RESUME DES FAITS :
Courant Décembre 2011, le Gouvernement s’étant résolu à redresser cette situation entreprit de revoir les conditions et modalités de gestion par le groupe STARWOOD, successur de son homologue ACCOR, s’en est ouvert à la Société Hôtelière Africaine ‘’SHA‘’. Celle-ci est une nouvelle structure locale qui a été créée dans le but de promouvoir la gestion de réceptifs d’affaires par des opérateurs africains dans les principales capitales du continent.
Aussi, s’inspirant de l’idée prônée par le concept ‘’SOLEILS D'AFRIQUE’’ qui a pour ambition d’exploiter un réseau d’hôtels de standing en Afrique, de Dakar à Johannesburg. C’est ainsi qu’est né le SOLEIL DE DAKAR, point de départ de la nouvelle chaîne à installer dans l'espace africain.
C’est donc opportunément que l’Etat du Sénégal a entendu s’appuyer sur M. Mamadou Racine SY, leader hôtelier sénégalais placé par ses pairs de la sous région à la tête de la Fédération des Organisations Professionnelles de l’Hôtellerie et du Tourisme de l’espace UEMOA.
Aussi, dès l’état des lieux effectué, il lui a été fait un contrat de reprise entrant en vigueur à partir du 1er Janvier 2012. Cette opération a fait ressortir un état de dégradation avancée des locaux. De fait, la précaution minimale d’un repreneur avisé, devait sur cette base d’évaluation de minimiser les risques d’exploitation pour s'assurer un retour rapide sur investissement de nature à faciliter la poursuite des objectifs continentaux d’essaimage de réceptifs en même temps que la réfection de l’outil de travail.
En effet, cette œuvre requert, outre la lourdeur des coûts d’exploitation une mobilisation d'importantes ressources financières sans possibilité aucun d'apport financier étatique, En effet, seul un pourcentage conséquent du RBE peui dans un tel cas de figuret permettre d’atteindre l’objectif précité, étant entendu que l’exploitant doit assurer par ses moyens propres tous les risques liés à l’activité en l'absence d'une implication du l’Etat propriétaire.
HISTORIQUE SOMMAIRE
M. Mamadou Racine SY,Administrateur Général de la Société Hôtelière Africaine(SHA)'' LES SOLEILS D'AFRIQUE'', Société Anonyme de droit sénégalais dont le Siège Social,12, Rue Parchappe Dakar, signe en date du 11 Janvier 2012 le contrat de gestion liant ladite structure avec l'Etat du Sénégal.
Le complexe hôtelier dénommé Hôtel Méridien Président donné en gestion commercialisation comprend entre autres, 288 chambres 48 suites et un Centre International de Conférences, le tout offert par le Royaume d'Arabie Saoudite en 1990 et figurant dans le patrimoine privé de l'Etat.
QUELQUES ELEMENTS REPRES DU CONTRAT :
Le contrat est concédé à la SHA par entente directe, comme du reste les concessions octroyées aux groupes hôteliers étrangers depuis 1991 par le biai du Ministèredu Tourisme, tutelle technique du réceptif.
En contrepatie des risques encourrus dans l'exploitation et notamment des dépenses engagées par le repreneur pour assurer la commercialisation et la gestion du complexe hôtelier selon les normes internationles admises, la rémunération du cocontractant se fera moyen de versement d'un pourcentage du Revnu Brut d'Exploitation''RBE''.
Ledit élément sera déterminé à partir de l'exédent dégagé sur le chiffres d'affaires, après déduction des frais de personnel, des honoraires , des impots et taxes , frais divers de publicitéainsi que de tous autres frais d'exploitation concourant à la formation du RBE.
Les frais de rénovation sont tirés de l'exploitation notamment, les revenus générés par les activités déployées par le Repreneur, donc à ses risques personnels sans aucun apport de fonds de l'Etat. Les montants sont donc consignés dans un compte spécial ouvert dans les livres et placé sous le contrôle conjoint des parties.
