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« L’Etat risque de transformer nos soldats en de vulgaires bandes armées »

Ibrahima Sène n’a pas la langue de sa poche. Dans cette interview, il revient largement sur les incidents de Kédougou, les causes et les risques d’embrasement de la situation. Pour lui, la faute revient au pouvoir, qui se met dans l’illégalité la plus totale.


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Janvier 2009 à 13:34 | | 1 commentaire(s)|

« L’Etat risque de transformer nos soldats en de vulgaires bandes armées »
Certains responsables libéraux accusent l’opposition d’être derrière ce qui se passe à Kédougou. Quel est votre commentaire par rapport à ces accusations ? Les Sénégalais savent que ces accusations sont fallacieuses. Le pouvoir lance ces accusations, cherche des boucs-émissaires pour masquer son incapacité à faire face aux problèmes que rencontrent les Sénégalais. En ce qui concerne les évènements à Kédougou, les autorités, qu’elles soient nationales ou locales, étaient bien au courant du projet de marche que deux Collectifs de Kédougou voulaient organiser. Il y a d’abord, le Collectif des ressortissants de Kédougou dans lequel vous trouvez l’Amicale des étudiants ressortissants de Kédougou, l’Organisation pour la réinsertion des anciens militaires, des syndicalistes, des commerçants, les jeunes, les femmes comme les organisations de la société civile, bref toutes les composantes organisées de la population. C’est un collectif qu’on peut dire véritablement populaire. Le deuxième collectif regroupe des cadres ressortissants de trois communautés rurales du département. Ces trois communautés rurales sont victimes de l’attribution de 80 000 ha de leurs terres dans lesquelles, ils exerçaient des activités d’agriculture, d’élevage et de chasse, que le pouvoir a octroyés à un Espagnol, dans le cadre de ce qu’on appelle le projet Lanka. Un projet de parc animalier et d’hôtels cinq étoiles. Ces ressortissants qui sont à Dakar et à l’étranger avaient décidé eux-aussi, après avoir contacté toutes les autorités sur leurs préoccupations, de se battre pour faire la lumière sur ce qu’ils ont appelé une abomination. Car, comment peut-on, du jour au lendemain, prendre 80 000 ha pour les remettre à un étranger, sans discuter avec les populations concernées pour qu’elles connaissent quel serait l’impact économique, environnemental et social d’une telle expropriation sur leur existence et leur devenir ? Ils avaient décidé de descendre sur Kédougou pour rencontrer les autorités locales et organiser un rassemblement. A la veille de la manifestation, selon les informations rapportées par les radios et confirmées par les contacts que nous avons à Kédougou, toutes les radios communautaires ont passé le mot d’ordre de marche pacifique en direction de la préfecture. Ni la préfecture, ni la gouvernance n’a interdit la marche. Quand les deux collectifs ont entamé la marche, il n’y avait rien, tout se passait bien jusqu’à ce que les forces de sécurité de là bas ont tiré sur la population, avec mort d’hommes. Au départ donc, les populations n’avaient donc avec intention de violence ?

Exactement. C’est quand il y a eu mort d’hommes que les populations, excédées, ont commencé à tout ravager sur leurs passages. Le gouverneur, le préfet, et toutes les autorités locales se sont réfugiés au camp militaire. Voilà des autorités qui ne pensaient pas que la manifestation pouvait réunir autant de monde. Elles l’avaient négligée, parce que tout simplement, elles étaient convaincues que la manifestation allait réunir trois pelés et quelques tondus. Elles étaient persuadées qu’il n’y aura pas beaucoup de monde. Dans ces collectifs là, il faut dire que tous les partis politiques présents à Kédougou, y sont membres, y compris les militants de base du Pds. D’ailleurs, les militants de base du Pds à Kédougou sont vraiment particuliers, parce que, lors des consultations citoyennes pour les Assises nationales, ils y ont participé, malgré la position de leur parti et de leurs dirigeants locaux comme nationaux. Donc, le pouvoir local avait minimisé la chose, et devant la foule, les forces de sécurité ont perdu leur sang froid et ont tiré.

