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L’APPEL DES NERVIS RENVOYÉ AU 17 AVRIL:Farba Senghor pourrait être cité comme témoin

« Je suis en train de voir si nous n’allons pas citer Farba Senghor comme témoin. Le Parquet général pourrait prendre la responsabilité de l’inculper à l’audience s’il y a assez d’éléments à charge contre lui ». Une éventualité envisagée par Me Baba Diop, un des conseils du quotidien « L’As », dans l’affaire de la mise à sac de « L’As » et « 24 heures Chrono », qui venait en appel, vendredi dernier. Au bout d’une heure d’âpres débats, entre le Parquet général, la partie civile, la défense, la Cour s’est retirée pour décider de renvoyer au 17 avril, pour convocation des parties civiles. La défense a été renforcée avec les nouvelles constitutions de Mes Wagane Faye et Abdou Dialy Kane.


Rédigé par leral.net le Lundi 6 Avril 2009 à 20:37 | | 0 commentaire(s)|

L’APPEL DES NERVIS RENVOYÉ AU 17 AVRIL:Farba Senghor pourrait être cité comme témoin
Le Parquet général et les conseils des détenus, avaient vendredi dernier, la ferme intention de retenir l’affaire de la mise à sac des journaux « L’As » et « 24 heures Chrono », qui passait devant la Cour d’appel. Après une heure de débats, la Cour a renvoyé l’affaire au 17 avril pour comparution des parties civiles convoquées par la Cour, par le biais de leur conseil. Procédé irrégulier, selon les avocats de la partie civile. C’est à leurs propres adresses et non à celles de leurs avocats, qu’il fallait envoyer les convocations. Au finish, la Cour a retenu que la partie civile, Abdoulaye Guèye, employé à 24 heures Chrono n’a pas été cité. Sa citation a été envoyée chez Me El Hadji Diouf qui n’est pas son conseil et qui dit n’avoir reçu aucune convocation. Par ailleurs, a soutenu Me Baba Diop, conseil de « L’As » : « Nous avons demandé le renvoi parce que l’affaire venait pour la première fois, en appel et dans le fond, il y a eu de nouvelles constitutions ». En effet, en face de Mes Mbaye Sène, Aïssata Tall, Baba Diop, El Hadj Diouf (avocats de « L’As »), Mes Abdou Djaly Kane et Wagane Faye sont venus prêter main-forte à Mes Doudou Ndoye, Moustapha Diop, Papa Ndiaye, Domingo Dieng. L’affaire allait probablement prendre beaucoup de temps à la Cour qui n’avait retenu que deux dossiers pour ce vendredi 3 avril. Plaidant pour que l’affaire soit retenue, Me Moustapha Diop a dit que les parties civiles, L’As, sont parfaitement au courant de l’audience, pour en avoir fait état dans l’édition du jour. A cela, la partie civile a répliqué que ce n’est pas par voie de presse que l’on convoque. Le Parquet général a estimé que le dossier était en état d’être jugé, que toutes les citations ont été faites. Comme en première instance, aucun conseil n’a pu prendre possession des procès-verbaux d’enquête. Seul le jugement est disponible. Après le refus de la liberté provisoire, lors de la dernière audience, le garde du corps de l’ancien ministre des Transports aériens Boubacar Sarr, son chauffeur Abdoulaye Sow, Pape Déthié Fall, les deux frères Diène(Adama et Mor), présentés comme les agents recruteurs, les nervis Macodou Guèye, Madické Touré, Gora Diène, Mor Diop, Mamadou Moustapha Diop, Alfousseynou Diaby ont été convoqués devant la Cour. Pour rappel, ils comparaissaient en première instance pour association de malfaiteurs, vols commis avec violence, rassemblement illicite causant des dommages aux personnes et aux biens, actions diverses, coups et blessures volontaires, dommage à la propriété immobilière d’autrui. Ils ont été condamnés le 11 septembre 2008, à 5 et 6 ans. A « L’As », le Tribunal avait alloué 20 millions de dommages et intérêts, ainsi que 2 millions de dommages et intérêts au vigile de « 24 heures Chrono » roué de coups et dépossédé de son téléphone portable. C’est dans la soirée du 17 août que les locaux de « L’As » et de « 24 heures Chrono » ont été sauvagement saccagés et des employés violentés. Quelques jours auparavant, l’ancien ministre des Transports aériens, Farba Senghor, avait publié un communiqué pour prévenir qu’il allait répondre à la violence verbale et écrite, par une violence physique. Son nom a plusieurs été cité lors du procès.

source las

Pape Alé Niang