Les deux frères ont enterré nuitamment le nouveau-né de leur sœur, Arame Dieng, afin de couvrir son acte. Les faits remontent au 31 octobre 2015 à Ngane Alassane, un quartier de Kaolack. Ce jour-là, Birame Dieng a trouvé dans sa chambre sa petit sœur, Arame, en train de se tordre de douleur.
Surpris, Biram lui demanda les raisons de sa douleur. Arame répondit qu’elle était malade du paludisme. Quelques heures plus tard, sa souffrance est montée d’un cran, l’amenant à vomir dans la cour de la maison. Et finalement, Dame d'informer sa mère , Mané Dièye, et son frère, Birame.
Ces derniers ne revenaient pas de ce qu’ils venaient de voir. Les vomissements de Arame et un fœtus d’un nouveau-né contenus dans un seau ont fait tomber des nues les deux frères et leur mère, d’autant plus que personne dans la maison n’était au courant de cette grossesse.
Baye Dame et Birame ont vite compris qu’il s’agissait la d’un avortement.
Sur proposition de l’aîné, les deux frères décidèrent d’aller enterrer le nouveau-né au cimetière du quartier à 22h35. Cela, sans aviser le père de l’enfant ni même chercher une autorisation administrative.
A la barre, les deux frères ont réfuté l’infanticide. Ils reconnaissent toutefois avoir inhumé un nouveau-né qui n’avait montré aucun signe de vie. « On ne savait pas qu’il y avait une autorisation à demander. On a agi de la sorte pour couvrir notre sœur de l’opprobre », ont-ils plaidé.
Mais, pour le procureur, d’une part, la thèse de l’infanticide est confortée car, Arame a mis au monde un enfant vivant. D’autre part, ses deux frères se sont empressés pour enterrer cet enfant.
Déclarant coupables les deux prévenus, il a requis 10 ans de prison ferme contre eux. Rendant le verdict, le président de la chambre criminelle a acquitté Baye et Biram de l’accusation d’homicide et les a reconnus coupables de l’inhumation sans autorisation administrative, avant de les condamner à six mois avec sursis.
La rédaction de Leral.net
Surpris, Biram lui demanda les raisons de sa douleur. Arame répondit qu’elle était malade du paludisme. Quelques heures plus tard, sa souffrance est montée d’un cran, l’amenant à vomir dans la cour de la maison. Et finalement, Dame d'informer sa mère , Mané Dièye, et son frère, Birame.
Ces derniers ne revenaient pas de ce qu’ils venaient de voir. Les vomissements de Arame et un fœtus d’un nouveau-né contenus dans un seau ont fait tomber des nues les deux frères et leur mère, d’autant plus que personne dans la maison n’était au courant de cette grossesse.
Baye Dame et Birame ont vite compris qu’il s’agissait la d’un avortement.
Sur proposition de l’aîné, les deux frères décidèrent d’aller enterrer le nouveau-né au cimetière du quartier à 22h35. Cela, sans aviser le père de l’enfant ni même chercher une autorisation administrative.
A la barre, les deux frères ont réfuté l’infanticide. Ils reconnaissent toutefois avoir inhumé un nouveau-né qui n’avait montré aucun signe de vie. « On ne savait pas qu’il y avait une autorisation à demander. On a agi de la sorte pour couvrir notre sœur de l’opprobre », ont-ils plaidé.
Mais, pour le procureur, d’une part, la thèse de l’infanticide est confortée car, Arame a mis au monde un enfant vivant. D’autre part, ses deux frères se sont empressés pour enterrer cet enfant.
Déclarant coupables les deux prévenus, il a requis 10 ans de prison ferme contre eux. Rendant le verdict, le président de la chambre criminelle a acquitté Baye et Biram de l’accusation d’homicide et les a reconnus coupables de l’inhumation sans autorisation administrative, avant de les condamner à six mois avec sursis.
La rédaction de Leral.net