Fatou Khar Mbaye, plus connue sous le nom de Khar Mbaye «Madiaga», se veut «une artiste dans l’âme». Issue d’une famille de griots, cette cantatrice, pur produit de la communauté léboue de Rufisque, a commencé très jeune à s’illustrer dans les manifestations folkloriques. C’était dans les années 40. A l’époque, la jeune fille, alors âgée de 13 ans, montait parfois sur des caisses pour atteindre le micro et chanter. Aujourd’hui, Khar Mbaye, qui ne fait toujours pas son âge, dégage encore une beauté juvénile naturelle. Dans un élan de sagesse, teinté d’humour, elle lance : «Je sais que suis âgée!» (Rires! ) Son tic? Elle ne cesse de réajuster son foulard qu’elle ne noue jamais sur la tête. La petite fille de Madiaga Mbaye a comme règle de vie de rester naturelle en toutes circonstances. En effet, celle que les mélomanes et les amateurs de lutte surnomment la diva, ne se maquille jamais.«Je ne veux pas d’une beauté empruntée», fait-elle remarquer avec un sourire éclatant. Car pour Khar, comme l’appellent les intimes, le maquillage offre un autre visage que l’on est obligé de rendre une fois qu’on se lave la figure.
Khar Mbaye Madiaga est devenue la fierté de sa ville natale (Rufisque) et celle du Sénégal. La «Reine mère» de l’ensemble lyrique traditionnel de Sorano est aussi la présidente de l’association des communicatrices traditionnelles.
http://www.piccmi.com/
Khar Mbaye Madiaga est devenue la fierté de sa ville natale (Rufisque) et celle du Sénégal. La «Reine mère» de l’ensemble lyrique traditionnel de Sorano est aussi la présidente de l’association des communicatrices traditionnelles.
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