Dans la région de Kolda, la riziculture irriguée le long du fleuve Casamance est devenue une réalité. Sinthiang Ousmane en est la parfaite illustration. Elle est une localité située au sud de la commune de Saré Bidji. Ici, les populations ne consomment plus le riz importé, mais plutôt du local.
“Depuis 10 ans, nous ne savons plus combien coûte le kilogramme du riz importé dans les boutiques. Et même nos enfants refusent de consommer autre chose que le riz local, prétextant que les autres ont une certaine odeur. Nous arrivons, tout le long de l’année, à cultiver du riz que nous consommons», a expliqué le porte-parole des producteurs dudit village, Bilaly Baldé.
Grâce à la riziculture irriguée, les populations de Sinthiang Ousmane ont vu leurs conditions de vie s’améliorer et de nombreux emplois variés sont créés. Ainsi, selon Bilaly Baldé, les jeunes ne rêvent plus d’un Eldorado en France, en Espagne ou ailleurs.
“Toutes nos activités sont menées au bord du fleuve Casamance. Nous faisons du maraîchage, de la riziculture hivernale et la culture du riz en contre-saison”, a-t-il expliqué. Bilaly Baldé a précisé que l’année dernière, les autochtones ont cultivé cinq hectares de riz et ils ont eu de très bons rendements. Car la production a dépassé les attentes des habitants de Sinthiang Ousmane. Cette année, l’ambition est devenue plus grande. Ils comptent emblaver jusqu’à 10 ha. Ils ont fait des émules.
En effet, les populations des villages environnants veulent s’investir et cultiver elles aussi, du riz. Actuellement, c’est la période de l’implantation des pépinières. Après cette phase, les clôtures seront refaites pour empêcher la divagation des animaux dans les champs. Après cela, débutera la période de repiquage.
“Dans trois mois, si vous revenez ici, vous allez trouver le riz presque mûr”,a précisé Samba Baldé, un des producteurs du village de Sinthiang Ousmane. “Nous sollicitons l’aide de l’État. Nous demandons la clôture des périmètres emblavés, la dotation en moissonneuses-batteuses”.
La Sodagri compte accompagner ces producteurs
En tournée à Sinthiang Ousmane, le nouveau Directeur général de la Sodagri (Société de développement agricole et industriel du Sénégal), Aboubacar Sidy Sonko compte accompagner les producteurs. “’Les populations de Sinthiang Ousmane sont en avance par rapport même à cette souveraineté alimentaire. Parce qu’elles disent que depuis 10 ans, elles n’achètent plus le riz importé et ne consomment que le riz qui est produit dans cette zone de Mboguel. Parce qu'elles cultivent en saison hivernale, mais aussi en contre-saison”, a expliqué le DG de la Sodagri.
M. Sonko de soutenir que “la Sodagri, en tant qu’une société de développement agricole et industriel, va accompagner les producteurs de cette zone de Mboguel, en matériels agricoles, mettre la clôture tout autour des espaces emblavés et veiller à atteindre l’autosuffisance alimentaire dans cette zone de la région de Kolda”. Ce qui permettra sans doute, d’augmenter les surfaces emblavées et d’accroître les rendements de ces paysans.
“Depuis 10 ans, nous ne savons plus combien coûte le kilogramme du riz importé dans les boutiques. Et même nos enfants refusent de consommer autre chose que le riz local, prétextant que les autres ont une certaine odeur. Nous arrivons, tout le long de l’année, à cultiver du riz que nous consommons», a expliqué le porte-parole des producteurs dudit village, Bilaly Baldé.
Grâce à la riziculture irriguée, les populations de Sinthiang Ousmane ont vu leurs conditions de vie s’améliorer et de nombreux emplois variés sont créés. Ainsi, selon Bilaly Baldé, les jeunes ne rêvent plus d’un Eldorado en France, en Espagne ou ailleurs.
“Toutes nos activités sont menées au bord du fleuve Casamance. Nous faisons du maraîchage, de la riziculture hivernale et la culture du riz en contre-saison”, a-t-il expliqué. Bilaly Baldé a précisé que l’année dernière, les autochtones ont cultivé cinq hectares de riz et ils ont eu de très bons rendements. Car la production a dépassé les attentes des habitants de Sinthiang Ousmane. Cette année, l’ambition est devenue plus grande. Ils comptent emblaver jusqu’à 10 ha. Ils ont fait des émules.
En effet, les populations des villages environnants veulent s’investir et cultiver elles aussi, du riz. Actuellement, c’est la période de l’implantation des pépinières. Après cette phase, les clôtures seront refaites pour empêcher la divagation des animaux dans les champs. Après cela, débutera la période de repiquage.
“Dans trois mois, si vous revenez ici, vous allez trouver le riz presque mûr”,a précisé Samba Baldé, un des producteurs du village de Sinthiang Ousmane. “Nous sollicitons l’aide de l’État. Nous demandons la clôture des périmètres emblavés, la dotation en moissonneuses-batteuses”.
La Sodagri compte accompagner ces producteurs
En tournée à Sinthiang Ousmane, le nouveau Directeur général de la Sodagri (Société de développement agricole et industriel du Sénégal), Aboubacar Sidy Sonko compte accompagner les producteurs. “’Les populations de Sinthiang Ousmane sont en avance par rapport même à cette souveraineté alimentaire. Parce qu’elles disent que depuis 10 ans, elles n’achètent plus le riz importé et ne consomment que le riz qui est produit dans cette zone de Mboguel. Parce qu'elles cultivent en saison hivernale, mais aussi en contre-saison”, a expliqué le DG de la Sodagri.
M. Sonko de soutenir que “la Sodagri, en tant qu’une société de développement agricole et industriel, va accompagner les producteurs de cette zone de Mboguel, en matériels agricoles, mettre la clôture tout autour des espaces emblavés et veiller à atteindre l’autosuffisance alimentaire dans cette zone de la région de Kolda”. Ce qui permettra sans doute, d’augmenter les surfaces emblavées et d’accroître les rendements de ces paysans.