Les investissements envisagés font aussi l'objet d'entente entre les parties qui en détermineront la consistance et le planning d'exécution tel que stipulé dans le contrat.
La teneur du contrat étant par nature secret, certains termes ne peuvent être divulgués au grand jour comme l'exigent d'ailleurs les engagements souscrits par les cocontractants dans un document déposé auprès pour enregistrement.
INDICATEURS BASIQUES GENERAUX DE GESTION :
Le chiffre d'affaires prévisionnel est estimé à 12 milliards de Frs CFA en saison normale. Cependant, compte tenu de la situation particulière de période électorale, il ya lieu de craindre des impacts négatifs pouvant perturber ces objectifs visés.
L'Etat du Sénégal doit à ce jour au complexe hôtelier une ardoise s'élevant à près de 17 millards. Le paiement de cette dette pourrrait permis de constituer un matelas financier non négligeable destiné à la remise en état des locaux, selon des conditions et modalités à définir d'accord parties.
Depuis l'entrée en vigueur du contrat, toutes les charges financières sont supportées par le Repreneur qui a toujours fourni les moyens nécessaires à l'exploitation.Enfin, il faut noter que la formation du chiffres d'affaires est l'oeuvre des actvités de la SHA qui, à cette fin a conservé l'intégralité du personnel d'exécution en activité, renforcé de nouveaux cadres du Groupe rompus aux tâches d'encadrement hôtelier.
Les charges mensuelles d'exploitation s'élèvent approximativement à 500 millions dont environ 400 en salaires et charges sociales et 100 millions pour l'eau et l'electricité. Le coût total de la rénovation des chambres, facades en marbre, équipements techniques et accessoires est estimé à près de 4 miilards de frs CFA.
Au plan des performances commerciales, il a été noté une amélioration assez satisfaisante du taux d'occupation passé de 30% à plus de 44% après le premier trimestre de l'année..Il faut également souligner que l'impact négatif de la période préelectorale marquée par de nombreux scènes de violence a contribué à ralentir grandement à l'éclosion et le décollallage du tourisme d'affaires, activité principale du réceptif.
C'est la raison pour laquelle, la stratégie de la SHA consiste à rétablir les équilibres de fréquentations de la destination en bénéficiant de l'apport de tours opérateurs liés à Sénégal Hôtels et Sénégal Tours, propriété de Mr M. R. SY qui exploite, le ROYAL SALY en balnéaire, pour booster le King Fahd.
Il faut également relever que le précédent exploitant n' a laissé aucune conncession au successeur local, coupant dès son départ toutes les connexions et sites web indispensables à la pousuite des réservations en ligne. En plus de contribuer à la persistance de rumeurs de dégradation de standing et de qualité de services la situation a été sciemment agravée par l'amplification d'une absence totale de collaboration et autres nuisances commerciales.
Il a donc fallu des prouesses au niveau du Département Informatique et du Marketing pour pallier les nombreuses défections suspectes provoquées au sein du personnel cadre et de cretains employés supérieurs sans compter la mise à disposition de moyens financires conséquents pour faire face aux charges de démarrage et de maintien du standingn du complexe.
Comme, il est loisible de le constater, le patron de SHA justifie non seulement d'une expertise avérée en matière de tourisme , hôtellerie et Restauration mais doit le remplissage de ses multiples réceptifs à la coopération avec les professionnels du secteur exerçant en amont du pays.
INTERPRETATIONS ET APPRECIATIONS DE TIERS ET AUTRES ACTEURS :
Maladroitement le Directeur Général de l'ARMP a dans une sortie médiatique radio déclaré de façon péremptoire avoir demandé au Premier Ministre de résilier le contrat du King Fahd Palace pour des motifs liés selon ses dires à des manquements de divers ordres dont l'absence de contreseing du Ministre des Finances et d'appel d'offres. Aussi, allant plus loin dans la demande de consultation soumise par l'Autorité étatique.
