Si on n’a pas la force de se défendre, on ne séduit pas le chauffeur A D. La petite O DJ, 14 ans, l’a su à ses dépens selon le prévenu. Le 7 janvier 2012, A D s’est rendu chez un de ses amis aux Parcelles Assainies. Ce dernier était absent, il s’installe dans sa chambre pour l’attendre. C’est ainsi que O DJ la domestique du couple Sow, propriétaire de la maison, l’a rejoint dans la chambre pour lui demander s’il avait déjeuné. Le jeune répond par l’affirmatif. La jeune fille se fait hospitalière en causant avec lui.
Elle lui demande, avec un air coquin, où il a passé le réveillon dernier avant de lui faire savoir qu’il aurait du venir la chercher pour qu’ils passent la fin d’année ensemble. Sur ce, A D rétorque à la demoiselle qu’elle est trop jeune pour sortir avec un garçon. La fille lui répond qu’elle n’est pas une gamine. Elle va plus loin en soutenant qu’elle a fugué de chez elle à Ziguinchor pour s’installer à Dakar, car ses parents l’ont mariée à un homme dont elle n’est pas amoureuse. Des propos qui sonnent comme un défi aux yeux du chauffeur. Et c’est parti pour les choses sérieuses.
A la barre hier, A D a soutenu que la fille s’est allongée sur son corps en lui disant qu’elle est amoureuse de lui. Surpris de l’acte de la petite, A D dit l’avoir repoussée d’abord. La fille s’en va se réfugier dans la chambre d’à coté. « Etant donné que j’avais des malentendus avec sa patronne, je lui ai demandé si ce n’était pas un piège monté par celle-ci pour m’attirer des ennuis. Elle a répondu en caressant ma main avec laquelle je tenais son bras en disant : « laisse-moi tranquille ». Ainsi, je lui ai dit que j’informerai mon ami de son comportement. Elle sursaute et m’avertit que ce n’est pas la peine, car au retour de ce dernier elle lui dira que je l’ai forcée, violentée et violée. Après qu’elle m’a menacé, je lui ai dit : « cette affaire sera tirée au clair, car au retour de mon ami, on ira voir un médecin qui certifiera que je ne t’ai pas violée », a déclaré A D à la barre du tribunal. Puis, il ajoute : « je suis allé devant le portail de la maison pour attendre le retour de mon ami et l’informer de l’attitude de la petite. Elle m’a suivi jusque devant le portail et l’a fermé à double clé avant de monter sur la terrasse. Peu de temps après, mon ami est revenu et elle est descendue de la terrasse. A sa descente, son doigt était couvert de sang. Alors, j’ai piqué une peur bleue, car elle s’était arrangée pour exécuter ses menaces. Elle avait réussi à mettre son doigt dans son sexe pour m’accuser et me créer des ennuis. »
Le vin est tiré, il faut le boire. D’après le chauffeur, c’est son ami qui a conduit la fille à l’hôpital pour la faire examiner. Le médecin a certifié qu’elle a eu une rupture hyménale, il y a deux heures environs et des traces d’attouchements. Quelques jour après, la gendarmerie de la Foire arrête et défère A D.
La fille n’a pas comparu hier et ne s’est pas fait représenter non plus par un avocat. Le parquet a soutenu que les faits sont constants étant donné que le certificat médical délivré par le médecin le prouve. Mieux, le prévenu faisait des avances à la victime. Il estime que le prévenu a prémédité son acte, car il a attendu que la fille soit seule à la maison pour s’y rendre. Il a requis 5 ans ferme.
Me Samba Amethy de la défense soutient qu’il n’existe aucun acte d’état civil dans le dossier attestant l’âge réel de la fille. Selon lui, la plaignante a même adressé un courrier au procureur pour retirer sa plainte. Et cette façon spontanée de procéder prouve qu’elle n’a pas été victime de viol. Il a sollicité la relaxe pure et simple de son client ou, au pire des cas, la relaxe au bénéfice du doute. Le tribunal donne son verdict demain jeudi.
WALF’GRAND-PLACE
Elle lui demande, avec un air coquin, où il a passé le réveillon dernier avant de lui faire savoir qu’il aurait du venir la chercher pour qu’ils passent la fin d’année ensemble. Sur ce, A D rétorque à la demoiselle qu’elle est trop jeune pour sortir avec un garçon. La fille lui répond qu’elle n’est pas une gamine. Elle va plus loin en soutenant qu’elle a fugué de chez elle à Ziguinchor pour s’installer à Dakar, car ses parents l’ont mariée à un homme dont elle n’est pas amoureuse. Des propos qui sonnent comme un défi aux yeux du chauffeur. Et c’est parti pour les choses sérieuses.
A la barre hier, A D a soutenu que la fille s’est allongée sur son corps en lui disant qu’elle est amoureuse de lui. Surpris de l’acte de la petite, A D dit l’avoir repoussée d’abord. La fille s’en va se réfugier dans la chambre d’à coté. « Etant donné que j’avais des malentendus avec sa patronne, je lui ai demandé si ce n’était pas un piège monté par celle-ci pour m’attirer des ennuis. Elle a répondu en caressant ma main avec laquelle je tenais son bras en disant : « laisse-moi tranquille ». Ainsi, je lui ai dit que j’informerai mon ami de son comportement. Elle sursaute et m’avertit que ce n’est pas la peine, car au retour de ce dernier elle lui dira que je l’ai forcée, violentée et violée. Après qu’elle m’a menacé, je lui ai dit : « cette affaire sera tirée au clair, car au retour de mon ami, on ira voir un médecin qui certifiera que je ne t’ai pas violée », a déclaré A D à la barre du tribunal. Puis, il ajoute : « je suis allé devant le portail de la maison pour attendre le retour de mon ami et l’informer de l’attitude de la petite. Elle m’a suivi jusque devant le portail et l’a fermé à double clé avant de monter sur la terrasse. Peu de temps après, mon ami est revenu et elle est descendue de la terrasse. A sa descente, son doigt était couvert de sang. Alors, j’ai piqué une peur bleue, car elle s’était arrangée pour exécuter ses menaces. Elle avait réussi à mettre son doigt dans son sexe pour m’accuser et me créer des ennuis. »
Le vin est tiré, il faut le boire. D’après le chauffeur, c’est son ami qui a conduit la fille à l’hôpital pour la faire examiner. Le médecin a certifié qu’elle a eu une rupture hyménale, il y a deux heures environs et des traces d’attouchements. Quelques jour après, la gendarmerie de la Foire arrête et défère A D.
La fille n’a pas comparu hier et ne s’est pas fait représenter non plus par un avocat. Le parquet a soutenu que les faits sont constants étant donné que le certificat médical délivré par le médecin le prouve. Mieux, le prévenu faisait des avances à la victime. Il estime que le prévenu a prémédité son acte, car il a attendu que la fille soit seule à la maison pour s’y rendre. Il a requis 5 ans ferme.
Me Samba Amethy de la défense soutient qu’il n’existe aucun acte d’état civil dans le dossier attestant l’âge réel de la fille. Selon lui, la plaignante a même adressé un courrier au procureur pour retirer sa plainte. Et cette façon spontanée de procéder prouve qu’elle n’a pas été victime de viol. Il a sollicité la relaxe pure et simple de son client ou, au pire des cas, la relaxe au bénéfice du doute. Le tribunal donne son verdict demain jeudi.
WALF’GRAND-PLACE