Si au Maroc, il fut réservé un traitement "hautement civilisé" à la délégation de la fondation Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme (RFK), il n’en est pas le cas à Tindouf.
En effet, les autorités marocaines n’ont opposé aucune fin de non recevoir aux demandes des membres du RFK Foundation quant à des rencontres avec des activistes séparatistes qui évoluent dans les provinces sahariennes marocaines et ce, bien que ce Centre soit totalement acquis aux thèses algéro-polisariennes et l’un des plus grands soutiens américains du front séparatiste.
A ce titre, ils ont pu s’entretenir en toute liberté avec des sahraouis, pour la grande majorité acquise aux thèses séparatiste, dont Aminatou Haidar.
A signaler que cette dernière, qui s’était vue décerner le prix des droits de l’homme de la RFK Fondation en 2008 par Kerry Kennedy, s’est érigée en filtre en exerçant un blocage systématique à toute rencontre entre la Présidente ou des membres de la délégation américain avec les véritables représentants des sahraouis.
Néanmoins, le frère de Bechri Sidahmed Zein réussit à déjouer cette entrave et à rencontrer l’activiste américaine, malgré les machinations d’Aminatou Haidar, qui encercla la mission américaine, ne la laissant rencontrer que les séparatistes de l’intérieur.
Au cours de cette rencontre, il fut remis à Madame Kerry Kennedy une lettre y exigeant une enquête indépendante sur l’assassinat de son frère, ainsi que des poursuites contre les commanditaires de ce crime.
Cette lettre étaye les persécutions dont sont victimes les membres de sa famille, ainsi sa mère et sa tante furent victimes d’exactions et d’emprisonnements de la part du dénommé Khatri Eddouh, président de ce qui est appelé en Algérie ‘Parlement Sahraoui’.
A noter que la victime BECHRI SIDAHMED ZEIN, était de son vivant, trafiquant de drogue travaillant pour le compte d’un dirigeant du Front Polisario, avant qu’il n’abandonne son activité pour rejoindre le mouvement « 5 mars », regroupant des révolutionnaires anti-polisario, il s’en était suivi son assassinat par la plus sauvages des manières.
Donc la visite des membres de la délégation du RFK Foundation dans les provinces sahariennes du Maroc s’est déroulée dans des conditions normales et n’a à aucune moment été soumise à un quadrillage sécuritaire de la part des autorités marocaines.
En clair, pour la partie marocaine de sa visite, il ressort que la délégation de la RFK Center a adopté un traitement sélectif pour ses rencontres.
En effet, nombre de militants sahraouis des droits de l’homme, des composantes de la société civile et d’anciennes victimes du Polisario n’ont pu les rencontrer.
Il est vrai que des membres de cette délégation, dont la présidente Kerry Kennedy, se sont bien entretenus avec des chefs de tribus ainsi qu'avec le Préfet de la région et des Parlementaires, le Maire de Laayoune, Hamdi Ould Rachid, des associations pro-marocaines et séparatistes à huis clos, et qu’ils ont effectué une visite sur le site de la MINURSO
Mais plusieurs voix commencent à s’élever pour dénoncer le parti-pris flagrant des membres de la délégation en faveur des thèses des séparatistes, en totale ignorance des autres opinions.
Aussi, cette délégation américaine n'a pas réussi à faire preuve de crédibilité, de neutralité et d'impartialité lors de son séjour dans les provinces sahariennes du Maroc.
Qu’en est-il de la seconde partie de la mission d’information de la RFK foundation à Tindouf en terre algérienne ?
Tout d’abord, il y a lieu de préciser que celle-ci fut entamée le 29 août 2012 dans les camps des séquestrés de Tindouf sous des mesures de sécurité exceptionnelles en raison de menaces terroristes pesant sur Kerry Kennedy.
Face à cette menace crédible, la CIA avait informé la partie algérienne d’un possible enlèvement de la responsable de la RFK Foundation par AQMI lors de son séjour en Algérie.