Il convient d'observer qu'il s'agit dans le cas d'espèce d'une grave entrave au devoir de réserve commise par le Directeur Général de l'ARMP, s'agissant surtout d'une affaire en cours et dont l'issue parait manifestement imprévisvisible compte tenu notamment des divers ééléments en cause.
Dans cet ordre, les remarques et observations primaires peuvent être notées en réponses préalables de principe :
- L'octroi de la gestion du Méridien Président s'est toujours éffectué de gré à gré depuis 1991 qui a vu se succéder les Groupeshôteliers étrangers ACCOR et STARWOOD
- Le Ministère du Tourisme, assurant la tutelle technique, a toujours agi au nom de l'Etat sans contestation aucune de quelques départements ministériels ou démembrements de l'Etat
- Le contrat étant entré en vigueur depuis le 1er Janvier 2012, a normalement produit ses effets sur une longue période, ce qui le met hors de portée du champ d'action de l'ARMP disqualifiée. Pour n'avoir past enregistré de réclamation de tiers concurrents du secteur victimes de lésions
- L'ARMP, pourtant entrée en fonction depuis quelques années ne s'est jamais intéressée aux contrats précédents donnés au Groupe STARWOOD (3 ans, 1 an et 6 mois à plusieurs reprises)
- La réaction tardive de cette institution parait donc suspecte au vu des déclarations contradictitoires de beaucoup d'acteurs s'etant prononcé sur la question et l'irruption brusque de Mr Youssu NDOUR, Ministre du Tourisme suscite de mutiples et non moins légitimes intterrogations quant aux motivations réelles qui la fondent.. Quelle main invisible tire les ficelles en profitant de l'alternance du 25 Mars?
- Un contrat, par nature implique des engagements réciproques des parties qui ont en l'espèce entendu à travers les termes du document signé rester dans les limites de la légalité en essayant de sauvegarder les interets de chaque partie. S'agissant de l'aspect commercial, l'Etat propriétaire n'a pratiquement pas pris de risque sen matière d'exploitation, laissant cets aléas à SHA. En effet, la partie commerciale a été entièrement réservée à la charge du repreneur privé
- L'affirmation du caractère leonin du contrat par qui que ce soit suppose la prise de connaissance du document non publié et tout tiers qui prétendrait en connaitre la teneur doit s'expliquer sur le comment et le pourquoi
- A contrario, tous ceux qui ont communiqué des éléments du contrat sans avoir préalablement obtenu l'aval des parties cocontractantes devraient s'en justifier devant l'opinion. S'agissant particulièrement des travailleurs se présentant comme des remparts de la défense des intérêts de l'Etat, non seulement, leurs actions ses situent hors champ syndical mais que toute pièce comptable brandie ou des informations financières divulguées peut être considérées comme valant recel avéré de document
- La majorité des Délgués du personnel appuyés par leurs centrales syndicales(CNTS, UNSAS) à l'exception de CNTS/FC(minoritaire), soutiennent amplement la Direction Générale du King Fahd et acceptent de relever le chalenge de la préférence nationale, au vu des expériences passées avec les groupes étrangers auprès desquels ils n'ont enregistré aucune avancée significative. Tout au contraire, on note l'existence de travailleurs journaliers depuis 20 ans en absolue violation de la législation sociale. De fait, en régularisation, la Direction Générale a non seulement procédé à une augmentation des salaires à hauteur de 10 000 FRS mais accepté le recrutement des extra''journaliers'' justifiant d'une telle ancienneté. En plus du rétablissement de cette flagrante et intolérable injustice, diverses mesures de subventions ont été octroyées à l'IPM, aux associations religieuses(de toutes confessions ou sectes), la remise de billets de pélerinages aux lieux saints(5 ald de 3 pour la Mecque, 3 ald de 2 pour Rome),. De même divers avantages sociaux et pécuniaires liés au Ramadan et aux distinctions de médailles d'Honneur du Travail , ont été attribués alors que cela incombe logiquement à l'ancien gestionnaire sur l'effectivité de l'ancienneté au service de l-Employeur.
