«Plusieurs, parmi ces mouvements «citoyens» très actifs et très médiatisés, revendiquent une «pureté» morale, intellectuelle, idéologique et même politique pour fonder les actes d’allégeance dont ils doivent être les objets », relève-t-il qui poursuit « qu’ils prétendent à une mobilisation très large dans de nombreux segments de la société pour combattre le régime des Wade».
A l’en croire, tous les thèmes «sont capturés» pour servir de base et de raison à leur propagande : campagnes pour la bonne gouvernance et la transparence dans les affaires de l’Etat, attribution d’une chaîne de télévision (TFM), pétitions pour la reprise des chantiers routiers perdus et, pour certains, réaction contre un limogeage du gouvernement que l’on trouve injuste, en plus du sentiment qu’on jouit d’une dimension qui doit être rétribuée à travers des dithyrambes incessantes.
L’ACAD explique que la convergence de ces «campagnes disparates», a modifié « négativement » le décor du champ citoyen traditionnel, tel qu’on l’a connu jusqu’ici.
Et que cette propagande se lit dans la pratique et dans les formes de mobilisation orchestrées par des médias «alimentaires», plutôt sensibles à leurs bedaines qu’au nationalisme véritable dont l’engagement ne peut être suspecté de se fonder sur des intérêts personnels.
L’ACAD est aujourd’hui étonné de voir autant de mouvements citoyens qui, pourtant étaient aux côtés de ceux qu’ils veulent combattre. «Le mouvement citoyen était là aux moments où ils servaient, ou flirtaient avec ces gens mêmes qu’ils combattent aujourd’hui», peut-on lire. Selon elle, cette force citoyenne a déjà obtenu des résultats visibles et palpables dans les banlieues et les coins les plus reculés, les plus démunis du pays. Aussi, cette force citoyenne a permis d’éclairer la monarchisation du pouvoir à laquelle ils ont assisté «avec lâcheté», sans aucun égard pour le peuple. Au contraire, lâche-t-elle, ils ont «favorisé» cette monarchisation.
Charles Thialice SENGHOR
pressafrik.com
A l’en croire, tous les thèmes «sont capturés» pour servir de base et de raison à leur propagande : campagnes pour la bonne gouvernance et la transparence dans les affaires de l’Etat, attribution d’une chaîne de télévision (TFM), pétitions pour la reprise des chantiers routiers perdus et, pour certains, réaction contre un limogeage du gouvernement que l’on trouve injuste, en plus du sentiment qu’on jouit d’une dimension qui doit être rétribuée à travers des dithyrambes incessantes.
L’ACAD explique que la convergence de ces «campagnes disparates», a modifié « négativement » le décor du champ citoyen traditionnel, tel qu’on l’a connu jusqu’ici.
Et que cette propagande se lit dans la pratique et dans les formes de mobilisation orchestrées par des médias «alimentaires», plutôt sensibles à leurs bedaines qu’au nationalisme véritable dont l’engagement ne peut être suspecté de se fonder sur des intérêts personnels.
L’ACAD est aujourd’hui étonné de voir autant de mouvements citoyens qui, pourtant étaient aux côtés de ceux qu’ils veulent combattre. «Le mouvement citoyen était là aux moments où ils servaient, ou flirtaient avec ces gens mêmes qu’ils combattent aujourd’hui», peut-on lire. Selon elle, cette force citoyenne a déjà obtenu des résultats visibles et palpables dans les banlieues et les coins les plus reculés, les plus démunis du pays. Aussi, cette force citoyenne a permis d’éclairer la monarchisation du pouvoir à laquelle ils ont assisté «avec lâcheté», sans aucun égard pour le peuple. Au contraire, lâche-t-elle, ils ont «favorisé» cette monarchisation.
Charles Thialice SENGHOR
pressafrik.com