Le candidat de la coalition Bennoo Ak Tanor a vraiment du mal à haranguer les foules dans le cadre de la présente campagne pour l’élection présidentielle. Chassé avec les membres de son directoire avant hier à Rebeuss, Ousmane Tanor Dieng s’est invité hier dans la banlieue dans la totale indifférence des populations. Même avec le programme des assises dites « nationales » en bandoulière, le secrétaire général du parti socialiste ne semble pas convaincre.
N’ayant finalement aucune alternative crédible à proposer aux Sénégalais, le candidat de la coalition Bennoo Ak Tanor semble maintenant se faire une religion, sur le temps qu’il a assez perdu avant d’aller à la rencontre de l’électorat. Les conclusions issues des assises de Bennoo dites « nationales », contenues dans un document de soixante quatre (64) pages, constituent aujourd’hui le seul élément de réponse face à la plateforme de doléances exprimée à Ousmane Tanor Dieng au niveau de la banlieue Dakaroise. Un machin appelé charte de bonne gouvernance et qui recommandait la désignation au sein de Bennoo, d’un candidat de l’unité et du rassemblement, pour mettre en œuvre les projets contenus dans ledit programme. C’est ainsi qu’Ousmane Tanor Dieng s’est promené hier sans grande affluence dans les quartiers de Yarakh, Dalifort, Croisement Cambérène, Bountou Pikine et Icotaf. Ce, après avoir essuyé des jets de pierres la veille à Rebeuss, où les jeunes de la localité l’ont déclaré persona non grata en le poursuivant avec sa délégation jusque dans leurs derniers retranchements. Au niveau de la banlieue, les thèmes de campagne du leader du parti socialiste ont été axés sur la question des inondations et de l’insécurité. Mais ses auditeurs qui gardent encore en mémoire l’histoire récente du début de la sécheresse dans les années 1970 ayant entraîné un exode massif des populations de l’intérieur vers la capitale ne paraissaient point intéressés par son discours.
Il s’y ajoute que la responsabilité historique du régime socialiste dans l’installation des migrants dans les bas-fonds et les cuvettes classés zones non edificandi, est bien établi, si bien que le plan « Jaxaay » qui a été initié en 2005 par le président Wade constitue présentement un réel motif de satisfaction pour les sinistrés qui attendaient plutôt une solution meilleure de la part de Tanor Dieng. Tel un rêveur, le candidat de la coalition Bennoo Ak Tanor dit envisager également de renforcer les moyens de la police pour lutter contre l’insécurité au cas extraordinaire où il serait élu président de la République. C’est à se demander si le candidat de Bennoo version Tanor, n’est pas déphasé par rapport au concept de police de proximité initié par le gouvernement de l’alternance depuis 2000. En plus du recrutement massif des forces de sécurité, y compris les agents de la police municipale, dont mille deux cent (1200) ont été récemment réintégrés dans ce corps par le Ministère de l’Intérieur.
Mamadou SALL
By LeMessager
N’ayant finalement aucune alternative crédible à proposer aux Sénégalais, le candidat de la coalition Bennoo Ak Tanor semble maintenant se faire une religion, sur le temps qu’il a assez perdu avant d’aller à la rencontre de l’électorat. Les conclusions issues des assises de Bennoo dites « nationales », contenues dans un document de soixante quatre (64) pages, constituent aujourd’hui le seul élément de réponse face à la plateforme de doléances exprimée à Ousmane Tanor Dieng au niveau de la banlieue Dakaroise. Un machin appelé charte de bonne gouvernance et qui recommandait la désignation au sein de Bennoo, d’un candidat de l’unité et du rassemblement, pour mettre en œuvre les projets contenus dans ledit programme. C’est ainsi qu’Ousmane Tanor Dieng s’est promené hier sans grande affluence dans les quartiers de Yarakh, Dalifort, Croisement Cambérène, Bountou Pikine et Icotaf. Ce, après avoir essuyé des jets de pierres la veille à Rebeuss, où les jeunes de la localité l’ont déclaré persona non grata en le poursuivant avec sa délégation jusque dans leurs derniers retranchements. Au niveau de la banlieue, les thèmes de campagne du leader du parti socialiste ont été axés sur la question des inondations et de l’insécurité. Mais ses auditeurs qui gardent encore en mémoire l’histoire récente du début de la sécheresse dans les années 1970 ayant entraîné un exode massif des populations de l’intérieur vers la capitale ne paraissaient point intéressés par son discours.
Il s’y ajoute que la responsabilité historique du régime socialiste dans l’installation des migrants dans les bas-fonds et les cuvettes classés zones non edificandi, est bien établi, si bien que le plan « Jaxaay » qui a été initié en 2005 par le président Wade constitue présentement un réel motif de satisfaction pour les sinistrés qui attendaient plutôt une solution meilleure de la part de Tanor Dieng. Tel un rêveur, le candidat de la coalition Bennoo Ak Tanor dit envisager également de renforcer les moyens de la police pour lutter contre l’insécurité au cas extraordinaire où il serait élu président de la République. C’est à se demander si le candidat de Bennoo version Tanor, n’est pas déphasé par rapport au concept de police de proximité initié par le gouvernement de l’alternance depuis 2000. En plus du recrutement massif des forces de sécurité, y compris les agents de la police municipale, dont mille deux cent (1200) ont été récemment réintégrés dans ce corps par le Ministère de l’Intérieur.
Mamadou SALL
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