Malgré tous les revers diplomatiques, Alger s’obstine toujours à soulever son épouvantail dans les arènes internationales, comme ce fut le cas le 26 février 2013 à Genève devant la 22ème session du Conseil des Droits de l’Homme, puis au siège de l’ONU à New York le 24 février 2013, lors des travaux des 229ème et 230ème sessions du Comité Spécial des Opérations de Maintien de la Paix, et, enfin, avec la réaction épidermique des autorités et de la presse algériennes suite à la déclaration franche et directe du Premier Ministre marocain, Abdelillah Benkirane, dans laquelle il affirme, et c’est vrai, que l’Algérie est responsable de la situation qui prévaut actuellement au Mali et dans la région sahélo-saharienne.
C’est donc avec une désinvolture déconcertante et indigne d’un Ministre des Affaires Etrangères d’un pays qui se prétend puissance régionale, que le sieur Mourad Medelci a exhorté la communauté internationale à appuyer le mouvement séparatiste du polisario pour lui permettre d'exercer son droit à l'autodétermination.Un mouvement connu pour ses accointances avec le terrorisme islamiste, notamment au Nord Mali où sa présence a été confirmée officiellement par le Mali.
Une demande, faite à Genève le 26 février 2013 devant la 22ème session du Conseil des Droits de l'Homme (CDH ), qui ressemble à un soutien formel de l’Algérie au terrorisme et à l’instabilité de la région sahélo-saharienne.
Ainsi, se proclamant neutre dans ce dossier, le régime algérien se voit une nouvelle fois contraint de se dévoiler et d’abattre ses cartes, omettant bien entendu de préciser qu’il finance et arme les milices polisariennes qui constituent aujourd’hui une réelle menace pour la sécurité non seulement du Maroc mais aussi de la région, voir du monde, vu qu’elles sont présentes partout, en Europe, en Amérique, en Asie au sein des Ambassades algériennes ou d’officines, appelées représentations, gérées par l’Etat algérien.
Dernière trouvaille de la diplomatie chaotique algérienne, la mise en place d’une unité de casques bleus de la MINURSO pour surveiller et protéger les Droits de l’Homme aux provinces sahariennes marocaines.
Cette fuite en avant du Chef de la diplomatie algérienne s’explique par le refus systématique d’un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Un refus qui permet à l’Algérie d’obtenir des aides humanitaires onusiennes et européennes conséquentes en gonflant la population sahraouie avec des ressortissants algériens, maliens, mauritaniens, nigériens, tchadiens, soudanais et libyens. Des aides qui sont par la suite détournées pour engraisser les pontes de la direction du polisario et de leur marraine algérienne.
Aussi, en l’absence d’une présence permanente du HCR dans les camps de Tindouf, le détournement des aides humanitaires se poursuivront et les fonds récoltés serviront dans les trafics en tous genres.
Mais les premières et grandes victimes de ces failles juridiques et de telles pratiques illicites sont les populations civiles sahraouies, notamment les enfants de bas âge, les femmes et les personnes âgées.
Il est donc plus qu’urgent que pareil scandale cesse et que l’Algérie se conforme à ses obligations internationales et qu’elle arrête de gesticuler idiotement.
De plus, il ne fait nul doute que par manque d’exercice de la démocratie, les décideurs algériens restent dans l’ignorance qu’un référendum ne peut se tenir sans recensement des populations authentifiées et qualifiées à y participer. C’est le minimum syndical.
D’ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent au sein des instances internationales et ONG’s sur la situation actuelle dans les camps jugée inadmissible et intolérable sur les plans politique et humanitaire pointant du doigt la responsabilité du pays-hôte, à savoir l'Algérie.
Nul ne peut ignorer que le Royaume du Maroc a toujours affirmé que le recensement est un droit humain inaliénable et une exigence non pas seulement du Maroc mais également de la communauté internationale et condamné le fait qu’il ne soit pas encore mis en œuvre, notant que le Conseil de Sécurité avait appelé, dans sa résolution 1979 (2011) à un recensement des populations des camps de Tindouf, jusqu'a nos jours refusé par l'Algérie
Cette attaque stérile algérienne contre le Maroc survient justement après la vive altercation entre le représentant permanent d’Algérie à l’ONU et son homologue marocain.
