L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi à une large majorité une résolution dénonçant le pilonnage des villes rebelles par l'armée syrienne et critiquant l'impuissance du Conseil de sécurité à agir pour faire cesser le conflit en Syrie.
La résolution, présentée par l'Arabie saoudite au nom du groupe arabe et soutenue par une soixantaine de pays parmi lesquels les États-Unis et les Européens, dont la France, a été adopté par 133 voix sur les 193 pays membres.
Douze pays ont voté contre et 31 se sont abstenus.
Au lendemain de la démission du médiateur Kofi Annan, le texte déplore "que le Conseil de sécurité n'ait pu s'accorder sur des mesures qui obligeraient les autorités syriennes à respecter ses décisions". M. Annan avait justifié sa démission par un manque de soutien des grandes puissances à sa mission.
Depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, la Russie et la Chine ont bloqué toutes les tentatives occidentale au Conseil pour faire pression sur le régime syrien en le menaçant de sanctions.
Cette résolution a une portée essentiellement symbolique puisque l'Assemblée ne peut émettre que des recommandations, contrairement au Conseil de sécurité.
Juste avant le vote, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé solennellement les grandes puissances à dépasser leurs "rivalités", estimant que "les intérêts immédiats du peuple syrien (devaient) prévaloir sur les rivalités ou les luttes d'influence".
Source:France24
La résolution, présentée par l'Arabie saoudite au nom du groupe arabe et soutenue par une soixantaine de pays parmi lesquels les États-Unis et les Européens, dont la France, a été adopté par 133 voix sur les 193 pays membres.
Douze pays ont voté contre et 31 se sont abstenus.
Au lendemain de la démission du médiateur Kofi Annan, le texte déplore "que le Conseil de sécurité n'ait pu s'accorder sur des mesures qui obligeraient les autorités syriennes à respecter ses décisions". M. Annan avait justifié sa démission par un manque de soutien des grandes puissances à sa mission.
Depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, la Russie et la Chine ont bloqué toutes les tentatives occidentale au Conseil pour faire pression sur le régime syrien en le menaçant de sanctions.
Cette résolution a une portée essentiellement symbolique puisque l'Assemblée ne peut émettre que des recommandations, contrairement au Conseil de sécurité.
Juste avant le vote, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé solennellement les grandes puissances à dépasser leurs "rivalités", estimant que "les intérêts immédiats du peuple syrien (devaient) prévaloir sur les rivalités ou les luttes d'influence".
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