Un parcours littéraire d'exception
Première femme sénégalaise à recevoir cette reconnaissance dans le domaine des arts et des lettres, Ken Bugul s'est imposée comme une figure incontournable de la littérature africaine et mondiale. Auteure de onze ouvrages, elle a marqué les esprits dès son premier roman, « Le Baobab fou » (1982), où elle explore des thèmes universels tels que l'exil, la quête d'identité et la résilience humaine.
Son œuvre phare, « Riwan ou le chemin de sable » , troisième volet de sa trilogie autobiographique, a été couronnée par le Grand Prix Littéraire d'Afrique Noire et figure parmi les 100 meilleurs livres africains du XXᵉ siècle. En parallèle, la République Française lui a attribué le grade de Commandeur des Arts et des Lettres , témoignant de la portée universelle de ses écrits.
Une vision critique et humaniste
Les textes de Ken Bugul, empreints de profondeur et de sensibilité, transcendent les frontières africaines pour interroger les normes sociales et les structures culturelles. Lors de son discours inaugural à La Laguna, elle a exprimé son attachement à la culture espagnole, citant des icônes littéraires telles que Miguel de Unamuno, Federico García Lorca, Antonio Machado, Gabriel García Márquez et Pablo Neruda.
Elle a déclaré : « Pour moi, écrire est une nécessité devenue une passion et une arme thérapeutique. À travers la littérature, je défends les droits des femmes et donne une voix à celles et ceux qui ont été réduits au silence trop longtemps. »
Un engagement indéfectible pour la paix et les droits humains
À 78 ans, Ken Bugul continue de militer pour un monde plus juste. Co-fondatrice des Guerrières de la Paix , un mouvement nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2025, elle rassemble des femmes de diverses origines pour promouvoir l'égalité, la justice et la paix. Elle a également plaidé, dans son discours, pour une littérature engagée face aux défis contemporains : « La littérature doit être une force de réflexion et d'humanisation, pour nous aider à raisonner et à agir. »
Un hommage vibrant
Créé en 1918, le titre de Docteur Honoris Causa est réservé aux personnalités au rayonnement exceptionnel dans les sciences, les arts ou les lettres. Selon Ken Bugul, l'Université de La Laguna salue non seulement l'immensité de son talent, mais également son combat acharné pour la paix, les droits humains et la justice sociale.
Cette distinction, symbole d'un riche parcours dédié à l'écriture et à l'humanisme, témoigne de la place prépondérante qu'occupe Ken Bugul dans le paysage littéraire et dans le cœur de ses lecteurs à travers le monde.
Première femme sénégalaise à recevoir cette reconnaissance dans le domaine des arts et des lettres, Ken Bugul s'est imposée comme une figure incontournable de la littérature africaine et mondiale. Auteure de onze ouvrages, elle a marqué les esprits dès son premier roman, « Le Baobab fou » (1982), où elle explore des thèmes universels tels que l'exil, la quête d'identité et la résilience humaine.
Son œuvre phare, « Riwan ou le chemin de sable » , troisième volet de sa trilogie autobiographique, a été couronnée par le Grand Prix Littéraire d'Afrique Noire et figure parmi les 100 meilleurs livres africains du XXᵉ siècle. En parallèle, la République Française lui a attribué le grade de Commandeur des Arts et des Lettres , témoignant de la portée universelle de ses écrits.
Une vision critique et humaniste
Les textes de Ken Bugul, empreints de profondeur et de sensibilité, transcendent les frontières africaines pour interroger les normes sociales et les structures culturelles. Lors de son discours inaugural à La Laguna, elle a exprimé son attachement à la culture espagnole, citant des icônes littéraires telles que Miguel de Unamuno, Federico García Lorca, Antonio Machado, Gabriel García Márquez et Pablo Neruda.
Elle a déclaré : « Pour moi, écrire est une nécessité devenue une passion et une arme thérapeutique. À travers la littérature, je défends les droits des femmes et donne une voix à celles et ceux qui ont été réduits au silence trop longtemps. »
Un engagement indéfectible pour la paix et les droits humains
À 78 ans, Ken Bugul continue de militer pour un monde plus juste. Co-fondatrice des Guerrières de la Paix , un mouvement nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2025, elle rassemble des femmes de diverses origines pour promouvoir l'égalité, la justice et la paix. Elle a également plaidé, dans son discours, pour une littérature engagée face aux défis contemporains : « La littérature doit être une force de réflexion et d'humanisation, pour nous aider à raisonner et à agir. »
Un hommage vibrant
Créé en 1918, le titre de Docteur Honoris Causa est réservé aux personnalités au rayonnement exceptionnel dans les sciences, les arts ou les lettres. Selon Ken Bugul, l'Université de La Laguna salue non seulement l'immensité de son talent, mais également son combat acharné pour la paix, les droits humains et la justice sociale.
Cette distinction, symbole d'un riche parcours dédié à l'écriture et à l'humanisme, témoigne de la place prépondérante qu'occupe Ken Bugul dans le paysage littéraire et dans le cœur de ses lecteurs à travers le monde.