"Je me souviens encore de mon cycle scolaire, de la CI à la classe de 3e primaire. Mais la seule chose que j'ai vraiment retenue durant tout ce cycle, c'est qu'à chaque ouverture des classes, damadoon tiit (j'avais peur). Surtout parce que ça coïncidait toujours avec les bons moments des vacances. Mais d'autre part, il y avait la préparation de la rentrée, le nouveau maître que l'on devait connaitre.
Je me rappelle souvent de ma première rentrée à l'école, j'étais bien habillé comme tout le monde,mais la classe de 4e primaire est celle qui m'a le plus marqué. Cette année mes parents ne m'avaient pas acheté de nouveaux habits pour la rentrée. A trois jours de la rentrée mes amis s'étaient regroupés dans le quartier, tout le monde vantait la beauté de ses habits et de ses chaussures. Revenu à la maison, j'en ai fait la part à mon père qui m'a promis de m'en acheter. Deux jours avant la Tabaski, mon père m'a emmené au marché Colobane ou on étalait les friperies et on m'a acheté de quoi porter pour la rentrée des classes. J'étais fâche parce que mes amis me disaient que leur papa les avait conduits à Dakar ou ils avaient acheté leurs habits. Quand mon père m'a amené à Colobane, je me disais que Colobane ne faisait pas partie de Dakar.
Lorsqu'on est revenu à la maison, mon père et moi avons lavé et repassé les habits achetés à Colobane. Le soir, chacun commentait sur ce qu'il allait porter à l'ouverture des classes, et quand j'ai dit que j'étais à Colobane et que mes habits étaient entrain d’être lavés et repassés, tout le monde s'est moqué de moi", a fait savoir Kouthia dans Walf Grand Place.
Je me rappelle souvent de ma première rentrée à l'école, j'étais bien habillé comme tout le monde,mais la classe de 4e primaire est celle qui m'a le plus marqué. Cette année mes parents ne m'avaient pas acheté de nouveaux habits pour la rentrée. A trois jours de la rentrée mes amis s'étaient regroupés dans le quartier, tout le monde vantait la beauté de ses habits et de ses chaussures. Revenu à la maison, j'en ai fait la part à mon père qui m'a promis de m'en acheter. Deux jours avant la Tabaski, mon père m'a emmené au marché Colobane ou on étalait les friperies et on m'a acheté de quoi porter pour la rentrée des classes. J'étais fâche parce que mes amis me disaient que leur papa les avait conduits à Dakar ou ils avaient acheté leurs habits. Quand mon père m'a amené à Colobane, je me disais que Colobane ne faisait pas partie de Dakar.
Lorsqu'on est revenu à la maison, mon père et moi avons lavé et repassé les habits achetés à Colobane. Le soir, chacun commentait sur ce qu'il allait porter à l'ouverture des classes, et quand j'ai dit que j'étais à Colobane et que mes habits étaient entrain d’être lavés et repassés, tout le monde s'est moqué de moi", a fait savoir Kouthia dans Walf Grand Place.