «Les intérêts de la France au Sénégal sont menacés si Diouf est battu. Bongo dépêche son neveu Martin au Sénégal avec des mallettes. Ce dernier rencontre Moustapha Niasse mais c'est un échec. Robert Bourgi appelle de Libreville Idrissa Seck qui rencontrera nuitamment, à Saly, Martin Bongo. Le 19 mars mars 2000 Me Abdoulaye Wade est élu. Jacques Chirac sera parmi les derniers chefs d'Etat à le féliciter. Au cours de leur discussion, il tient à préciser : "Abdou Diouf reste mon ami".
Source: Le Pays piccmi.com