Outre ces mesures sécuritaires draconiennes, le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, a ordonné au responsable polisarien de la défense, Mohamed Lamine Ould Bouhali, de procéder à un nettoyage systématique des camps de Tindouf de toutes voix d’opposition dans les camps du Polisario, en préalable à la visite de la délégation américaine.
Des centaines de personnes ont donc été déportées, notamment des détenus politiques, vers des destinations inconnues.
Les voix contestataires éloignées et mises en sourdine, Madame Kerry Kennedy et les membres de sa délégation ont pu rencontrer des représentantes de l'union nationale des femmes sahraouies dans le camp de Boudjdour puis se rendre dans le camp de Smara où ils ont eu des entretiens avec des membres de la MINURSO et des séparatistes.
Au terme de cette visite de moins de 24h00, la délégation a regagné Alger, sans pour autant se rendre à Rabouny et ce, contrairement au programme préétabli.
Pourquoi ?
C’est très simple. Les responsables séparatistes ont préféré exclure cette étape en raison de la présence massive de contestataires et d’opposants à Mohamed Abdelaziz. Ils s’étaient rassemblés, dès la matinée du 29 août, dans l’espoir d’y rencontrer Mme Kerry Kennedy afin de la sensibiliser sur leur calvaire et sur les violations des droits de l’homme dont ils sont victimes de la part de la direction du polisario, mais aussi dénoncer les déviations d’une direction politique incapable de répondre aux aspirations des jeunes générations sahraouis, ainsi que par les nombreuses infiltrations d’éléments terroristes et criminels liés à la branche maghrébine de l’organisation Al Qaida, AQMI, et son groupe dissident, le MUJAO.
Un enregistre vidéo est disponible
Parmi cette frange de contestataires, il a été également dénombrés les membres des familles des détenus politiques croupissant dans les geôles du polisario, des journalistes récemment limogés de leurs postes par le pseudo-ministre de l’intérieur sahraoui pour avoir osé élever des critiques contre Mohamed Abdelaziz et Karama Ould Dich, un dissident notoire, qui menaçait de remettre à Madame Kerry Kennedy une documentation compromettante mettant en cause les agissements délictueux de certains responsables du polisario.
Par ailleurs, il n’a pas échappé aux observateurs indépendants que les autorités sécuritaires et militaires algériennes et polisariennes ont décrété l’Etat de Siège dans les camps des séquestrés de Tindouf, notamment à Rabouny.
Il a été observé particulièrement un redéploiement inhabituel des unités de la 6ème région militaire, bien qu’il soit dans la forme destiné à parer aux infiltrations des éléments terroristes et criminels dans et en dehors des camps, il est également motivé par le dessein des ses dirigeants d’occulter la vague de contestation qui évoluait crescendo surtout durant la visite de la présidente de RFK Foundation mais également par l’annonce du retour imminent à Tindouf du plus illustre des opposants sahraouis de Mohamed Abdelaziz, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Force est donc de constater que la délégation RFK foundation n’a pu rencontrer dans les camps de Tindouf les partisans sahraouis au plan de règlement proposé par le Maroc ni se rendre librement là où elle le souhaitant, comme à Rabouny.
Au final l’objectif affiché, sur le terrain, par cette délégation américaine a été violé sur toute la ligne par les manigances sordides des autorités algériennes et des responsables du Polisario. Elle a donc raté son rendez-vous avec l'histoire ainsi que l'occasion qui lui a été offerte pour faire montre de neutralité et d'objectivité concernant la réalité des droits de l'Homme dans les provinces sahariennes du Maroc ainsi que dans les camps de Tindouf en Algérie.
Le rapport, que la RFK Foundation publiera et qui sera présenté lors des travaux de la 4ème Commission onusienne sur la décolonisation à New York, devra mentionner le fait que sa délégation n’a pu rencontrer dans les camps de Tindouf en toute liberté des milliers de séquestrés sahraouis qui sont privés de leurs droits et libertés les plus élémentaires.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.
