Avant son implication dans l’affaire du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (Faise), Khardiata Tandian avait déjà tenté, dès juillet 2024, de se faire réintégrer à l’Asepex, d’où elle avait été licenciée après le scandale des faux passeports de service. "Libération" repris par "Senenews", revient avec de nouvelles révélations autour de cette affaire.
« Je n’ai eu aucun complice. J’ai agi seule dans cette affaire. D’ailleurs, c’est moi-même qui ai déposé le document au Faise, pour ne pas impliquer une autre personne. J’ai fait cela parce qu’après ma sortie de prison, je suis restée sans emploi. J’ai choisi le Faise, car ses missions sont proches de celles de l’Asepex. Je ne pouvais plus rester à la maison sans rien faire, d’autant plus que ma mère est malade. Je demande pardon et sollicite la clémence. C’était une erreur », a déclaré Khardiata Tandian devant les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC).
Malgré cette confession, et à la suite d’une information judiciaire demandée par le parquet, l’ancienne cheffe du service juridique et partenariat de l’Asepex a été placée sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet, vendredi dernier. Son complice présumé, Chérif Zeynil Sy de « Cachet Express », dont la bonne foi a été établie, a quant à lui été placé sous contrôle judiciaire.
Au-delà de la fausse lettre du Premier ministre Ousmane Sonko, la recommandant à l’administrateur du Faise, Khardiata Tandian a posé un acte encore plus grave. En exploitant son téléphone, les enquêteurs ont découvert un projet de lettre de recommandation portant le sceau du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, demandant sa réintégration à l’Asepex.
Les investigations ont permis de révéler que Khardiata Tandian avait également fabriqué une autre fausse lettre du Premier ministre, ainsi qu’une missive falsifiée à en-tête de la Présidence de la République. Modou Mbène Guèye, directeur général de l’Asepex, a confirmé aux enquêteurs avoir reçu ces courriers dès sa prise de fonction. Ayant des doutes, il avait saisi le Premier ministre, qui lui avait assuré qu’il s’agissait de faux documents, avant d’alerter le Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Khardiata Tandian a reconnu être l’auteure de ces faux documents, dont l’un, daté du 1er juillet 2024 et portant l’en-tête de la Présidence, témoigne de son audace. On pouvait y lire notamment : « Sur instruction de Son Excellence, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ces recommandations ont été établies pour votre information en votre qualité de Directeur général de l’Asepex. (…) Madame Tandian est un élément clé du projet qui a contribué à notre accession au pouvoir. Elle a été injustement accusée parce qu’elle détenait des informations sensibles qui pouvaient compromettre l’ancien régime. Elle est une cadre hors pair, dotée d’éthique et de déontologie, maîtrisant tous les dossiers de la structure. Elle vous prêtera main-forte et vous accompagnera dans l’atteinte des objectifs fixés pour le développement des exportations. (…) ».
L’enquête se poursuit pour établir toutes les responsabilités dans cette affaire.
« Je n’ai eu aucun complice. J’ai agi seule dans cette affaire. D’ailleurs, c’est moi-même qui ai déposé le document au Faise, pour ne pas impliquer une autre personne. J’ai fait cela parce qu’après ma sortie de prison, je suis restée sans emploi. J’ai choisi le Faise, car ses missions sont proches de celles de l’Asepex. Je ne pouvais plus rester à la maison sans rien faire, d’autant plus que ma mère est malade. Je demande pardon et sollicite la clémence. C’était une erreur », a déclaré Khardiata Tandian devant les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC).
Malgré cette confession, et à la suite d’une information judiciaire demandée par le parquet, l’ancienne cheffe du service juridique et partenariat de l’Asepex a été placée sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet, vendredi dernier. Son complice présumé, Chérif Zeynil Sy de « Cachet Express », dont la bonne foi a été établie, a quant à lui été placé sous contrôle judiciaire.
Au-delà de la fausse lettre du Premier ministre Ousmane Sonko, la recommandant à l’administrateur du Faise, Khardiata Tandian a posé un acte encore plus grave. En exploitant son téléphone, les enquêteurs ont découvert un projet de lettre de recommandation portant le sceau du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, demandant sa réintégration à l’Asepex.
Les investigations ont permis de révéler que Khardiata Tandian avait également fabriqué une autre fausse lettre du Premier ministre, ainsi qu’une missive falsifiée à en-tête de la Présidence de la République. Modou Mbène Guèye, directeur général de l’Asepex, a confirmé aux enquêteurs avoir reçu ces courriers dès sa prise de fonction. Ayant des doutes, il avait saisi le Premier ministre, qui lui avait assuré qu’il s’agissait de faux documents, avant d’alerter le Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Khardiata Tandian a reconnu être l’auteure de ces faux documents, dont l’un, daté du 1er juillet 2024 et portant l’en-tête de la Présidence, témoigne de son audace. On pouvait y lire notamment : « Sur instruction de Son Excellence, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ces recommandations ont été établies pour votre information en votre qualité de Directeur général de l’Asepex. (…) Madame Tandian est un élément clé du projet qui a contribué à notre accession au pouvoir. Elle a été injustement accusée parce qu’elle détenait des informations sensibles qui pouvaient compromettre l’ancien régime. Elle est une cadre hors pair, dotée d’éthique et de déontologie, maîtrisant tous les dossiers de la structure. Elle vous prêtera main-forte et vous accompagnera dans l’atteinte des objectifs fixés pour le développement des exportations. (…) ».
L’enquête se poursuit pour établir toutes les responsabilités dans cette affaire.