Quant à la minorité d'agitateurs instrumentlisés par des détracteurs extéririeurs, ils n'ont reçu aucun crédit de la part de la majorité du personnel qui, comprenant parfaitement les enjeux n'en continue pas moins de s'unir autour de Mr SY qui assure un management tranquille et efficace du complexe.
PROPOSITIONS DE SORTIE DE CRISE :
Dans le cas d'un contrat au sein duquel des manquements ou anomalies de nature à léser les interets de l'Etat sont décelés, il est loisible de procéder à des mesures éventuelles rectificatives par l'introduction d'avenants justifiés prévus en l'espèce par le droit des contrats.
Tous le séléments de contrat jugés inappropriés peuvent donc faire l'objet de révision par voie d'avenants négociés entre les parties.
L''initiativede révision est laissée à l'une ou l'autre des parties à qui il revient d' en mesurer les contours ou l'ampleur et de la soumettre à son cocontractant.
Pour la SHA, Repreneur les conditions et modalités d'octroi du King Fahd Palace sont claires et ransparentes car aucune manoeuvre illicite ou dolosive n'a été entamée pour son obtentiondu fait que l'Etat en voulant rompre avec le passé a entendu faire appel à l'expertise nationale pour corriger certains dysfonctionnements dans les concessions.
Aussi, le recours au premier investisseur hôtelier autochtonne ne s'en trouve que largement justifié si l'on prend pour référence la vision du'' Yoonu Yokute'' laquelle entend reposer objectivement sur le choix délibéré de la promotion d'hommes d'affaires nationaux,.
Il convient d'ailleurs de r^ppeler opportunément que le Candidat, Monsieur Macky SALL, s'était formellemnt engagé lors de sa rencontre avec le secteur Privé le 8 Février 2012 au NOVOTEL DAKAR à en faire le fondement de sa politique économique afin d'assurer le redressement du Sénégal en quête d'émergence.
Par Mr Charles FAYE, Président de la Commission Dialogue et Normes du Travail, Expert Conseil de la Fédération des Organisations Professionnelles de l'Hôtellerie et du Tourisme de l'UEMOA
Courant Décembre 2011, le Gouvernement s’étant résolu à redresser cette situation entreprit de revoir les conditions et modalités de gestion par le groupe STARWOOD, successur de son homologue ACCOR, s’en est ouvert à la Société Hôtelière Africaine ‘’SHA‘’. Celle-ci est une nouvelle structure locale qui a été créée dans le but de promouvoir la gestion de réceptifs d’affaires par des opérateurs africains dans les principales capitales du continent.
Aussi, s’inspirant de l’idée prônée par le concept ‘’SOLEILS D'AFRIQUE’’ qui a pour ambition d’exploiter un réseau d’hôtels de standing en Afrique, de Dakar à Johannesburg. C’est ainsi qu’est né le SOLEIL DE DAKAR, point de départ de la nouvelle chaîne à installer dans l'espace africain.
C’est donc opportunément que l’Etat du Sénégal a entendu s’appuyer sur M. Mamadou Racine SY, leader hôtelier sénégalais placé par ses pairs de la sous région à la tête de la Fédération des Organisations Professionnelles de l’Hôtellerie et du Tourisme de l’espace UEMOA.
Aussi, dès l’état des lieux effectué, il lui a été fait un contrat de reprise entrant en vigueur à partir du 1er Janvier 2012. Cette opération a fait ressortir un état de dégradation avancée des locaux. De fait, la précaution minimale d’un repreneur avisé, devait sur cette base d’évaluation de minimiser les risques d’exploitation pour s'assurer un retour rapide sur investissement de nature à faciliter la poursuite des objectifs continentaux d’essaimage de réceptifs en même temps que la réfection de l’outil de travail.
En effet, cette œuvre requert, outre la lourdeur des coûts d’exploitation une mobilisation d'importantes ressources financières sans possibilité aucun d'apport financier étatique, En effet, seul un pourcentage conséquent du RBE peui dans un tel cas de figuret permettre d’atteindre l’objectif précité, étant entendu que l’exploitant doit assurer par ses moyens propres tous les risques liés à l’activité en l'absence d'une implication du l’Etat propriétaire.
