Il ne fait désormais nul doute que les plus hautes autorités sont décidées à faire « payer » aux responsables du Port autonome de Dakar, si l’enquête de la Division des investigations criminelles (Dic) confirmait les faits de malversations dans cet établissement public. Des sources étatiques indiquent que l’agent judiciaire de l’Etat, Assane Dianko, s’est constitué partie civile dans la procédure déclenchée par le Parquet, car considérant que l’Etat a été grugé par les responsables du Port autonome de Dakar. Déjà, renseignent des sources policières, l’agent judiciaire qui dépend du Ministère de l’Economie et des Finances, a fait sa déposition à la Division des investigations criminelles.
À cette occasion, il a confirmé les griefs soulevés par le rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), non sans informer que l’Etat qu’il représente a subi un sérieux préjudice. À la suite de cette déposition de l’agent judiciaire, renseignent des sources policières, les premières auditions des autorités du Port autonome de Dakar auront lieu en début de semaine prochaine. C’est presque à cette même période que débuteront les auditions dans le cadre de l’affaire du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). Certains observateurs croyaient que le statut d’Amadou Kane Diallo, actuellement ministre-conseiller à la Présidence de la République, nécessite que le Parquet obtienne l’autorisation du chef de l’Etat pour l’entendre. Tel n’est pas le cas, puisque les faits qui sont visés par le Ministère public datent de 2007, donc bien avant que Amadou Kane Diallo ne soit ministre.
Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info
À cette occasion, il a confirmé les griefs soulevés par le rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), non sans informer que l’Etat qu’il représente a subi un sérieux préjudice. À la suite de cette déposition de l’agent judiciaire, renseignent des sources policières, les premières auditions des autorités du Port autonome de Dakar auront lieu en début de semaine prochaine. C’est presque à cette même période que débuteront les auditions dans le cadre de l’affaire du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). Certains observateurs croyaient que le statut d’Amadou Kane Diallo, actuellement ministre-conseiller à la Présidence de la République, nécessite que le Parquet obtienne l’autorisation du chef de l’Etat pour l’entendre. Tel n’est pas le cas, puisque les faits qui sont visés par le Ministère public datent de 2007, donc bien avant que Amadou Kane Diallo ne soit ministre.
Cheikh Mbacké GUISSE
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