N’avez-vous cependant pas eu le sentiment que les populations sont allées trop loin ?

Maintenant, il est déplorable que par la négligence et l’insouciance des autorités de la République, qu’un évènement pareil se soit produit au Sénégal, et particulièrement dans cette localité, où les gens sont très accueillants. Figurez-vous bien que dans les autres localités d’Afrique où les gens sentent que leurs ressources naturelles sont pillées au profit d’étrangers, quel est leur comportement ? Ils font le kidnapping des ressortissants étrangers qui travaillent dans les compagnies étrangères pour faire prévaloir leurs revendications. Les populations de Kédougou n’ont pas fait cela. Elles ont compris que les étrangers qui sont là-bas, sont venus pour gagner leur vie, et que les vrais responsables de leurs frustrations, ce sont les autorités. Elles sont victimes de discrimination dans l’emploi. Leurs terres sont expropriées au profit d’un étranger. Les retombées économiques qu’on leur avait promises dans le cadre du Fonds social minier, elles ne les voient pas. J’ai entendu Babacar Gaye, directeur du Cabinet politique du chef de l’Etat, dire que Dansokho raconte des histoires à propos du Fonds social minier, dont il nie l’existence. C’est lui qui raconte des histoires, puisqu’ il y a bel et bien un Fonds social minier, logé, non pas à la présidence, mais au ministère des Mines, et géré par le directeur de cabinet. Il ne faut pas donc qu’il raconte des histoires. C’est un Fonds social de trois milliards. Mais les ressortissants de Kédougou ne connaissent, ni les tenants, ni les aboutissants de sa gestion. Tout cela a contribué à mettre les gens dans la rue. Au lieu de calmer la situation, le pouvoir rentre dans l’illégalité la plus totale. Il expédie l’armée là-bas pour maintenir l’ordre. Ce qui est une violation totale des règles qui régissent l’utilisation de l’armée en matière de maintien de l’ordre. Parce que pour que l’armée soit utilisée en matière de maintien de l’ordre, il faut qu’il ait un décret présidentiel proclamant l’état de siège, ou l’état d’urgence. Jusqu’ici aucun décret n’a été pris dans ce sens. Il n’y a même pas d’arrêté des autorités locales proclamant un couvre feu. Or, même dans le cas d’un couvre feu, c’est pour la nuit, et non pour la journée. Donc, en dépit de tous les textes qui régissent l’utilisation de l’armée, le pouvoir a envoyé les soldats pour semer la terreur au sein des populations. Mieux, on a procédé à des interpellations, à des violations de domicile, comme ce fut le cas chez Dansokho, secrétaire général du Parti de l’Indépendance et du Travail. Des soldats ont même violenté son cousin qu’ils ont trouvé sur place, et ont défoncé des portes des maisons pour procéder à des fouilles illégalement. Car, tout le monde sait, que sans mandat du juge, on ne peut pas procéder à des violations de domicile de cette manière. Donc ce qu’ils ont fait à Kédougou, c’est dans l’illégalité la plus totale. Et quand j’entends le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur dire qu’il faudra que force reste à la loi à Kédougou, c’est eux qui ont violé la loi.

Est-ce qu’il y a des solutions qui peuvent être envisagées par rapport à cette situation ?