Un accrochage intervenu après que le diplomate algérien, Mourad Benmehidi, ait accusé le Maroc devant le CDH de toutes les exactions et regreté que la MINURSO ne comporte aucune composante des Droits de l’Homme.
Suite à quoi, la représentante permanente du Maroc, Madame Soumia Bouhamidi, a demandé une motion d’ordre et estimé que le représentant de l’Algérie n’avait pas à parler d’une mission de maintien de la paix en particulier et que son pays n’avait pas de leçon à donner au Maroc tout en le remettant vertement en place sur les soit disant violations massives et à grande échelle des droits des Sahraouis, invitant l’Algérie à s’intéresser davantage à ce qui se passe dans ses affaires intérieures.
Eh beh ! Comme le disent si bien les méridionaux ! Une jeune diplomate marocaine qui donne la fessée à un diplomate algérien en fin de carrière, une première dans les annales diplomatiques mondiales. Il s’en rappelera Monsieur Benmehidi, devenu la risée des couloirs et sujet principal des discussions dans les salons feutrés du palais de verre de Manhattan. La honte (chouha), le nif (nez) s’est cassé la gueule !
Enfin, je conclurai mon papier par la cerise sur le gâteau.
La déclaration du Premier Ministre Marocain, Monsieur Abdelillah Benkirane, qui, sans fioriture, a, dans une interview à l’émission «Internationale» de la chaîne francophone TV5 en date du 24 février 2013, lancé un missile sur la tête des autorités algériennes.
Sans détours et avec son franc parlé, il a tout simplement accusé, à un moment de grande écoute de la chaine française, l’Algérie d’être la seule responsable de la déterioration de la situation au Nord Mali.
Un missile qui a soulevé un tollé de la presse algérienne aux ordres.
Un missile renforcé par la déclaration, en date du 25 février 2013, du Ministre espagnol des Affaires Etrangères, José Manuel Garcia-Margallo, en visite à Nouakchott en Mauritanie, qui, pour sa part, a déclaré que «La crise malienne a déstabilisé toute la région, ce qui a provoqué l'aggravation de la situation sécuritaire dans les camps de Tindouf».
Il a même adressé une nouvelle mise en garde aux ressortissants espagnols contre les risques élevés auxquels ils s’exposent en se rendant dans les camps de Tindouf et dans le Sud algérien.
Tout est dit, les autorités algériennes ont fait tomber leur masque pour découvrir leur véritable visage. Elles ne sont plus crédibles tant sur les plans interne qu’externe.
Au plan externe, je livrerait juste le fait qu’un ancien diplomate espagnol, fin connaisseur du dossier de Sahara, aurait assuré que le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) algérien aurait mis le paquet en pompant dans la manne pétrolière du pays pour faire pencher la balance à la faveur du polisario et ce, après qu’il ait été abandonné par deux de ses fidèles alliés traditionnels en Europe à savoir le Parti Populaire espagnol et le Parti Socialiste français.
A ce sujet, on parle d’un million de dollars versé annuellement au seul cabinet d’avocats américains «Foley Hoag», recruté pour faire du lobbying aux Etats-Unis d’Amérique pour toutes les questions relevant du Sahara marocain et qui a tout tenté pour déprogrammer la diffusion la diffusion du film «Stolen» aux Etats-Unis, un documentaire qui dénonce l’esclavage pratiqué par les séparatistes du polisario dans les camps de la honte de Tindouf. Quelle perte d’argent pour le peuple algérien !
Sur le plan interne, cette perte de crédibilité est palpable par la crise sans précédent qui secoue le FLN, où aucun clan n’arrive à imposer son candidat au poste de Secrétaire Général, le déballage des affaires de corruption, les luttes pour le contrôle de la «vache à lait» qu’est la SONATRACH, le retard pris pour réviser la Constitution ainsi que celui relatif aux logements sociaux, dont les livraisons programmées pour 2014 n’ont même pas franchi l’étape des signatures des contrats.
Une future campagne présidentielle qui s’annonce d’ores et déjà haute en couleur et avant son lancement officiel.