HISTORIQUE SOMMAIRE
M. Mamadou Racine SY,Administrateur Général de la Société Hôtelière Africaine(SHA)'' LES SOLEILS D'AFRIQUE'', Société Anonyme de droit sénégalais dont le Siège Social,12, Rue Parchappe Dakar, signe en date du 11 Janvier 2012 le contrat de gestion liant ladite structure avec l'Etat du Sénégal.
Le complexe hôtelier dénommé Hôtel Méridien Président donné en gestion commercialisation comprend entre autres, 288 chambres 48 suites et un Centre International de Conférences, le tout offert par le Royaume d'Arabie Saoudite en 1990 et figurant dans le patrimoine privé de l'Etat.
QUELQUES ELEMENTS REPRES DU CONTRAT :
Le contrat est concédé à la SHA par entente directe, comme du reste les concessions octroyées aux groupes hôteliers étrangers depuis 1991 par le biai du Ministèredu Tourisme, tutelle technique du réceptif.
En contrepatie des risques encourrus dans l'exploitation et notamment des dépenses engagées par le repreneur pour assurer la commercialisation et la gestion du complexe hôtelier selon les normes internationles admises, la rémunération du cocontractant se fera moyen de versement d'un pourcentage du Revnu Brut d'Exploitation''RBE''.
Ledit élément sera déterminé à partir de l'exédent dégagé sur le chiffres d'affaires, après déduction des frais de personnel, des honoraires , des impots et taxes , frais divers de publicitéainsi que de tous autres frais d'exploitation concourant à la formation du RBE.
Les frais de rénovation sont tirés de l'exploitation notamment, les revenus générés par les activités déployées par le Repreneur, donc à ses risques personnels sans aucun apport de fonds de l'Etat. Les montants sont donc consignés dans un compte spécial ouvert dans les livres et placé sous le contrôle conjoint des parties.
Les investissements envisagés font aussi l'objet d'entente entre les parties qui en détermineront la consistance et le planning d'exécution tel que stipulé dans le contrat.
La teneur du contrat étant par nature secret, certains termes ne peuvent être divulgués au grand jour comme l'exigent d'ailleurs les engagements souscrits par les cocontractants dans un document déposé auprès pour enregistrement.
INDICATEURS BASIQUES GENERAUX DE GESTION :
Le chiffre d'affaires prévisionnel est estimé à 12 milliards de Frs CFA en saison normale. Cependant, compte tenu de la situation particulière de période électorale, il ya lieu de craindre des impacts négatifs pouvant perturber ces objectifs visés.
L'Etat du Sénégal doit à ce jour au complexe hôtelier une ardoise s'élevant à près de 17 millards. Le paiement de cette dette pourrrait permis de constituer un matelas financier non négligeable destiné à la remise en état des locaux, selon des conditions et modalités à définir d'accord parties.
Depuis l'entrée en vigueur du contrat, toutes les charges financières sont supportées par le Repreneur qui a toujours fourni les moyens nécessaires à l'exploitation.Enfin, il faut noter que la formation du chiffres d'affaires est l'oeuvre des actvités de la SHA qui, à cette fin a conservé l'intégralité du personnel d'exécution en activité, renforcé de nouveaux cadres du Groupe rompus aux tâches d'encadrement hôtelier.
Les charges mensuelles d'exploitation s'élèvent approximativement à 500 millions dont environ 400 en salaires et charges sociales et 100 millions pour l'eau et l'electricité. Le coût total de la rénovation des chambres, facades en marbre, équipements techniques et accessoires est estimé à près de 4 miilards de frs CFA.
Au plan des performances commerciales, il a été noté une amélioration assez satisfaisante du taux d'occupation passé de 30% à plus de 44% après le premier trimestre de l'année..Il faut également souligner que l'impact négatif de la période préelectorale marquée par de nombreux scènes de violence a contribué à ralentir grandement à l'éclosion et le décollallage du tourisme d'affaires, activité principale du réceptif.