Il y a des solutions, mais il faut que les autorités acceptent qu’elles ont mal géré l’expression du mécontentement populaire. La solution, c’est quoi ? Ce sont les populations elles-mêmes qui l’ont trouvée. D’abord, qu’on libère les gens arrêtés arbitrairement, deuxièmement, que l’on ouvre des négociations autour de leurs revendications sur l’emploi et les terres, troisièmement, que l’on ouvre des enquêtes pour situer les responsabilités sur les tueries. C’est cela qui est la voie la plus royale pour apaiser. Or, le pouvoir dit que tant qu’il n’aura pas récupéré les armes volées, il ne pourra pas libérer les gens. Je pense que les autorités ont perdu la raison. Car, si des gens ont dérobé des armes, c’est parce qu’ ils se sentent en insécurité. Si tu continues à créer l’insécurité pourquoi, ils vont te remettre les armes dérobées ? Tant que les autorités continueront à dire que ," si on ne récupère pas les armes dérobées, on ne va pas libérer les gens arrêtés", Kédougou ne connaîtra pas de sitôt l’apaisement tant souhaité par les Sénégalais. Les autorités vont créer des situations très graves. Parce que si les gens détiennent les armes, et les anciens militaires sont indexés par le pouvoir, l’on risque, s’ils les détiennent, de les forcer à rentrer dans le maquis, et on crée une situation très grave. Car tout le monde connaît la configuration géographique de Kédougou. Donc, il faut nécessairement que les démocrates et les républicains de ce pays condamnent le plus énergiquement possible la violation des droits et des libertés des populations de Kédougou, parce que la répression qu’elles ont subies est illégale et crée un précédent extrêmement grave. On ne peut pas expédier l’armée comme çà dans une localité, sans prendre les précautions légales. Il y a un grave risque de transformation de notre armée de réputation républicaine, en de vulgaires bandes armées au service d’un clan, pour semer la terreur et la désolation au sein des populations, comme cela se produit tristement un peu partout en Afrique.

Apparemment, l’Etat est débordé, il y a eu Guédiawaye, ensuite Kédougou. Est-ce qu’il n’y a pas un risque d’embrasement de cette situation ?

Ecoutez, les risques d’embrasement sont dus au comportement de l’Etat. Ce qui s’est passé à Guédiawaye, comme ce qui s’était passé avec les ambulants, et comme ce qui se passe à Kédougou et à Diass, les autorités étaient au courant bien avant. Les services de renseignement ont fait leur boulot. Puisque Abdoulaye Wade n’était pas là, et dans ce pays, c’est lui qui décide de tout, aucune autre autorité n’a pu tenir compte des avertissements. C’est cela le danger de l’excessive concentration du pouvoir entre ses mains. Tant que ce n’est pas Abdoulaye Wade qui décide, personne ne réagit. Les risques d’embrasement, ce sont eux qui les créent en interdisant aux populations le droit de manifester. Les populations ont le droit de manifester. Tant que les autorités continueront à interdire aux populations l’exercice de ce droit constitutionnel, le Sénégal ne sera pas à l’abri d’un embrasement général. J’ai entendu des gens à Guédiawaye dire que si on leur interdit une prochaine fois le droit d’organiser une assemblée générale, ou une marche pacifique, ils vont passer outre l’interdiction.

Est-ce que finalement vous n’essayez pas de récupérer ces évènements ?

Comment peut on imaginer un seul instant pouvoir manipuler la volonté des citoyens de prendre en main leur destin ? Ceux qui le pensent ou s’aventurent à l’essayer ne manqueront pas de se heurter au courroux des populations, comme le pouvoir en fait l’amère expérience. Les populations veulent que le coût de la vie soit à leur portée, qu’elles puissent se soigner et se loger décemment, que leurs enfants puissent étudier le plus normalement du monde, et que l’on cesse de spolier leur patrimoine foncier, immobilier, forestier et halieutique. Les diverses manifestations qu’elles organisent expriment leur détermination à trouver des solutions idoines à leurs préoccupations. Gare donc à ceux qui croient qu’ils peuvent les détourner de leurs objectifs pour assouvir leurs propres ambitions. On ne manipule pas un peuple debout.

Certains responsables politiques comme Talla Sylla pensent que si la question de leadership n’est pas réglée pour permettre à l’opposition de se présenter unie aux élections, elle n’a aucune chance de l’emporter face au pouvoir. Qu’en pensez-vous ?