En effet, les autorités marocaines n’ont opposé aucune fin de non recevoir aux demandes des membres du RFK Foundation quant à des rencontres avec des activistes séparatistes qui évoluent dans les provinces sahariennes marocaines et ce, bien que ce Centre soit totalement acquis aux thèses algéro-polisariennes et l’un des plus grands soutiens américains du front séparatiste.
A ce titre, ils ont pu s’entretenir en toute liberté avec des sahraouis, pour la grande majorité acquise aux thèses séparatiste, dont Aminatou Haidar.
A signaler que cette dernière, qui s’était vue décerner le prix des droits de l’homme de la RFK Fondation en 2008 par Kerry Kennedy, s’est érigée en filtre en exerçant un blocage systématique à toute rencontre entre la Présidente ou des membres de la délégation américain avec les véritables représentants des sahraouis.
Néanmoins, le frère de Bechri Sidahmed Zein réussit à déjouer cette entrave et à rencontrer l’activiste américaine, malgré les machinations d’Aminatou Haidar, qui encercla la mission américaine, ne la laissant rencontrer que les séparatistes de l’intérieur.
Au cours de cette rencontre, il fut remis à Madame Kerry Kennedy une lettre y exigeant une enquête indépendante sur l’assassinat de son frère, ainsi que des poursuites contre les commanditaires de ce crime.
Cette lettre étaye les persécutions dont sont victimes les membres de sa famille, ainsi sa mère et sa tante furent victimes d’exactions et d’emprisonnements de la part du dénommé Khatri Eddouh, président de ce qui est appelé en Algérie ‘Parlement Sahraoui’.
A noter que la victime BECHRI SIDAHMED ZEIN, était de son vivant, trafiquant de drogue travaillant pour le compte d’un dirigeant du Front Polisario, avant qu’il n’abandonne son activité pour rejoindre le mouvement « 5 mars », regroupant des révolutionnaires anti-polisario, il s’en était suivi son assassinat par la plus sauvages des manières.
Donc la visite des membres de la délégation du RFK Foundation dans les provinces sahariennes du Maroc s’est déroulée dans des conditions normales et n’a à aucune moment été soumise à un quadrillage sécuritaire de la part des autorités marocaines.
En clair, pour la partie marocaine de sa visite, il ressort que la délégation de la RFK Center a adopté un traitement sélectif pour ses rencontres.
En effet, nombre de militants sahraouis des droits de l’homme, des composantes de la société civile et d’anciennes victimes du Polisario n’ont pu les rencontrer.
Il est vrai que des membres de cette délégation, dont la présidente Kerry Kennedy, se sont bien entretenus avec des chefs de tribus ainsi qu'avec le Préfet de la région et des Parlementaires, le Maire de Laayoune, Hamdi Ould Rachid, des associations pro-marocaines et séparatistes à huis clos, et qu’ils ont effectué une visite sur le site de la MINURSO
Mais plusieurs voix commencent à s’élever pour dénoncer le parti-pris flagrant des membres de la délégation en faveur des thèses des séparatistes, en totale ignorance des autres opinions.
Aussi, cette délégation américaine n'a pas réussi à faire preuve de crédibilité, de neutralité et d'impartialité lors de son séjour dans les provinces sahariennes du Maroc.
Qu’en est-il de la seconde partie de la mission d’information de la RFK foundation à Tindouf en terre algérienne ?
Tout d’abord, il y a lieu de préciser que celle-ci fut entamée le 29 août 2012 dans les camps des séquestrés de Tindouf sous des mesures de sécurité exceptionnelles en raison de menaces terroristes pesant sur Kerry Kennedy.
Face à cette menace crédible, la CIA avait informé la partie algérienne d’un possible enlèvement de la responsable de la RFK Foundation par AQMI lors de son séjour en Algérie.
