Si près, si loin. La distance entre la commune de Guédiawaye et celle de Grand-Yoff est estimée à seulement 10,3 kilomètres. Certains experts en tout et en rien, affirment même la main sur le cœur que le trajet ne fait que 20 minutes, si on est à bord d’une voiture. Mais bizarrement, l’ancien maire de Dakar qui est en train de rendre visite aux leaders de l’opposition partout à Dakar, semble pour le moment ignorer la route qui mène chez le leader du Grand Parti (GP), Malick Gackou.
Pis, le patron de Barthélémy Dias est allé jusqu’à Guédiawaye pour participer à une manifestation du journaliste, Ahmed Aïdara, sans même faire un tour au domicile de l’ancien président du Conseil régional de Dakar, dont les occupants entendaient les décibels des haut-parleurs qui distillaient ses paroles. Pourtant, Malick Gackou et Khalifa Sall était comme « mbourou ak sow », il y a seulement quelques mois.
Lors du dernier Magal de Porokhane, ils étaient ensemble chez le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbakhé, tous deux vêtus de blanc. Mieux, les hommes étaient les plus grands amis du monde. Leur histoire commence au Parti socialiste (PS). D’ailleurs, Malick Gackou qui était en première ligne dans le combat pour la libération de l’ancien maire de Dakar, avait déclaré lors d’une manifestation organisée par Barth, qu’il a rencontré Khalifa quatre fois grâce au fils de Jean Paul Dias.
« Khalifa et moi, nous avons le même ADN. Je suis parti le voir en prison pour lui faire savoir que nous sommes tous issus du PS et que nous avons les mêmes valeurs », a-t-il martelé. Gackou était même prêt à renoncer à sa candidature à l’élection présidentielle de 2019, si Khalifa était sorti de prison pour se présenter.
Mais comme constate « L’As », curieusement, l’ancien maire de Dakar n’est toujours pas parti le voir.
Que se passe-t-il entre les deux hommes ?
Dans tous les cas, certains proches de Gackou accusent Khalifa d’ingratitude. Avec le ralliement allégué du Grand parti à la mouvance présidentielle, c’est désormais le clash entre les deux frères siamois.
Pis, le patron de Barthélémy Dias est allé jusqu’à Guédiawaye pour participer à une manifestation du journaliste, Ahmed Aïdara, sans même faire un tour au domicile de l’ancien président du Conseil régional de Dakar, dont les occupants entendaient les décibels des haut-parleurs qui distillaient ses paroles. Pourtant, Malick Gackou et Khalifa Sall était comme « mbourou ak sow », il y a seulement quelques mois.
Lors du dernier Magal de Porokhane, ils étaient ensemble chez le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbakhé, tous deux vêtus de blanc. Mieux, les hommes étaient les plus grands amis du monde. Leur histoire commence au Parti socialiste (PS). D’ailleurs, Malick Gackou qui était en première ligne dans le combat pour la libération de l’ancien maire de Dakar, avait déclaré lors d’une manifestation organisée par Barth, qu’il a rencontré Khalifa quatre fois grâce au fils de Jean Paul Dias.
« Khalifa et moi, nous avons le même ADN. Je suis parti le voir en prison pour lui faire savoir que nous sommes tous issus du PS et que nous avons les mêmes valeurs », a-t-il martelé. Gackou était même prêt à renoncer à sa candidature à l’élection présidentielle de 2019, si Khalifa était sorti de prison pour se présenter.
Mais comme constate « L’As », curieusement, l’ancien maire de Dakar n’est toujours pas parti le voir.
Que se passe-t-il entre les deux hommes ?
Dans tous les cas, certains proches de Gackou accusent Khalifa d’ingratitude. Avec le ralliement allégué du Grand parti à la mouvance présidentielle, c’est désormais le clash entre les deux frères siamois.