En effet, Mimi ne cessait de demander à Khalifa de venir débattre avec elle. Mimi passait son temps à dire que Khalifa cherchait des escaliers mais Grand Yoff ne l’intéressait pas. Mimi ne ratait aucune occasion pour critiquer sévèrement le bilan de Khalifa à la tête mairie de Dakar. Mimi accusait ouvertement Khalifa d’exercer une violence sur ses militants…
Pendant tout ce temps, Khalifa faisait profil bas. Et pourtant, Dieu sait qu’il avait beaucoup de choses à dire sur Mimi. Mais tout au long de la campagne Khalifa s’est présenté comme une victime de l’acte de 3 de la décentralisation, une victime de la puissante Premier ministre qui vient l’agresser dans son propre fief… Et en utilisant les techniques du marketing social, Khalifa a pu réveiller l’instinct de résistance des Grand-Yoffois et ainsi créer les conditions de rejet de Mimi Touré.
Quand Khalifa disait "depuis 26 ans personne n’avait plus entendu parler de violences à Grand Yoff, il mettait « chaos debout" Mimi ».
En un mot, il a fait comprendre aux Grand-Yoffois que Mimi n’était pas des leurs et pis, elle donnait à grand Yoff un visage que la cité aimerait bien oublier pour de bon : une cité violente.
Et Khalifa semblait même supplier Mimi pour préserver l’image de Grand Yoff. En effet, après tout, dans cette campagne, s’il y a quelque chose qui devrait rapprocher Mimi de Khalifa, cela devrait être leur amour pour Grand Yoff.
Khalifa centrait, ainsi donc, son discours, sans prononcer le mot, sur les « valeurs », et en particulier la paix.
A partir de ce moment, Mimi semblait être totalement désarmée. Il me semble qu’elle ne savait plus quoi dire. Mais puisque dans sa stratégie, elle voulait coute que coute maintenir une sorte de duel entre elle et Khalifa, elle se croyait obliger de dire quelque chose. Finalement elle versait dans les enfantillages en disant par exemple : « au moins elle est née à Dakar alors que Khalifa est né à Louga ».
Après le passage de Khalifa à l’émission de Pape Allé, le jeudi 26 juin, sur la 2sTV, les équipes de Mimi n’avaient certainement pas fermé l’œil, cette nuit là, pour trouver la meilleure riposte. Khalifa, comme nous l’avons dit plus haut, avait essentiellement accès son intervention sur les valeurs : son sens du respect, son amour pour Grand Yoff, sa foi en Dieu… En un mot, il a demandé aux dakarois de choisir l’homme Khalifa, l’homme discipliné, l’homme polis, l’homme courtois, l’homme mesuré, l’homme mur… On dirait le discours d’un candidat à l’élection présidentielle.
Et Mimi ne semblait plus avoir le temps pour riposter et surtout pour demander à ses journalistes de faire, au moins, un dossier sur la violence électorale à Grand Yoff et ainsi démentir Khalifa. C’est à dire faire démentir Khalifa par des journalistes – soi-disant - indépendants et non par ses propres équipes.
Il faut le dire, quand Khalifa disait que depuis 26 ans il n y avait plus de violences électorales à Grand Yoff, il racontait des histoires. Mais cela son adversaire ne pouvait pas le démentir directement. (La preuve : http://www.xibar.net/Mort-du-jeune-Ousseynou-Seck-La-police-de-Grand-Yoff-dans-le-collimateur-du-juge_a45318.html )
Nous pensons, au lieu de se mettre à prouver qu’elle était de Grand Yoff, et ainsi, tentait de tenir coute que coute un discours contraire à celui de Khalifa, Mimi devait plutôt utiliser la technique de la triangulation et reprendre intégralement, à sa façon, le discours de Khalifa pour son propre compte.
Quand un adversaire vous devance sur le terrain des valeurs, il est extrêmement difficile de le répondre, car les valeurs sont universelles et tout le monde les partage.
Mimi ne devait avoir aucun complexe pour dire : J’ai choisi Grand Yoff. Et pourquoi elle a choisi Grand Yoff. Khalifa n’a pas choisi Grand Yoff. Ainsi, elle pouvait, dans ce cas, reprendre pour son compte tous les blablas de Khalifa sur la stigmatisation de Grand Yoff. Il faut le dire, le discours de Khalifa sur la stigmatisation de Grand Yoff a touché beaucoup de Grand Yoffois et même les dakarois.
En fait, toutes les statistiques électorales, à travers le monde entier, montrent que les électeurs indécis font toujours la différence, et ils attendent le dernier moment pour se décider. Nous n’avons aucun doute qu’à Grand Yoff, et même dans les autres communes, le discours de Khalifa a convaincu beaucoup d’indécis. Surtout que depuis au moins 10 ans Khalifa donne l’image d’un homme bien.