De quelles élections s’agit-il ? Des prochaines locales de mars 2009, ou des présidentielles de 2012 ? La question du leadership de l’opposition se pose t’elle pour les locales ? Je pense que non. Or, les élections locales sont la clef de voûte du sort du pouvoir de Wade, bien avant la mise en jeu de son fauteuil en 2012. Si Wade gagne la majorité qualifiée aux élections locales, aucun leader de l’opposition ne sera en mesure de l’empêcher de dérouler son programme pour sa succession par son fils. Il lui sera aisé, de le faire élire, grâce au suffrage universel indirect par un collège électoral composé de son Parlement et de sa majorité d’élus locaux. Cela lui sera d’autant plus facile que son fils se fera "élire maire de Dakar". Dans ces conditions, la question de leadership de l’opposition devient sans objet pour ce type d’élection présidentielle. C’est en tenant compte de ces considérations, que je pense prématuré de poser la question de leadership de l’opposition au moment où il est crucial de réunir toutes les forces, au niveau de chaque collectivité locale, pour empêcher Wade de réussir un nouveau hold-up électoral auquel il travaille sans relâche, en n’hésitant même pas de modifier le code électoral à trois mois des élections pour atteindre son but. Et s’il réussit son coup, la question du leadership de l’opposition devient sans objet. Donc au lieu de dresser, comme Don Quichotte, des moulins à vent pour sonner la charge sur eux, travaillons à unir nos bases respectives pour le seul objectif qui vaille, faire échec à Wade dés Mars 2009.

Sur le plan économique, il y a la question de la dette intérieure, quel tableau de la situation, dressez-vous ?

