Hôpital régional de Kolda. Un calme plat règne dans la cour. Pas l’ombre d’un patient ni d’un accompagnant dans les salles d'attente et les couloirs. Et pour cause, il n’y a pas eu de consultations dans les services de la pédiatrie, de la médecine générale, de la maternité, en passant par le service d’ophtalmologie. Une situation déplorée par les populations.
“Je viens de Mougniny, dans la commune de Bagadadji. J’ai mon enfant qui est malade. J’arrive ce matin au poste de santé de Bagadadji. On me demande de l’amener ici à l’hôpital régional, vu son état de santé qui est critique. C’est ainsi que j’ai pris un car pour me rendre ici. À ma grande surprise, on me dit que les médecins sont en grève et cela, pour 48 heures”, se désole Massamba Kandé.
Ce père de 60 ans, en colère, fulmine : " Vraiment, c’est désolant et c’est choquant. Certains secteurs ne devraient même pas faire grève, parce qu'il y va de la santé des populations ”.
Deynabou Seydi est, elle, enceinte de six mois. Elle abonde dans le même sens. “Je suis venue faire des consultations. Parce que je ressens des douleurs au niveau de mon ventre et de mon bas-ventre, depuis hier soir. Et je pensais qu'une fois à l’hôpital, les médecins allaient me soigner.
Les douleurs persistent et je ne vois aucun médecin pour me consulter. Cette grève contribue à augmenter le nombre de morts au Sénégal. L’État doit prendre des mesures strictes et exiger que chacun, dans son service, revendique en arborant un brassard rouge, tout en travaillant. Sincèrement, je suis fâchée, parce que Dieu seul sait si, demain, je serai toujours en vie”.
Cette grève nationale des médecins s’explique par la solidarité de corps, selon le docteur Daouda Djiba, secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal/Section Kolda. “Effectivement, c’est une grève nationale du Syndicat autonome des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes du Sénégal. C’est dû à une agression physique d’un de nos collègues médecins, qui officie au niveau du service d’accueil des urgences de l’hôpital régional de Saint-Louis”, renseigne-t-il.
Le docteur Daouda Djiba renseigne que des heurts ont éclaté entre les travailleurs de l’hôpital et les forces de l’ordre, lorsque des travailleurs de cet hôpital ont refusé d’accueillir un agent comptable. “C’est au cours de ces accrochages, qu'un policier a agressé physiquement un de nos collègues qui était dans l’exercice de ses fonctions. C’est ça qui a expliqué le mot d’ordre non renouvelable de grève de 48 heures (entre le 5 au 6 février)”.
En attendant la fin des 48 heures de grève, les populations du Fouladou continuent d’en pâtir.
“Je viens de Mougniny, dans la commune de Bagadadji. J’ai mon enfant qui est malade. J’arrive ce matin au poste de santé de Bagadadji. On me demande de l’amener ici à l’hôpital régional, vu son état de santé qui est critique. C’est ainsi que j’ai pris un car pour me rendre ici. À ma grande surprise, on me dit que les médecins sont en grève et cela, pour 48 heures”, se désole Massamba Kandé.
Ce père de 60 ans, en colère, fulmine : " Vraiment, c’est désolant et c’est choquant. Certains secteurs ne devraient même pas faire grève, parce qu'il y va de la santé des populations ”.
Deynabou Seydi est, elle, enceinte de six mois. Elle abonde dans le même sens. “Je suis venue faire des consultations. Parce que je ressens des douleurs au niveau de mon ventre et de mon bas-ventre, depuis hier soir. Et je pensais qu'une fois à l’hôpital, les médecins allaient me soigner.
Les douleurs persistent et je ne vois aucun médecin pour me consulter. Cette grève contribue à augmenter le nombre de morts au Sénégal. L’État doit prendre des mesures strictes et exiger que chacun, dans son service, revendique en arborant un brassard rouge, tout en travaillant. Sincèrement, je suis fâchée, parce que Dieu seul sait si, demain, je serai toujours en vie”.
Cette grève nationale des médecins s’explique par la solidarité de corps, selon le docteur Daouda Djiba, secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal/Section Kolda. “Effectivement, c’est une grève nationale du Syndicat autonome des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens-dentistes du Sénégal. C’est dû à une agression physique d’un de nos collègues médecins, qui officie au niveau du service d’accueil des urgences de l’hôpital régional de Saint-Louis”, renseigne-t-il.
Le docteur Daouda Djiba renseigne que des heurts ont éclaté entre les travailleurs de l’hôpital et les forces de l’ordre, lorsque des travailleurs de cet hôpital ont refusé d’accueillir un agent comptable. “C’est au cours de ces accrochages, qu'un policier a agressé physiquement un de nos collègues qui était dans l’exercice de ses fonctions. C’est ça qui a expliqué le mot d’ordre non renouvelable de grève de 48 heures (entre le 5 au 6 février)”.
En attendant la fin des 48 heures de grève, les populations du Fouladou continuent d’en pâtir.