Après Bercy l'an passé, c'est au tour de l'Élysée d'être la cible de cyberattaques. Selon Le Télégramme , deux attaques majeures ont touché les systèmes informatiques de la présidence au cours de ces derniers mois. La dernière attaque a eu lieu lors de la période de transition entre l'élection de François Hollande et son entrée en fonction le 15 mai.
Ces attaques informatiques ont été confirmées par la présidence. «Il y a eu une grosse attaque, mais bien avant qu'on arrive (...) A priori, cela remonte (...) en tout cas à plusieurs mois, explique-t-on à l'Elysée. Les services concernés ont géré» et «on n'a pas eu de soucis depuis». Pour l'auteur de l'enquête, Jean Guisnel, «c'est une pénétration dans les systèmes d'information, nécessitant une remise à plat complète des systèmes de l'Élysée», explique-t-il à Europe 1. Cette opération a, selon le quotidien breton, duré trois jours durant lesquels les services gouvernementaux ont vérifié et sécurisé les infrastructures touchées par l'attaque. Pour ne pas éveiller, l'ordre de mission était officiellement de «préparer la transition» avec la future équipe socialiste.
Si l'existence de ces attaques a également été confirmée au Figaro, les sources restent muettes quant à l'origine, l'ampleur et la cible précise de celles-ci. Tout au plus, les sources du Télégramme indiquent que ces intrusions proviennent «d'alliés» de la France, mais sans donner plus de détails. La Chine, accusée de s'en être pris au réseau du ministère de l'Économie l'an passé afin de récupérer des documents concernant l'organisation du G20, semble néanmoins être une piste écartée.
Un rapport sénatorial remis la semaine prochaine
«Ces cyberattaques rendues publiques ne sont malheureusement que le sommet de l'iceberg», rappelle sur son site le consultant en cybercriminalité Nicolas Caproni. Selon lui, ces fuites dans la presse «ne visent qu'à faire prendre conscience aux politiques, aux entreprises et aux particuliers que les cybermenaces sont quotidiennes et que l'État en est une cible privilégiée».
Le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel (la Gauche moderne) doit d'ailleurs remettre le 18 juillet un rapport sur la vulnérabilité des systèmes informatiques de l'État à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. «La coordination sur le sujet entre les différents ministères est trop faible, quand la porosité des systèmes est trop forte», explique-t-il au Télégramme.
Consciente du danger, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), chargée de protéger les infrastructures étatiques des cyberattaques, avait organisé l'an passé sur trois jours un exercice grandeur nature de «crise informatique majeure». Baptisé Piranet 2012, il visait à «tester la capacité de l'État à réagir et à se coordonner en cas d'attaques causant de graves dysfonctionnements des systèmes d'information de la nation».
Par lefigaro.fr
Ces attaques informatiques ont été confirmées par la présidence. «Il y a eu une grosse attaque, mais bien avant qu'on arrive (...) A priori, cela remonte (...) en tout cas à plusieurs mois, explique-t-on à l'Elysée. Les services concernés ont géré» et «on n'a pas eu de soucis depuis». Pour l'auteur de l'enquête, Jean Guisnel, «c'est une pénétration dans les systèmes d'information, nécessitant une remise à plat complète des systèmes de l'Élysée», explique-t-il à Europe 1. Cette opération a, selon le quotidien breton, duré trois jours durant lesquels les services gouvernementaux ont vérifié et sécurisé les infrastructures touchées par l'attaque. Pour ne pas éveiller, l'ordre de mission était officiellement de «préparer la transition» avec la future équipe socialiste.
Si l'existence de ces attaques a également été confirmée au Figaro, les sources restent muettes quant à l'origine, l'ampleur et la cible précise de celles-ci. Tout au plus, les sources du Télégramme indiquent que ces intrusions proviennent «d'alliés» de la France, mais sans donner plus de détails. La Chine, accusée de s'en être pris au réseau du ministère de l'Économie l'an passé afin de récupérer des documents concernant l'organisation du G20, semble néanmoins être une piste écartée.
Un rapport sénatorial remis la semaine prochaine
«Ces cyberattaques rendues publiques ne sont malheureusement que le sommet de l'iceberg», rappelle sur son site le consultant en cybercriminalité Nicolas Caproni. Selon lui, ces fuites dans la presse «ne visent qu'à faire prendre conscience aux politiques, aux entreprises et aux particuliers que les cybermenaces sont quotidiennes et que l'État en est une cible privilégiée».
Le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel (la Gauche moderne) doit d'ailleurs remettre le 18 juillet un rapport sur la vulnérabilité des systèmes informatiques de l'État à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. «La coordination sur le sujet entre les différents ministères est trop faible, quand la porosité des systèmes est trop forte», explique-t-il au Télégramme.
Consciente du danger, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), chargée de protéger les infrastructures étatiques des cyberattaques, avait organisé l'an passé sur trois jours un exercice grandeur nature de «crise informatique majeure». Baptisé Piranet 2012, il visait à «tester la capacité de l'État à réagir et à se coordonner en cas d'attaques causant de graves dysfonctionnements des systèmes d'information de la nation».
Par lefigaro.fr