Le Procureur Général de la République devrait s’autosaisir pour faire la lumière sur ces événements graves, qui entameraient la crédibilité des institutions et des hommes chargés de les conduire, s’ils n’étaient pas éclaircis dans un sens ou dans l’autre, à charge comme à décharge, mais le silence n’est pas de mise lorsque les libertés fondamentales garanties par la Constitution sont bafouées par une violence qualifiée de nervis.
Tout accusé est présumé innocent, et il n’est pas question pour le C.I.I.S. et le F.C.D.R. de lancer des accusations contre qui que ce soit, ni contre quelque institution ou personnalité que ce soit. Mais nous sommes dans l’obligation de demander formellement à la Puissance publique de prendre ses responsabilités et d’intervenir pour mettre un terme au cycle des dérives actuelles contre les personnes et les biens, les symboles et les institutions.
Tout en assurant les victimes physiques et morales de la solidarité agissante du C.I.I.S. et du F.C.D.R. devant les voies de fait perpétrés contre les quotidiens « L’As », et « 24 heures Chrono », sans oublier les cas persistants de KAMBEL DIENG et KARA THIOUNE, nous en appelons -1° aux Pouvoirs publics pour diligenter les enquêtes appropriées afin d’édifier les citoyens sur ce qui est proprement inacceptable dans cette affaire : « Nul n’a le droit de se faire justice, quel que soit son rang dans la République, et la force doit rester à la loi » ; 2° aux Citoyens et aux Organisations démocratiques et citoyennes pour refuser strictement et se mobiliser afin d’isoler et de stigmatiser les deux extrémismes symétriques, du côté du Pouvoir comme de l’Opposition, qui ont décidé de mettre le feu au pays par un schéma de stratégie de tension débouchant sur des violences maffieuses réactionnaires propices à toutes les aventures et à toutes les dérives, à l’exemple des cas ivoirien, libérien ou sierra léonais, ou encore mauritanien de fraîche date.
Afin que nul n’en ignore, la fonction première de l’Etat est de garantir la paix civile et la tranquillité publique, à commencer par les libertés des Citoyens, au premier chef la liberté de la presse et des journalistes, l’intégrité des journalistes et des organes de presse particulièrement.
La violence n’est pas une alternative à la violence. Et, il n’y a pas d’alternative à la Paix civile ; celle-ci se confond pleinement avec les Libertés de tous qui commencent par celles (réglementées et auto-réglementées) de la presse et du journaliste.
Pour le Comité d’Initiative des Intellectuels du Sénégal – C.I.I.S. Le Front des Citoyens pour la Défense de la République - F.C.D.R. :
Pr Malick NDIAYE, Sociologue Maître de Conférences à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
Tout accusé est présumé innocent, et il n’est pas question pour le C.I.I.S. et le F.C.D.R. de lancer des accusations contre qui que ce soit, ni contre quelque institution ou personnalité que ce soit. Mais nous sommes dans l’obligation de demander formellement à la Puissance publique de prendre ses responsabilités et d’intervenir pour mettre un terme au cycle des dérives actuelles contre les personnes et les biens, les symboles et les institutions.
Tout en assurant les victimes physiques et morales de la solidarité agissante du C.I.I.S. et du F.C.D.R. devant les voies de fait perpétrés contre les quotidiens « L’As », et « 24 heures Chrono », sans oublier les cas persistants de KAMBEL DIENG et KARA THIOUNE, nous en appelons -1° aux Pouvoirs publics pour diligenter les enquêtes appropriées afin d’édifier les citoyens sur ce qui est proprement inacceptable dans cette affaire : « Nul n’a le droit de se faire justice, quel que soit son rang dans la République, et la force doit rester à la loi » ; 2° aux Citoyens et aux Organisations démocratiques et citoyennes pour refuser strictement et se mobiliser afin d’isoler et de stigmatiser les deux extrémismes symétriques, du côté du Pouvoir comme de l’Opposition, qui ont décidé de mettre le feu au pays par un schéma de stratégie de tension débouchant sur des violences maffieuses réactionnaires propices à toutes les aventures et à toutes les dérives, à l’exemple des cas ivoirien, libérien ou sierra léonais, ou encore mauritanien de fraîche date.
Afin que nul n’en ignore, la fonction première de l’Etat est de garantir la paix civile et la tranquillité publique, à commencer par les libertés des Citoyens, au premier chef la liberté de la presse et des journalistes, l’intégrité des journalistes et des organes de presse particulièrement.
La violence n’est pas une alternative à la violence. Et, il n’y a pas d’alternative à la Paix civile ; celle-ci se confond pleinement avec les Libertés de tous qui commencent par celles (réglementées et auto-réglementées) de la presse et du journaliste.
Pour le Comité d’Initiative des Intellectuels du Sénégal – C.I.I.S. Le Front des Citoyens pour la Défense de la République - F.C.D.R. :
Pr Malick NDIAYE, Sociologue Maître de Conférences à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar