L’urgence est à la structuration au sein de notre compagnonnage politique qu’est l’Apr. Nous avons un parti qui a certes gagné des élections mais un parti encore jeune, accompagné par une coalition hétéroclite Bénno Bokk Déffarou, avec des doctrines politiques et des agendas différents.
A la sortie des élections municipales, le mot d’ordre devait être la cohésion du parti autour du président Macky Sall et non certainement pas d’émettre des sanctions contre des dirigeants. A notre avis, les responsables Apéristes ayant brigué les suffrages des Sénégalais le 29 juin dernier, n’ont rien perdus. Ils n’avaient pas de bilan local encore moins un mandat électif à défendre mais plutôt un programme à proposer.
L’exemple de l’ex-Premier ministre Madame Aminata Touré est parlant à plus d’un titre. Mme Touré a fait un travail remarquable lors de son passage à la primature, elle a eu le courage de sortir du bois et d’aller affronter le favori Khalifa Sall. De 26% en 2012 elle a franchi la barre des 41% de suffrages le 29 juin 2014. Si Khar Yallah, fief de la tête de liste proportionnelle (Mr Faye A.), a été perdu avec un score sans appel, de l’avis général Mme Touré devrait plutôt être encouragée. Nous pouvons multiplier les exemples de ce type : Mor Ngom, Thierno Alassane Sall et tant d’autre responsable.
Dans le volet économique, l'élaboration de la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social (SNDES) pour la période 2013-2017 obéit à la volonté politique d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence et à la nécessaire prise en compte des préoccupations des populations. De notre point de vue, il faut diligenter des réformes hardies sans attendre afin d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7,1% sur la période 2014-2018. Aussi la réalisation d’investissements massifs qui boosterait une croissance qui tarde à décoller.
Dans les préoccupations actuelles du gouvernement, le monde rural qui représente presque 60% de la population doit être une des priorités. L’hivernage tarde à s’installer, les stocks de vivre des paysans s’épuisent et une excellente récolte ne sera peut être pas au rendez-vous. Les zones silvo-pastorales traversent des moments difficiles du fait du tarissement des points d’eau et d’un cheptel disparaissant. Ainsi nous appelons le gouvernement au sens de la responsabilité pour venir au secours des populations, pendant qu’il est encore temps.
La tragique disparition de l’étudiant Bassirou Faye et la situation de tension perpétuelle des Universités sénégalaises ont touché tous les Sénégalais. Il serait plus que judicieux d’y apporter des réponses claires et de situer toutes les responsabilités afin que de pareilles tragédies ne se reproduisent plus à l’avenir. L’Université est un endroit où on acquiert un savoir et non une zone de non droit où la vie est en danger.
A propos du mandat présidentiel, nous sommes d’avis pour des élections anticipées en 2017. C’est la solution la mieux indiquée pour la réduction du mandat présidentiel ainsi cela évitera la voie référendaire qui couterait au contribuable sénégalais du temps et des économies estimées à hauteur de 8 milliards F CFA. Le pays n’a pas besoin d’être dans une campagne électorale permanente, les urgences sont ailleurs.
Le 25 mars 2012, le candidat Macky Sall a été plébiscité. Sachons faire le nécessaire pour que ce plébiscite ne change pas de camp.
Section Apr Bordeaux
Le Bureau
A la sortie des élections municipales, le mot d’ordre devait être la cohésion du parti autour du président Macky Sall et non certainement pas d’émettre des sanctions contre des dirigeants. A notre avis, les responsables Apéristes ayant brigué les suffrages des Sénégalais le 29 juin dernier, n’ont rien perdus. Ils n’avaient pas de bilan local encore moins un mandat électif à défendre mais plutôt un programme à proposer.
L’exemple de l’ex-Premier ministre Madame Aminata Touré est parlant à plus d’un titre. Mme Touré a fait un travail remarquable lors de son passage à la primature, elle a eu le courage de sortir du bois et d’aller affronter le favori Khalifa Sall. De 26% en 2012 elle a franchi la barre des 41% de suffrages le 29 juin 2014. Si Khar Yallah, fief de la tête de liste proportionnelle (Mr Faye A.), a été perdu avec un score sans appel, de l’avis général Mme Touré devrait plutôt être encouragée. Nous pouvons multiplier les exemples de ce type : Mor Ngom, Thierno Alassane Sall et tant d’autre responsable.
Dans le volet économique, l'élaboration de la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social (SNDES) pour la période 2013-2017 obéit à la volonté politique d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence et à la nécessaire prise en compte des préoccupations des populations. De notre point de vue, il faut diligenter des réformes hardies sans attendre afin d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7,1% sur la période 2014-2018. Aussi la réalisation d’investissements massifs qui boosterait une croissance qui tarde à décoller.
Dans les préoccupations actuelles du gouvernement, le monde rural qui représente presque 60% de la population doit être une des priorités. L’hivernage tarde à s’installer, les stocks de vivre des paysans s’épuisent et une excellente récolte ne sera peut être pas au rendez-vous. Les zones silvo-pastorales traversent des moments difficiles du fait du tarissement des points d’eau et d’un cheptel disparaissant. Ainsi nous appelons le gouvernement au sens de la responsabilité pour venir au secours des populations, pendant qu’il est encore temps.
La tragique disparition de l’étudiant Bassirou Faye et la situation de tension perpétuelle des Universités sénégalaises ont touché tous les Sénégalais. Il serait plus que judicieux d’y apporter des réponses claires et de situer toutes les responsabilités afin que de pareilles tragédies ne se reproduisent plus à l’avenir. L’Université est un endroit où on acquiert un savoir et non une zone de non droit où la vie est en danger.
A propos du mandat présidentiel, nous sommes d’avis pour des élections anticipées en 2017. C’est la solution la mieux indiquée pour la réduction du mandat présidentiel ainsi cela évitera la voie référendaire qui couterait au contribuable sénégalais du temps et des économies estimées à hauteur de 8 milliards F CFA. Le pays n’a pas besoin d’être dans une campagne électorale permanente, les urgences sont ailleurs.
Le 25 mars 2012, le candidat Macky Sall a été plébiscité. Sachons faire le nécessaire pour que ce plébiscite ne change pas de camp.
Section Apr Bordeaux
Le Bureau