Sadikh DIOP
Administrateur de l’observatoire des médias
diopsadikh19@hotmail.com
Pendant tout ce temps, Khalifa faisait profil bas. Et pourtant, Dieu sait qu’il avait beaucoup de choses à dire sur Mimi. Mais tout au long de la campagne Khalifa s’est présenté comme une victime de l’acte de 3 de la décentralisation, une victime de la puissante Premier ministre qui vient l’agresser dans son propre fief… Et en utilisant les techniques du marketing social, Khalifa a pu réveiller l’instinct de résistance des Grand-Yoffois et ainsi créer les conditions de rejet de Mimi Touré.
Quand Khalifa disait "depuis 26 ans personne n’avait plus entendu parler de violences à Grand Yoff, il mettait « chaos debout" Mimi ».
En un mot, il a fait comprendre aux Grand-Yoffois que Mimi n’était pas des leurs et pis, elle donnait à grand Yoff un visage que la cité aimerait bien oublier pour de bon : une cité violente.
Et Khalifa semblait même supplier Mimi pour préserver l’image de Grand Yoff. En effet, après tout, dans cette campagne, s’il y a quelque chose qui devrait rapprocher Mimi de Khalifa, cela devrait être leur amour pour Grand Yoff.
Khalifa centrait, ainsi donc, son discours, sans prononcer le mot, sur les « valeurs », et en particulier la paix.
A partir de ce moment, Mimi semblait être totalement désarmée. Il me semble qu’elle ne savait plus quoi dire. Mais puisque dans sa stratégie, elle voulait coute que coute maintenir une sorte de duel entre elle et Khalifa, elle se croyait obliger de dire quelque chose. Finalement elle versait dans les enfantillages en disant par exemple : « au moins elle est née à Dakar alors que Khalifa est né à Louga ».
Après le passage de Khalifa à l’émission de Pape Allé, le jeudi 26 juin, sur la 2sTV, les équipes de Mimi n’avaient certainement pas fermé l’œil, cette nuit là, pour trouver la meilleure riposte. Khalifa, comme nous l’avons dit plus haut, avait essentiellement accès son intervention sur les valeurs : son sens du respect, son amour pour Grand Yoff, sa foi en Dieu… En un mot, il a demandé aux dakarois de choisir l’homme Khalifa, l’homme discipliné, l’homme polis, l’homme courtois, l’homme mesuré, l’homme mur… On dirait le discours d’un candidat à l’élection présidentielle.
Et Mimi ne semblait plus avoir le temps pour riposter et surtout pour demander à ses journalistes de faire, au moins, un dossier sur la violence électorale à Grand Yoff et ainsi démentir Khalifa. C’est à dire faire démentir Khalifa par des journalistes – soi-disant - indépendants et non par ses propres équipes.
Il faut le dire, quand Khalifa disait que depuis 26 ans il n y avait plus de violences électorales à Grand Yoff, il racontait des histoires. Mais cela son adversaire ne pouvait pas le démentir directement. (La preuve : http://www.xibar.net/Mort-du-jeune-Ousseynou-Seck-La-police-de-Grand-Yoff-dans-le-collimateur-du-juge_a45318.html )
Nous pensons, au lieu de se mettre à prouver qu’elle était de Grand Yoff, et ainsi, tentait de tenir coute que coute un discours contraire à celui de Khalifa, Mimi devait plutôt utiliser la technique de la triangulation et reprendre intégralement, à sa façon, le discours de Khalifa pour son propre compte.
Quand un adversaire vous devance sur le terrain des valeurs, il est extrêmement difficile de le répondre, car les valeurs sont universelles et tout le monde les partage.
Mimi ne devait avoir aucun complexe pour dire : J’ai choisi Grand Yoff. Et pourquoi elle a choisi Grand Yoff. Khalifa n’a pas choisi Grand Yoff. Ainsi, elle pouvait, dans ce cas, reprendre pour son compte tous les blablas de Khalifa sur la stigmatisation de Grand Yoff. Il faut le dire, le discours de Khalifa sur la stigmatisation de Grand Yoff a touché beaucoup de Grand Yoffois et même les dakarois.
En fait, toutes les statistiques électorales, à travers le monde entier, montrent que les électeurs indécis font toujours la différence, et ils attendent le dernier moment pour se décider. Nous n’avons aucun doute qu’à Grand Yoff, et même dans les autres communes, le discours de Khalifa a convaincu beaucoup d’indécis. Surtout que depuis au moins 10 ans Khalifa donne l’image d’un homme bien.
Sadikh DIOP
Administrateur de l’observatoire des médias
diopsadikh19@hotmail.com