Aussi pour calmer une population en surchauffe, car les émeutes sociales ont déjà commencé, dernière en date celle sanglante du 27 févier 2013 à Bordj Bou Arréridj (230 km à l'Est d'Alger), les autorités algériennes multiplient les attaques puériles et stériles contre le Maroc et brandi la menace terroriste.
Une stratégie éculée et qui ne convainc plus personne.
Farid Mnebhi.
C’est donc avec une désinvolture déconcertante et indigne d’un Ministre des Affaires Etrangères d’un pays qui se prétend puissance régionale, que le sieur Mourad Medelci a exhorté la communauté internationale à appuyer le mouvement séparatiste du polisario pour lui permettre d'exercer son droit à l'autodétermination.Un mouvement connu pour ses accointances avec le terrorisme islamiste, notamment au Nord Mali où sa présence a été confirmée officiellement par le Mali.
Une demande, faite à Genève le 26 février 2013 devant la 22ème session du Conseil des Droits de l'Homme (CDH ), qui ressemble à un soutien formel de l’Algérie au terrorisme et à l’instabilité de la région sahélo-saharienne.
Ainsi, se proclamant neutre dans ce dossier, le régime algérien se voit une nouvelle fois contraint de se dévoiler et d’abattre ses cartes, omettant bien entendu de préciser qu’il finance et arme les milices polisariennes qui constituent aujourd’hui une réelle menace pour la sécurité non seulement du Maroc mais aussi de la région, voir du monde, vu qu’elles sont présentes partout, en Europe, en Amérique, en Asie au sein des Ambassades algériennes ou d’officines, appelées représentations, gérées par l’Etat algérien.
Dernière trouvaille de la diplomatie chaotique algérienne, la mise en place d’une unité de casques bleus de la MINURSO pour surveiller et protéger les Droits de l’Homme aux provinces sahariennes marocaines.
Cette fuite en avant du Chef de la diplomatie algérienne s’explique par le refus systématique d’un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Un refus qui permet à l’Algérie d’obtenir des aides humanitaires onusiennes et européennes conséquentes en gonflant la population sahraouie avec des ressortissants algériens, maliens, mauritaniens, nigériens, tchadiens, soudanais et libyens. Des aides qui sont par la suite détournées pour engraisser les pontes de la direction du polisario et de leur marraine algérienne.
Aussi, en l’absence d’une présence permanente du HCR dans les camps de Tindouf, le détournement des aides humanitaires se poursuivront et les fonds récoltés serviront dans les trafics en tous genres.
Mais les premières et grandes victimes de ces failles juridiques et de telles pratiques illicites sont les populations civiles sahraouies, notamment les enfants de bas âge, les femmes et les personnes âgées.
Il est donc plus qu’urgent que pareil scandale cesse et que l’Algérie se conforme à ses obligations internationales et qu’elle arrête de gesticuler idiotement.
De plus, il ne fait nul doute que par manque d’exercice de la démocratie, les décideurs algériens restent dans l’ignorance qu’un référendum ne peut se tenir sans recensement des populations authentifiées et qualifiées à y participer. C’est le minimum syndical.
D’ailleurs, de nombreuses voix s’élèvent au sein des instances internationales et ONG’s sur la situation actuelle dans les camps jugée inadmissible et intolérable sur les plans politique et humanitaire pointant du doigt la responsabilité du pays-hôte, à savoir l'Algérie.
Nul ne peut ignorer que le Royaume du Maroc a toujours affirmé que le recensement est un droit humain inaliénable et une exigence non pas seulement du Maroc mais également de la communauté internationale et condamné le fait qu’il ne soit pas encore mis en œuvre, notant que le Conseil de Sécurité avait appelé, dans sa résolution 1979 (2011) à un recensement des populations des camps de Tindouf, jusqu'a nos jours refusé par l'Algérie
Cette attaque stérile algérienne contre le Maroc survient justement après la vive altercation entre le représentant permanent d’Algérie à l’ONU et son homologue marocain.
Un accrochage intervenu après que le diplomate algérien, Mourad Benmehidi, ait accusé le Maroc devant le CDH de toutes les exactions et regreté que la MINURSO ne comporte aucune composante des Droits de l’Homme.
