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Katoucha : les causes de son décès sont maintenant connues...

Le corps retrouvé jeudi dans la Seine à Paris est "formellement" celui de l'ex-mannequin Katoucha Niane, disparue depuis début février, qui est morte noyée, selon les résultats de l'autopsie pratiquée jeudi soir, a-t-on appris de source proche de l'enquête vendredi.


Rédigé par leral.net le Vendredi 29 Février 2008 à 23:59 | | 0 commentaire(s)|

Elle est morte par "submersion rapide sans traces de violences", d'après les résultats de l'autopsie, a précisé cette source ajoutant que des "examens complémentaires" de "routine" auraient lieu plus tard dans le cours de l'enquête. Le corps a été découvert jeudi vers 13h00 dans la Seine près du pont du Garigliano, à Paris (XVème). Ayant apparemment séjourné "près d'un mois dans l'eau", une "autopsie approfondie" est "nécessaire", avait indiqué une source policière jeudi. C'est un passant, intrigué "par ce corps flottant près des quais" qui a alerté police-secours, selon la même source.

La brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), spécialisée notamment dans les affaires de disparitions inquiétantes à la police judiciaire (PJ) parisienne, avait été saisie de l'affaire dès qu'avait été signalée la disparition de l'ex-mannequin. Elle a toujours privilégié la thèse de l'accident, sans pour autant exclure d'autres pistes.

Katoucha Niane, âgée de 47 ans, avait disparu dans la nuit du 1er au 2 février à l'issue d'une soirée arrosée, selon les éléments recueillis par la BRDP, après avoir été raccompagnée par un ami à proximité de la péniche où elle résidait, amarrée près du pont Alexandre III.

Surnommée "la princesse peule" lorsqu'elle arpentait les podiums, Katoucha Niane a été l'égérie d'Yves Saint Laurent. Fille de l'écrivain et historien Djibril Tamsir Niane, elle est née en 1960 à Conakry (Guinée).

Au terme de sa carrière de mannequin, elle s'était impliquée dans la lutte contre la pratique ancestrale de l'excision, créant sa propre association, KPLCE (Katoucha pour la lutte contre l'excision). Elle a publié un livre, intitulé "Dans ma chair", où elle évoque l'excision dont elle a été victime à l'âge de neuf ans.

AFP

Niang Pape Alé