La dette intérieure du Sénégal se chiffre officiellement par le pouvoir devant le Fmi à 174 milliards d’arriérés dus dans l’exécution normale du budget, 50 milliards d’arriérés au titre des comptes spéciaux du Trésor, 74 milliards de dépenses hors budget, dont 31 milliards au titre des Agences (c’est certainement pour cela que l’ex-président de l’Assemblée nationale a eu des problèmes à propos de l’audition des autorités de l’Anoci par cette Institution). Cela fait donc un montant de 298 milliards, alors que le pouvoir n’a programmé d’éponger ses dettes d’ici fin Janvier 2009 que pour 174 milliards !!! Cependant, dans les arriérés de la dette intérieure, les arriérés de l’Etat en matière de salaires, de cotisations sociales ou au titre des entreprises publiques, comme la Sotrac et Dakar Dem-Dikk, ne sont pas pris en compte. Ce sont seules les dépenses matérielles de fonctionnement et d’investissement qui sont prises en compte. Les bailleurs et le pouvoir ne s’intéressent qu’au contentieux avec les employeurs et ignorent royalement le contentieux avec le monde du travail. C’est donc aux syndicats de faire prévaloir leur contentieux social qui risque de faire les frais de la crise. Contrairement à l’opinion que le Fmi, la Banque mondiale et le pouvoir veulent faire prévaloir, l’économie du Sénégal est plombée, non pas seulement par les arriérés de la dette intérieure de l’Etat, mais aussi par les coûts des facteurs techniques de production (électricité), et la faiblesse du pouvoir d’achat des ménages. En effet, selon la Note de conjoncture de la Direction de la planification et des études économiques ( Dpee), publiée en novembre 2008, les arriérés de la dette ne sont particulièrement contraignants que pour les BTP, alors que le coût des facteurs et la faiblesse du pouvoir d’achat le sont pour le secteur industriel, commercial et les services. Le gouvernement et ses bailleurs de fonds ont donc tout faux en faisant croire qu’en payant la dette publique par un accroissement de la dette extérieure, et la hausse du coût de la vie et de l’électricité, l’économie sénégalaise va renouer avec la croissance et créer des emplois. En effet, tant que les coûts de production de l’industrie et des services ne seront pas compétitifs, et tant que le pouvoir d’achat des ménages ne crée pas un marché national porteur, le règlement de la dette intérieure ne pourra que restaurer la trésorerie des entreprises, sans leur ouvrir de réelles perspectives d’activité. Il ne suffit donc pas de payer la dette intérieure par un endettement extérieur et le bradage de l’hotel Meridien Président et les actions flottantes de la Sonatel. Il faut accompagner cela par une baisse de l’électricité et une augmentation du pouvoir d’achat. Mais cela est impossible sans une forte réduction du train de vie de l’Etat, et la suspension des investissements non indispensables dans le budget 2009. C’est ainsi qu’il faut supprimer dans le budget de fonctionnement, les augmentations prévues en 2009 pour la Présidence pour 9,3 milliards, pour l’ Assemblée nationale pour 3,6 milliards, pour le Sénat pour 2,3 milliards, pour la Primature pour 2,1 milliards et pour les Affaires étrangères pour 3,3 milliards. Cela ferait une économie de 20,6 milliards : dans le budget d’investissement, les 15 milliards prévus pour la fête de l’Indépendance, les 21 milliards prévus pour "l’ entretien des routes" puisqu’il est déjà budgétisé, le même montant pour le "fonds routier" destiné aussi à "l’entretien des routes, les 8,5 milliards pour " l’acquisition de nouveaux postes diplomatiques", et les 2,7 milliards pour "l’acquisition de terrains et d’immeubles" ; dans l’investissement des Agences, les 16,4 milliards prévus pour l’Anoci, puisque celle ci est dissoute à partir du 31 décembre 2008. Ainsi les économies totales possibles dans le budget d’investissement se chiffrent à 63,6 milliards. Cela fait une économie totale dans le budget 2009 de 84,6 milliards. !!! Une pareille économie budgétaire aurait permis d’éviter à notre pays de s’endetter auprès de la France pour 82 milliards au taux d’intérêt non concessionnel de 6,5 %. Ces 84,6 milliards d’économie budgétaire peuvent aussi constituer une niche pour accompagner l’endettement extérieur déjà obtenu, en finançant la baisse du coût de l’électricité et celle des prix de consommation courante, pour créer un marché porteur à nos entreprises. Ces économies budgétaires devront dans le moyen terme être renforcées par une politique de retour des capitaux planqués dans les banques étrangères, dont le montant ,pour la seule année 2007, est estimé par la Banque de France dans son "rapport sur la Zone franc" à 1600 milliards de dollars, soit 800 000 milliards de Fcfa !!! Le Fmi, la Banque mondiale et la France sont absolument au courant de cette grave hémorragie que subit notre économie, et ferment leurs yeux dessus, tout en nous tympanisant de mots d’ordre de "bonne gouvernance" !!! Les victimes d’une telle mal gouvernance sont aussi les paysans, dont la production d’arachide ne trouve pas preneur, faute de financement de la collecte. Ainsi qu’il pleuve ou non, nos agriculteurs sont acculés à une ruine programmée par l’Etat soutenu par la Banque mondiale qui interdit tout soutien de l’Etat au financement de la collecte . C’est donc contre la destruction de notre tissu économique, et l’aggravation de la pauvreté qui s’est élargie aux couches moyennes, que les populations luttent et l’expriment par des marches pacifiques pour amener le pouvoir à infléchir sa politique ou se démettre. C’est pour cela, de plus en plus, elles n’acceptent plus que le pouvoir leur refuse d’exercer ce droit constitutionnel, ni de confisquer, par des manipulations frauduleuses, l’expression de leur suffrage. Avec la crise financière de l’Etat, le Sénégal est véritablement à la croisée des chemins.

source nettali

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1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 01/01/2009 21:33 | Alerter
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Il y a des actes plus inciviques.

On recherche aussi Robert Meissa WAde plus connu sous le nom de karim et son acolyte Khalifa NiAsse.

Ils sont les propriétaires de la virtuelle compagnie zam zam.

Ces deux vampires ont bien sucé le sang de pélerins .

Même avec le mépris pour Ubu Wade et sa clique de cancres, j'ai tout de même écouté son discours à l'adresse des sénégalais.


J'ai surtout retenu des inepties et des grosses fautes de langage ...

Ubu Wade prend les Sénégalais pour des tocards comme Robert Meïssa karim Wade son fils !



" . .. il y a eu la généralisation des prix produits alimentaires qui a durement éprouvé les pays importateurs de pétrole et de produits alimentaires..."




Uba wade dixit ..................tchey ! sic !



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