Le président sud-africain Jacob Zuma a appelé jeudi à un règlement rapide et juste des négociations salariales annuelles, notamment dans les mines, et a tenté de rassurer les investisseurs quant aux efforts en cours pour éviter de nouvelles grèves meurtrières comme en 2012.
"Comme nous sommes au début de la saison des négociations collectives dans les mines et dans les autres industries, j'appelle les parties à mesurer l'impact de la qualité des relations sociales sur l'environnement économique, l'emploi et le développement", a-t-il déclaré, lors d'un point presse convoqué deux jours après l'annonce d'un sérieux ralentissement économique dans le pays.
"J'appelle à un règlement juste et rapide des négociations salariales qui peut contribuer à faire que le pays atteigne ses objectifs en matière de création et de maintien des emplois", a-t-il ajouté.
Le secteur minier compte pour 6% du PIB sud-africain, mais participe indirectement à 18% environ de la richesse nationale, et génère 60% des recettes nationales à l'exportation, a-t-il rappelé. Les mines sud-africaines emploient aussi un million de Sud-Africains ou travailleurs immigrés des pays voisins, mais souffrent d'une baisse de la demande mondiale et des prix.
"Notre secteur minier est en difficulté et cela affecte plus largement l'économie", a exposé M. Zuma, avant de détailler les "initiatives variées pour soutenir l'industrie minière" de son équipe.
L'an dernier, l'exaspération salariale dans les mines a totalement débordé le syndicat majoritaire du NUM et pris un tour très violent, faisant une soixantaine de morts.
Le conflit a ruiné l'image de marque de l'Afrique du Sud lorsque la police a ouvert le feu sur des mineurs à Marikana faisant 34 morts le 16 août.
Les signes d'une reprise des rivalités syndicales alimentant surenchères et assassinat sont déjà là pour 2013. Il y a eu trois meurtres le week-end du 11 et 12 mai dans la région de Marikana.
Dans ce contexte, le gouvernement n'a pas annoncé de mesures concrètes, mais joue les médiateurs pour éviter l'embrasement, ce qu'il n'avait pas fait l'an dernier.
Le vice-président Kgalema Mothlante et pas moins de trois ministres (Finances, Travail, Mines) sont mobilisés.
"Une série d'échanges ont eu lieu la semaine passée et ont été fructueux", a dit M. Zuma, qui a demandé à ses ministres de travailler à "promouvoir l'ordre et la stabilité dans le secteur" des mines. "Notre pays a un excellent cadre pour les relations sociales", a-t-il assuré, en insistant à plusieurs reprises sur le fait que l'Afrique du Sud "est l'endroit où aller" pour investir.
Au passage, M. Zuma a réservé quelques paroles positives pour le nouveau syndicat minier Amcu, à couteaux tirés avec le NUM, proche du pouvoir.
De nombreux hauts dirigeants du parti au pouvoir, l'ANC, sont issus du syndicalisme, et notamment du NUM. Mais M. Zuma a assuré que le gouvernement restait "très neutre". "Nous parlons aux uns comme aux autres", "sans prendre parti", a-t-il dit.
Source (IZF.net)
"Comme nous sommes au début de la saison des négociations collectives dans les mines et dans les autres industries, j'appelle les parties à mesurer l'impact de la qualité des relations sociales sur l'environnement économique, l'emploi et le développement", a-t-il déclaré, lors d'un point presse convoqué deux jours après l'annonce d'un sérieux ralentissement économique dans le pays.
"J'appelle à un règlement juste et rapide des négociations salariales qui peut contribuer à faire que le pays atteigne ses objectifs en matière de création et de maintien des emplois", a-t-il ajouté.
Le secteur minier compte pour 6% du PIB sud-africain, mais participe indirectement à 18% environ de la richesse nationale, et génère 60% des recettes nationales à l'exportation, a-t-il rappelé. Les mines sud-africaines emploient aussi un million de Sud-Africains ou travailleurs immigrés des pays voisins, mais souffrent d'une baisse de la demande mondiale et des prix.
"Notre secteur minier est en difficulté et cela affecte plus largement l'économie", a exposé M. Zuma, avant de détailler les "initiatives variées pour soutenir l'industrie minière" de son équipe.
L'an dernier, l'exaspération salariale dans les mines a totalement débordé le syndicat majoritaire du NUM et pris un tour très violent, faisant une soixantaine de morts.
Le conflit a ruiné l'image de marque de l'Afrique du Sud lorsque la police a ouvert le feu sur des mineurs à Marikana faisant 34 morts le 16 août.
Les signes d'une reprise des rivalités syndicales alimentant surenchères et assassinat sont déjà là pour 2013. Il y a eu trois meurtres le week-end du 11 et 12 mai dans la région de Marikana.
Dans ce contexte, le gouvernement n'a pas annoncé de mesures concrètes, mais joue les médiateurs pour éviter l'embrasement, ce qu'il n'avait pas fait l'an dernier.
Le vice-président Kgalema Mothlante et pas moins de trois ministres (Finances, Travail, Mines) sont mobilisés.
"Une série d'échanges ont eu lieu la semaine passée et ont été fructueux", a dit M. Zuma, qui a demandé à ses ministres de travailler à "promouvoir l'ordre et la stabilité dans le secteur" des mines. "Notre pays a un excellent cadre pour les relations sociales", a-t-il assuré, en insistant à plusieurs reprises sur le fait que l'Afrique du Sud "est l'endroit où aller" pour investir.
Au passage, M. Zuma a réservé quelques paroles positives pour le nouveau syndicat minier Amcu, à couteaux tirés avec le NUM, proche du pouvoir.
De nombreux hauts dirigeants du parti au pouvoir, l'ANC, sont issus du syndicalisme, et notamment du NUM. Mais M. Zuma a assuré que le gouvernement restait "très neutre". "Nous parlons aux uns comme aux autres", "sans prendre parti", a-t-il dit.
Source (IZF.net)