« Le gouvernement demande au tribunal d’ordonner à Sentel de cesser immédiatement toute activité d’exploitation d’un réseau Gsm au Sénégal sous astreinte comminatoire, en même temps que le paiement de divers dommages intérêts », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Information et des Télécommunications. Le même document précise que « l’Etat du Sénégal vient de servir à Sentel et Millicom une assignation à comparaître devant le tribunal régional de Dakar depuis le 11 novembre 2008 ».
En fait, ce différend remonte aux premiers mois de l’alternative politique au Sénégal, lorsque le gouvernement dit avoir constaté que « Sentel et Millicom exploitaient une licence de télécommunications, au terme d’une concession en date du 03 juillet 1998 sans en avoir payé le prix, encore appelé droit d’entrée ». Le communiqué note d’ailleurs qu’« aucune trace de paiement au titre de l’attribution de cette licence ne fut trouvée, malgré les allégations de Sentel et Millicom affirmant le contraire, c’est-à-dire qu’elles avaient payé le prix de la licence ».
Et c’est le gouvernement avait laissé Sentel poursuivre ses activités, c’est parce que, explique le communiqué, « les sociétés exprimèrent le souhait de pouvoir continuer à opérer au Sénégal- ». « Elles obtinrent l’audience du chef de l’Etat. Les deux sociétés acceptèrent alors de payer un prix et demandèrent des négociations pour en fixer le montant afin de normaliser leur situation au Sénégal », ajoute la même source.
Cependant, en 2007, Sentel et Millicom à qui appartient Tigo sont invitées à la table des négociations. Objectif : fixer le prix que ces sociétés devaient payer pour continuer l’exploitation de la deuxième licence.
« Il apparaît clairement que Sentel et Millicom n’ont pas été de bonne foi dans tous leurs rapports avec l’Etat du Sénégal », semble se désoler le gouvernement. Suffisant alors pour saisir la justice. Parce que « Sentel n’avait plus de licence valable ».
En fait, ce différend remonte aux premiers mois de l’alternative politique au Sénégal, lorsque le gouvernement dit avoir constaté que « Sentel et Millicom exploitaient une licence de télécommunications, au terme d’une concession en date du 03 juillet 1998 sans en avoir payé le prix, encore appelé droit d’entrée ». Le communiqué note d’ailleurs qu’« aucune trace de paiement au titre de l’attribution de cette licence ne fut trouvée, malgré les allégations de Sentel et Millicom affirmant le contraire, c’est-à-dire qu’elles avaient payé le prix de la licence ».
Et c’est le gouvernement avait laissé Sentel poursuivre ses activités, c’est parce que, explique le communiqué, « les sociétés exprimèrent le souhait de pouvoir continuer à opérer au Sénégal- ». « Elles obtinrent l’audience du chef de l’Etat. Les deux sociétés acceptèrent alors de payer un prix et demandèrent des négociations pour en fixer le montant afin de normaliser leur situation au Sénégal », ajoute la même source.
Cependant, en 2007, Sentel et Millicom à qui appartient Tigo sont invitées à la table des négociations. Objectif : fixer le prix que ces sociétés devaient payer pour continuer l’exploitation de la deuxième licence.
« Il apparaît clairement que Sentel et Millicom n’ont pas été de bonne foi dans tous leurs rapports avec l’Etat du Sénégal », semble se désoler le gouvernement. Suffisant alors pour saisir la justice. Parce que « Sentel n’avait plus de licence valable ».