Outre ces mesures sécuritaires draconiennes, le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, a ordonné au responsable polisarien de la défense, Mohamed Lamine Ould Bouhali, de procéder à un nettoyage systématique des camps de Tindouf de toutes voix d’opposition dans les camps du Polisario, en préalable à la visite de la délégation américaine.
Des centaines de personnes ont donc été déportées, notamment des détenus politiques, vers des destinations inconnues.
Les voix contestataires éloignées et mises en sourdine, Madame Kerry Kennedy et les membres de sa délégation ont pu rencontrer des représentantes de l'union nationale des femmes sahraouies dans le camp de Boudjdour puis se rendre dans le camp de Smara où ils ont eu des entretiens avec des membres de la MINURSO et des séparatistes.
Au terme de cette visite de moins de 24h00, la délégation a regagné Alger, sans pour autant se rendre à Rabouny et ce, contrairement au programme préétabli.
Pourquoi ?
C’est très simple. Les responsables séparatistes ont préféré exclure cette étape en raison de la présence massive de contestataires et d’opposants à Mohamed Abdelaziz. Ils s’étaient rassemblés, dès la matinée du 29 août, dans l’espoir d’y rencontrer Mme Kerry Kennedy afin de la sensibiliser sur leur calvaire et sur les violations des droits de l’homme dont ils sont victimes de la part de la direction du polisario, mais aussi dénoncer les déviations d’une direction politique incapable de répondre aux aspirations des jeunes générations sahraouis, ainsi que par les nombreuses infiltrations d’éléments terroristes et criminels liés à la branche maghrébine de l’organisation Al Qaida, AQMI, et son groupe dissident, le MUJAO.
Un enregistre vidéo est disponible
Parmi cette frange de contestataires, il a été également dénombrés les membres des familles des détenus politiques croupissant dans les geôles du polisario, des journalistes récemment limogés de leurs postes par le pseudo-ministre de l’intérieur sahraoui pour avoir osé élever des critiques contre Mohamed Abdelaziz et Karama Ould Dich, un dissident notoire, qui menaçait de remettre à Madame Kerry Kennedy une documentation compromettante mettant en cause les agissements délictueux de certains responsables du polisario.
Par ailleurs, il n’a pas échappé aux observateurs indépendants que les autorités sécuritaires et militaires algériennes et polisariennes ont décrété l’Etat de Siège dans les camps des séquestrés de Tindouf, notamment à Rabouny.
Il a été observé particulièrement un redéploiement inhabituel des unités de la 6ème région militaire, bien qu’il soit dans la forme destiné à parer aux infiltrations des éléments terroristes et criminels dans et en dehors des camps, il est également motivé par le dessein des ses dirigeants d’occulter la vague de contestation qui évoluait crescendo surtout durant la visite de la présidente de RFK Foundation mais également par l’annonce du retour imminent à Tindouf du plus illustre des opposants sahraouis de Mohamed Abdelaziz, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Force est donc de constater que la délégation RFK foundation n’a pu rencontrer dans les camps de Tindouf les partisans sahraouis au plan de règlement proposé par le Maroc ni se rendre librement là où elle le souhaitant, comme à Rabouny.
Au final l’objectif affiché, sur le terrain, par cette délégation américaine a été violé sur toute la ligne par les manigances sordides des autorités algériennes et des responsables du Polisario. Elle a donc raté son rendez-vous avec l'histoire ainsi que l'occasion qui lui a été offerte pour faire montre de neutralité et d'objectivité concernant la réalité des droits de l'Homme dans les provinces sahariennes du Maroc ainsi que dans les camps de Tindouf en Algérie.
Le rapport, que la RFK Foundation publiera et qui sera présenté lors des travaux de la 4ème Commission onusienne sur la décolonisation à New York, devra mentionner le fait que sa délégation n’a pu rencontrer dans les camps de Tindouf en toute liberté des milliers de séquestrés sahraouis qui sont privés de leurs droits et libertés les plus élémentaires.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.