Encore une fois la célébration de la fête l’Aïd El Fitr (appelée Korité) a créé la division chez les Musulmans du Sénégal. Ce n’est pas nouveau d’ailleurs que cela se passe ainsi. Rarement cette fête a été célébrée le même jour par les sénégalais. Même si tout le monde entamait le jeûne le même jour, l’observation du croissant lunaire a toujours fait objet de polémique et de division. Le groupe de ceux que l’on nomme communément, et abusivement d’ailleurs, ‘’Ibadou’’, a de coutume rompu le jeune le même jour que l’Arabie Saoudite : conformisme littéral oblige ! Les autres le jour suivant. Par conséquent nous assistons impérativement à deux Korités au pays de la teranga. D’où cela tient-il ?
La goutte de trop est que cette année l’Aïd El Fitr est célébré TROIS FOIS par une même communauté vivant dans un territoire aussi petit que le Sénégal. Chaque groupe pense avoir raison. On peut le leur concéder, mais il y a au moins quelques incohérences à relever dans la démarche
Première incohérence :
Il n’y a nulle part dans le territoire sénégalais un décalage horaire qui impliquerait des différences d’appréciation. Certes il y a eu des nuages dans beaucoup de localités, constituant un obstacle pour observer le croissant lunaire, mais de la même sorte le ciel était très bien dégagé dans la plupart des régions du pays. La lune n’apparait-elle pas dans ces régions ?
Deuxième incohérence :
Pourquoi la décision de célébrer la fête ne sort qu’au delà de 22 heures ? Alors que la durée de l’apparition de la lune est très éphémère le premier jour. Cherche-t-on d’autres avis et recommandations d’ailleurs ? Ce n’est pas une question d’avis ou d’opinion, c’est une question de voir ou de ne pas voir la lune, chers musulmans.
Troisième incohérence :
S’il n’y a qu’un seul jour qui sépare le début du jeûne des uns aux autres, pourquoi deux jours sépareraient leur date de rupture. En effet, le Ramadan ou le nombre de jours à jeuner, pour être plus clair, c’est soit 29 jours francs ou 30. Logiquement il ne doit y avoir qu’un seul jour d’écart. Cette fois en tout cas c’est deux.
Quatrième incohérence :
Si un groupe célèbre la Korité 1 ou 2 jours avant les autres, pourquoi il ne ferait pas idem pour la Tabaski ? Étant donné que c’est 2 mois 10 jours qui séparent les deux fêtes. Et pourtant pour la plupart du temps la Tabaski est célébrée le même jour. Aurait-on accepté un jour du calendrier musulman ?
D’où aujourd’hui la pertinence de se poser des questions ?
Y’aurait des enjeux dans la Commission Nationale d’Observation du Croissant Lunaire, poussant d’autres à créer leur propre commission ?
Cela poserait-il des problèmes (que nous autres ignorons) que tous les Sénégalais célèbrent la fête le même jour ?
Les différents groupes musulmans du Sénégal n’ont-ils pas UNE seule et même FOI en Dieu et à l’ISLAM?
Si non, vaut mieux revoir notre devise en disant : Un Peuple, Un But, TROIS FOIS !
Demba SEYDI
Email : dsdemba2001@yahoo.fr
La goutte de trop est que cette année l’Aïd El Fitr est célébré TROIS FOIS par une même communauté vivant dans un territoire aussi petit que le Sénégal. Chaque groupe pense avoir raison. On peut le leur concéder, mais il y a au moins quelques incohérences à relever dans la démarche
Première incohérence :
Il n’y a nulle part dans le territoire sénégalais un décalage horaire qui impliquerait des différences d’appréciation. Certes il y a eu des nuages dans beaucoup de localités, constituant un obstacle pour observer le croissant lunaire, mais de la même sorte le ciel était très bien dégagé dans la plupart des régions du pays. La lune n’apparait-elle pas dans ces régions ?
Deuxième incohérence :
Pourquoi la décision de célébrer la fête ne sort qu’au delà de 22 heures ? Alors que la durée de l’apparition de la lune est très éphémère le premier jour. Cherche-t-on d’autres avis et recommandations d’ailleurs ? Ce n’est pas une question d’avis ou d’opinion, c’est une question de voir ou de ne pas voir la lune, chers musulmans.
Troisième incohérence :
S’il n’y a qu’un seul jour qui sépare le début du jeûne des uns aux autres, pourquoi deux jours sépareraient leur date de rupture. En effet, le Ramadan ou le nombre de jours à jeuner, pour être plus clair, c’est soit 29 jours francs ou 30. Logiquement il ne doit y avoir qu’un seul jour d’écart. Cette fois en tout cas c’est deux.
Quatrième incohérence :
Si un groupe célèbre la Korité 1 ou 2 jours avant les autres, pourquoi il ne ferait pas idem pour la Tabaski ? Étant donné que c’est 2 mois 10 jours qui séparent les deux fêtes. Et pourtant pour la plupart du temps la Tabaski est célébrée le même jour. Aurait-on accepté un jour du calendrier musulman ?
D’où aujourd’hui la pertinence de se poser des questions ?
Y’aurait des enjeux dans la Commission Nationale d’Observation du Croissant Lunaire, poussant d’autres à créer leur propre commission ?
Cela poserait-il des problèmes (que nous autres ignorons) que tous les Sénégalais célèbrent la fête le même jour ?
Les différents groupes musulmans du Sénégal n’ont-ils pas UNE seule et même FOI en Dieu et à l’ISLAM?
Si non, vaut mieux revoir notre devise en disant : Un Peuple, Un But, TROIS FOIS !
Demba SEYDI
Email : dsdemba2001@yahoo.fr