C'est la raison pour laquelle, la stratégie de la SHA consiste à rétablir les équilibres de fréquentations de la destination en bénéficiant de l'apport de tours opérateurs liés à Sénégal Hôtels et Sénégal Tours, propriété de Mr M. R. SY qui exploite, le ROYAL SALY en balnéaire, pour booster le King Fahd.
Il faut également relever que le précédent exploitant n' a laissé aucune conncession au successeur local, coupant dès son départ toutes les connexions et sites web indispensables à la pousuite des réservations en ligne. En plus de contribuer à la persistance de rumeurs de dégradation de standing et de qualité de services la situation a été sciemment agravée par l'amplification d'une absence totale de collaboration et autres nuisances commerciales.
Il a donc fallu des prouesses au niveau du Département Informatique et du Marketing pour pallier les nombreuses défections suspectes provoquées au sein du personnel cadre et de cretains employés supérieurs sans compter la mise à disposition de moyens financires conséquents pour faire face aux charges de démarrage et de maintien du standingn du complexe.
Comme, il est loisible de le constater, le patron de SHA justifie non seulement d'une expertise avérée en matière de tourisme , hôtellerie et Restauration mais doit le remplissage de ses multiples réceptifs à la coopération avec les professionnels du secteur exerçant en amont du pays.
INTERPRETATIONS ET APPRECIATIONS DE TIERS ET AUTRES ACTEURS :
Maladroitement le Directeur Général de l'ARMP a dans une sortie médiatique radio déclaré de façon péremptoire avoir demandé au Premier Ministre de résilier le contrat du King Fahd Palace pour des motifs liés selon ses dires à des manquements de divers ordres dont l'absence de contreseing du Ministre des Finances et d'appel d'offres. Aussi, allant plus loin dans la demande de consultation soumise par l'Autorité étatique.
Il convient d'observer qu'il s'agit dans le cas d'espèce d'une grave entrave au devoir de réserve commise par le Directeur Général de l'ARMP, s'agissant surtout d'une affaire en cours et dont l'issue parait manifestement imprévisvisible compte tenu notamment des divers ééléments en cause.
Dans cet ordre, les remarques et observations primaires peuvent être notées en réponses préalables de principe :
- L'octroi de la gestion du Méridien Président s'est toujours éffectué de gré à gré depuis 1991 qui a vu se succéder les Groupeshôteliers étrangers ACCOR et STARWOOD
- Le Ministère du Tourisme, assurant la tutelle technique, a toujours agi au nom de l'Etat sans contestation aucune de quelques départements ministériels ou démembrements de l'Etat
- Le contrat étant entré en vigueur depuis le 1er Janvier 2012, a normalement produit ses effets sur une longue période, ce qui le met hors de portée du champ d'action de l'ARMP disqualifiée. Pour n'avoir past enregistré de réclamation de tiers concurrents du secteur victimes de lésions
- L'ARMP, pourtant entrée en fonction depuis quelques années ne s'est jamais intéressée aux contrats précédents donnés au Groupe STARWOOD (3 ans, 1 an et 6 mois à plusieurs reprises)
- La réaction tardive de cette institution parait donc suspecte au vu des déclarations contradictitoires de beaucoup d'acteurs s'etant prononcé sur la question et l'irruption brusque de Mr Youssu NDOUR, Ministre du Tourisme suscite de mutiples et non moins légitimes intterrogations quant aux motivations réelles qui la fondent.. Quelle main invisible tire les ficelles en profitant de l'alternance du 25 Mars?