Suite à quoi, la représentante permanente du Maroc, Madame Soumia Bouhamidi, a demandé une motion d’ordre et estimé que le représentant de l’Algérie n’avait pas à parler d’une mission de maintien de la paix en particulier et que son pays n’avait pas de leçon à donner au Maroc tout en le remettant vertement en place sur les soit disant violations massives et à grande échelle des droits des Sahraouis, invitant l’Algérie à s’intéresser davantage à ce qui se passe dans ses affaires intérieures.
Eh beh ! Comme le disent si bien les méridionaux ! Une jeune diplomate marocaine qui donne la fessée à un diplomate algérien en fin de carrière, une première dans les annales diplomatiques mondiales. Il s’en rappelera Monsieur Benmehidi, devenu la risée des couloirs et sujet principal des discussions dans les salons feutrés du palais de verre de Manhattan. La honte (chouha), le nif (nez) s’est cassé la gueule !
Enfin, je conclurai mon papier par la cerise sur le gâteau.
La déclaration du Premier Ministre Marocain, Monsieur Abdelillah Benkirane, qui, sans fioriture, a, dans une interview à l’émission «Internationale» de la chaîne francophone TV5 en date du 24 février 2013, lancé un missile sur la tête des autorités algériennes.
Sans détours et avec son franc parlé, il a tout simplement accusé, à un moment de grande écoute de la chaine française, l’Algérie d’être la seule responsable de la déterioration de la situation au Nord Mali.
Un missile qui a soulevé un tollé de la presse algérienne aux ordres.
Un missile renforcé par la déclaration, en date du 25 février 2013, du Ministre espagnol des Affaires Etrangères, José Manuel Garcia-Margallo, en visite à Nouakchott en Mauritanie, qui, pour sa part, a déclaré que «La crise malienne a déstabilisé toute la région, ce qui a provoqué l'aggravation de la situation sécuritaire dans les camps de Tindouf».
Il a même adressé une nouvelle mise en garde aux ressortissants espagnols contre les risques élevés auxquels ils s’exposent en se rendant dans les camps de Tindouf et dans le Sud algérien.
Tout est dit, les autorités algériennes ont fait tomber leur masque pour découvrir leur véritable visage. Elles ne sont plus crédibles tant sur les plans interne qu’externe.
Au plan externe, je livrerait juste le fait qu’un ancien diplomate espagnol, fin connaisseur du dossier de Sahara, aurait assuré que le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) algérien aurait mis le paquet en pompant dans la manne pétrolière du pays pour faire pencher la balance à la faveur du polisario et ce, après qu’il ait été abandonné par deux de ses fidèles alliés traditionnels en Europe à savoir le Parti Populaire espagnol et le Parti Socialiste français.
A ce sujet, on parle d’un million de dollars versé annuellement au seul cabinet d’avocats américains «Foley Hoag», recruté pour faire du lobbying aux Etats-Unis d’Amérique pour toutes les questions relevant du Sahara marocain et qui a tout tenté pour déprogrammer la diffusion la diffusion du film «Stolen» aux Etats-Unis, un documentaire qui dénonce l’esclavage pratiqué par les séparatistes du polisario dans les camps de la honte de Tindouf. Quelle perte d’argent pour le peuple algérien !
Sur le plan interne, cette perte de crédibilité est palpable par la crise sans précédent qui secoue le FLN, où aucun clan n’arrive à imposer son candidat au poste de Secrétaire Général, le déballage des affaires de corruption, les luttes pour le contrôle de la «vache à lait» qu’est la SONATRACH, le retard pris pour réviser la Constitution ainsi que celui relatif aux logements sociaux, dont les livraisons programmées pour 2014 n’ont même pas franchi l’étape des signatures des contrats.
Une future campagne présidentielle qui s’annonce d’ores et déjà haute en couleur et avant son lancement officiel.
Aussi pour calmer une population en surchauffe, car les émeutes sociales ont déjà commencé, dernière en date celle sanglante du 27 févier 2013 à Bordj Bou Arréridj (230 km à l'Est d'Alger), les autorités algériennes multiplient les attaques puériles et stériles contre le Maroc et brandi la menace terroriste.
Une stratégie éculée et qui ne convainc plus personne.
Farid Mnebhi.