Pour de nombreux riverains, cet arbre majestueux représentait bien plus qu'un simple élément du paysage : il était un symbole de l'histoire et de l'identité de Kounkané. "On aurait pu trouver une alternative à l'abattage, mais les autorités locales ont agi sans concertation avec la population," regrette un habitant.
L'histoire des caïlcédrats de Kounkané
D'après les recherches menées par Hamadou Kandé de Saré Bourang, les caïlcédrats de Kounkané ont été plantés en août 1936 dans le cadre d’un programme de reboisement initié par l'administration coloniale. Ce projet était dirigé par Druyer, alors commandant de cercle à Kolda, qui avait choisi cette essence pour sa résistance aux conditions climatiques locales et sa longévité remarquable.
Ainsi, 36 caïlcédrats furent plantés à Kounkané, mais au fil des ans, la plupart ont disparu, victimes de l’urbanisation et des aléas naturels. Aujourd’hui, seuls cinq de ces arbres historiques subsistent encore. Une nouvelle campagne de reboisement fut organisée en 1947, deux ans après la création de la première école élémentaire de la ville, permettant d’introduire d’autres spécimens qui perdurent encore aujourd’hui.
Un appel à la préservation
Face à cet abattage controversé, plusieurs voix s'élèvent pour demander la protection des arbres restants. "Nous devons apprendre à conjuguer développement et préservation du patrimoine naturel," plaide un militant local.
L'affaire soulève une question plus large : comment concilier modernisation urbaine et sauvegarde du patrimoine environnemental ? Un débat essentiel, alors que d'autres localités de la région sont confrontées à des enjeux similaires.
L'histoire des caïlcédrats de Kounkané
D'après les recherches menées par Hamadou Kandé de Saré Bourang, les caïlcédrats de Kounkané ont été plantés en août 1936 dans le cadre d’un programme de reboisement initié par l'administration coloniale. Ce projet était dirigé par Druyer, alors commandant de cercle à Kolda, qui avait choisi cette essence pour sa résistance aux conditions climatiques locales et sa longévité remarquable.
Ainsi, 36 caïlcédrats furent plantés à Kounkané, mais au fil des ans, la plupart ont disparu, victimes de l’urbanisation et des aléas naturels. Aujourd’hui, seuls cinq de ces arbres historiques subsistent encore. Une nouvelle campagne de reboisement fut organisée en 1947, deux ans après la création de la première école élémentaire de la ville, permettant d’introduire d’autres spécimens qui perdurent encore aujourd’hui.
Un appel à la préservation
Face à cet abattage controversé, plusieurs voix s'élèvent pour demander la protection des arbres restants. "Nous devons apprendre à conjuguer développement et préservation du patrimoine naturel," plaide un militant local.
L'affaire soulève une question plus large : comment concilier modernisation urbaine et sauvegarde du patrimoine environnemental ? Un débat essentiel, alors que d'autres localités de la région sont confrontées à des enjeux similaires.