‘’Nous travaillerons avec beaucoup plus de visibilité à doter le ministère de moyens conséquents pour lui permettre d’atteindre les objectifs qui lui sont assignés pour répondre aux engagements du président de la République pour qu’on ne parle plus d’inondation au Sénégal dans les dix ans à venir’’, a-t-il dit.
M. Diallo répondait en séance plénière de l’Assemblée nationale aux interpellations des députés sur le budget 2013 alloué à ce nouveau département, créé suite au remaniement ministériel du 29 octobre dernier.
Le budget du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondation s’élève à 3,969 milliards francs CFA pour l’exercice 2013, selon le rapport de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.
‘’Le budget a été fait dans un contexte où les budgets étaient déjà terminés et nous avons été obligés de travailler à trouver quelque chose à ce niveau’’, a indiqué le ministre délégué chargé du Budget, qui a rappelé le contenu du rapport de la Commission des finances de l’Assemblée nationale.
‘’Nous serons obligés de retrancher plus de 8 milliards sur le budget du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement concernant le volet de la gestion des eaux pluviales, (pour) ce nouveau ministère qui porterait le budget d’investissement de 10 milliards’’, a révélé Abdoulaye Daouda Diallo.
Il a par ailleurs rassuré la représentation nationale sur le respect des promesses du gouvernement. ‘’C’est un engagement pris en Conseil présidentiel et les inondations ont attiré l’intérêt de l’autorité supérieure qui est le président de la République.’’
‘’Cette année pour le programme d’urgence, c’est plus de 66 milliards qui sont prévus à cet effet. Nous retrouverons nécessairement des zones qu’il faudra dans tous les cas évacuer parce que ce sont des zones que nous ne pouvons pas sauver’’, a-t-il ajouté.
Le ministre du Budget a également répondu à l’interpellation du député Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire libéral, qui a demandé la destination des fonds qui étaient logés au Sénat à la suite de sa suppression, en septembre dernier.
‘’Au moment de sa suppression, le Sénat comptait encore dans ses livres un montant de 2,7 milliards non engagés sur les 7 milliards qui ont étaient votés en tout début d’année 2012. Ces montants naturellement ont été réaffectés à la lutte contre les inondations’’, a-t-il expliqué.
‘’Pour l’année 2013, a-t-il annoncé, effectivement c’est un montant qui nous a permis de doter le budget de ce ministère déjà pour ces 7 milliards qui étaient prévus à ce niveau. Là, l’utilisation étant faite, ce sont deux milliards qui restaient en crédits disponibles ont été réaffectés.’’
Le ministre du Budget a rappelé le contexte de la création de ce ministère destiné à ‘’lutter efficacement contre les inondations une bonne fois pour toute’’, justifiant la mise en place du grand plan décennal de lutte contre les inondations où il a été décidé de mettre 750 milliards pour enrayer ce phénomène.
‘’De 2007 à 2012, a-t-il relevé, il y a eu un montant de plus de 77 milliards qui a été injecté dans la lutte contre les inondations et, comme par hasard, chaque année, nous avons l’impression que nous sommes dans une répétition.’’
Pour M. Diallo, cet investissement ‘’n’était pas une opération viable’’. ‘’Nous ne pouvons pas à chaque année mettre des montants sur les inondations, à la limite des fonds perdus, le temps de sauver l’année’’, a-t-il déploré.
FD/SAB
M. Diallo répondait en séance plénière de l’Assemblée nationale aux interpellations des députés sur le budget 2013 alloué à ce nouveau département, créé suite au remaniement ministériel du 29 octobre dernier.
Le budget du ministère de la Restructuration et de l’Aménagement des zones d’inondation s’élève à 3,969 milliards francs CFA pour l’exercice 2013, selon le rapport de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.
‘’Le budget a été fait dans un contexte où les budgets étaient déjà terminés et nous avons été obligés de travailler à trouver quelque chose à ce niveau’’, a indiqué le ministre délégué chargé du Budget, qui a rappelé le contenu du rapport de la Commission des finances de l’Assemblée nationale.
‘’Nous serons obligés de retrancher plus de 8 milliards sur le budget du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement concernant le volet de la gestion des eaux pluviales, (pour) ce nouveau ministère qui porterait le budget d’investissement de 10 milliards’’, a révélé Abdoulaye Daouda Diallo.
Il a par ailleurs rassuré la représentation nationale sur le respect des promesses du gouvernement. ‘’C’est un engagement pris en Conseil présidentiel et les inondations ont attiré l’intérêt de l’autorité supérieure qui est le président de la République.’’
‘’Cette année pour le programme d’urgence, c’est plus de 66 milliards qui sont prévus à cet effet. Nous retrouverons nécessairement des zones qu’il faudra dans tous les cas évacuer parce que ce sont des zones que nous ne pouvons pas sauver’’, a-t-il ajouté.
Le ministre du Budget a également répondu à l’interpellation du député Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire libéral, qui a demandé la destination des fonds qui étaient logés au Sénat à la suite de sa suppression, en septembre dernier.
‘’Au moment de sa suppression, le Sénat comptait encore dans ses livres un montant de 2,7 milliards non engagés sur les 7 milliards qui ont étaient votés en tout début d’année 2012. Ces montants naturellement ont été réaffectés à la lutte contre les inondations’’, a-t-il expliqué.
‘’Pour l’année 2013, a-t-il annoncé, effectivement c’est un montant qui nous a permis de doter le budget de ce ministère déjà pour ces 7 milliards qui étaient prévus à ce niveau. Là, l’utilisation étant faite, ce sont deux milliards qui restaient en crédits disponibles ont été réaffectés.’’
Le ministre du Budget a rappelé le contexte de la création de ce ministère destiné à ‘’lutter efficacement contre les inondations une bonne fois pour toute’’, justifiant la mise en place du grand plan décennal de lutte contre les inondations où il a été décidé de mettre 750 milliards pour enrayer ce phénomène.
‘’De 2007 à 2012, a-t-il relevé, il y a eu un montant de plus de 77 milliards qui a été injecté dans la lutte contre les inondations et, comme par hasard, chaque année, nous avons l’impression que nous sommes dans une répétition.’’
Pour M. Diallo, cet investissement ‘’n’était pas une opération viable’’. ‘’Nous ne pouvons pas à chaque année mettre des montants sur les inondations, à la limite des fonds perdus, le temps de sauver l’année’’, a-t-il déploré.
FD/SAB
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