- Un contrat, par nature implique des engagements réciproques des parties qui ont en l'espèce entendu à travers les termes du document signé rester dans les limites de la légalité en essayant de sauvegarder les interets de chaque partie. S'agissant de l'aspect commercial, l'Etat propriétaire n'a pratiquement pas pris de risque sen matière d'exploitation, laissant cets aléas à SHA. En effet, la partie commerciale a été entièrement réservée à la charge du repreneur privé
- L'affirmation du caractère leonin du contrat par qui que ce soit suppose la prise de connaissance du document non publié et tout tiers qui prétendrait en connaitre la teneur doit s'expliquer sur le comment et le pourquoi
- A contrario, tous ceux qui ont communiqué des éléments du contrat sans avoir préalablement obtenu l'aval des parties cocontractantes devraient s'en justifier devant l'opinion. S'agissant particulièrement des travailleurs se présentant comme des remparts de la défense des intérêts de l'Etat, non seulement, leurs actions ses situent hors champ syndical mais que toute pièce comptable brandie ou des informations financières divulguées peut être considérées comme valant recel avéré de document
- La majorité des Délgués du personnel appuyés par leurs centrales syndicales(CNTS, UNSAS) à l'exception de CNTS/FC(minoritaire), soutiennent amplement la Direction Générale du King Fahd et acceptent de relever le chalenge de la préférence nationale, au vu des expériences passées avec les groupes étrangers auprès desquels ils n'ont enregistré aucune avancée significative. Tout au contraire, on note l'existence de travailleurs journaliers depuis 20 ans en absolue violation de la législation sociale. De fait, en régularisation, la Direction Générale a non seulement procédé à une augmentation des salaires à hauteur de 10 000 FRS mais accepté le recrutement des extra''journaliers'' justifiant d'une telle ancienneté. En plus du rétablissement de cette flagrante et intolérable injustice, diverses mesures de subventions ont été octroyées à l'IPM, aux associations religieuses(de toutes confessions ou sectes), la remise de billets de pélerinages aux lieux saints(5 ald de 3 pour la Mecque, 3 ald de 2 pour Rome),. De même divers avantages sociaux et pécuniaires liés au Ramadan et aux distinctions de médailles d'Honneur du Travail , ont été attribués alors que cela incombe logiquement à l'ancien gestionnaire sur l'effectivité de l'ancienneté au service de l-Employeur.
Quant à la minorité d'agitateurs instrumentlisés par des détracteurs extéririeurs, ils n'ont reçu aucun crédit de la part de la majorité du personnel qui, comprenant parfaitement les enjeux n'en continue pas moins de s'unir autour de Mr SY qui assure un management tranquille et efficace du complexe.
PROPOSITIONS DE SORTIE DE CRISE :
Dans le cas d'un contrat au sein duquel des manquements ou anomalies de nature à léser les interets de l'Etat sont décelés, il est loisible de procéder à des mesures éventuelles rectificatives par l'introduction d'avenants justifiés prévus en l'espèce par le droit des contrats.
Tous le séléments de contrat jugés inappropriés peuvent donc faire l'objet de révision par voie d'avenants négociés entre les parties.
L''initiativede révision est laissée à l'une ou l'autre des parties à qui il revient d' en mesurer les contours ou l'ampleur et de la soumettre à son cocontractant.
Pour la SHA, Repreneur les conditions et modalités d'octroi du King Fahd Palace sont claires et ransparentes car aucune manoeuvre illicite ou dolosive n'a été entamée pour son obtentiondu fait que l'Etat en voulant rompre avec le passé a entendu faire appel à l'expertise nationale pour corriger certains dysfonctionnements dans les concessions.
Aussi, le recours au premier investisseur hôtelier autochtonne ne s'en trouve que largement justifié si l'on prend pour référence la vision du'' Yoonu Yokute'' laquelle entend reposer objectivement sur le choix délibéré de la promotion d'hommes d'affaires nationaux,.
Il convient d'ailleurs de r^ppeler opportunément que le Candidat, Monsieur Macky SALL, s'était formellemnt engagé lors de sa rencontre avec le secteur Privé le 8 Février 2012 au NOVOTEL DAKAR à en faire le fondement de sa politique économique afin d'assurer le redressement du Sénégal en quête d'émergence.
Par Mr Charles FAYE, Président de la Commission Dialogue et Normes du Travail, Expert Conseil de la Fédération des Organisations Professionnelles de l'Hôtellerie et du Tourisme de l'UEMOA