C’est en tout cas le constat le mieux partagé au niveau local. Ainsi, on nous parlera du Sels de Bara Tall faisant allusion aux fidèles de celui-ci qui malgré les nombreux départs, tien encore bon. Dans cette organisation on trouve la majeure partie des enseignants originaires du Nord du Sénégal et ceux natifs de la localité, mais qui pour la plupart ont rejoins les syndicats dernièrement nés ou sont en cours car ayant la sensation ethniciste après moult sensibilisations.
Ainsi vous entendrez parler du Sels des « diola » (ethnie majoritaire en Casamance au Sud du pays), parce qu’ayant à la tête un secrétaire départemental diola. Avec l’avènement du Sels originel, le même constat a été fait. Les membres qu’on y rencontrait n’étaient totalement ou presque que des autochtones : peuls, mandingues et un peu de balantes.
Très mal en point, ce syndicat a presque disparu ou insignifiant sur le plan syndical local. En réalité, l’attribution de nom à chaque organisation syndicale dans cette partie du pays, reflète la connotation ethnique ou d’un groupe d’individus partageant presque la même culture.
Si ces dernières années on a tant parlé de syndicats à caractère ethnique, cette année on en parle encore avec l’implantation de l’ODES dernier né des syndicats d’enseignants dans la région. Cette organisation sociale a vraisemblablement récupérés tous les grands collaborateurs des secrétaires généraux départementaux des Sels. En moins de trois mois elle a enregistré une adhésion forte de 200 membres en majorité des autochtones du Fouladou Pakao balantacounda (des ethnies, peuls, mandingues et balantes). Pour Aboubacry Diallo son secrétaire régional, « c’est une stratégie pour les syndicats de se massifier ». Mais ajoute-t-il « qu’un syndicat ne doit pas avoir une quelconque coloration ni ethnique ni politique ».
Le syndicalisme étant une organisation de travailleurs ayant le même statut permettant de lutter pour les intérêts sociaux de ses membres, l’on se demanderait alors pour qu’elle raison les enseignants se sentent plus concernés par le syndicat qui a la connotation de leur ethnie ?
Bocar Kandé
Ainsi vous entendrez parler du Sels des « diola » (ethnie majoritaire en Casamance au Sud du pays), parce qu’ayant à la tête un secrétaire départemental diola. Avec l’avènement du Sels originel, le même constat a été fait. Les membres qu’on y rencontrait n’étaient totalement ou presque que des autochtones : peuls, mandingues et un peu de balantes.
Très mal en point, ce syndicat a presque disparu ou insignifiant sur le plan syndical local. En réalité, l’attribution de nom à chaque organisation syndicale dans cette partie du pays, reflète la connotation ethnique ou d’un groupe d’individus partageant presque la même culture.
Si ces dernières années on a tant parlé de syndicats à caractère ethnique, cette année on en parle encore avec l’implantation de l’ODES dernier né des syndicats d’enseignants dans la région. Cette organisation sociale a vraisemblablement récupérés tous les grands collaborateurs des secrétaires généraux départementaux des Sels. En moins de trois mois elle a enregistré une adhésion forte de 200 membres en majorité des autochtones du Fouladou Pakao balantacounda (des ethnies, peuls, mandingues et balantes). Pour Aboubacry Diallo son secrétaire régional, « c’est une stratégie pour les syndicats de se massifier ». Mais ajoute-t-il « qu’un syndicat ne doit pas avoir une quelconque coloration ni ethnique ni politique ».
Le syndicalisme étant une organisation de travailleurs ayant le même statut permettant de lutter pour les intérêts sociaux de ses membres, l’on se demanderait alors pour qu’elle raison les enseignants se sentent plus concernés par le syndicat qui a la connotation de leur ethnie ?
Bocar Kandé