Le Secrétariat Exécutif National (SEN) vient de parachever des pratiques qui sont aux antipodes des valeurs qui animent tout militant engagé de manière désintéressée pour le seul rayonnement du Sénégal.
La décision visant à rétrograder le coordonnateur national du parti souffre de plusieurs dysfonctionnements.
Notre combat vise à faire respecter les règles de droit qui constituent le soubassement de l’APR. Les statuts du parti disposent que le coordonnateur national est nommé par le président. C’est ce dernier qui est le seul habilité à le destituer. En l'espèce il convient de respecter le parallélisme des formes. Cela signifie tout simplement que pour nommer le coordonnateur national le Président n'a pas sollicité l'avis du SEN. Par conséquent pour le destituer il n’avait pas besoin du SEN.
Les statuts confèrent au Président un pouvoir discrétionnaire en matière de nomination et de destitution du coordonnateur national. Un pouvoir discrétionnaire est un pouvoir qu'on assume seul et sans partage. En matière de sanction le SEN apprécie et sanctionne l'activité du bureau politique. Il n'a aucune prérogative en matière de destitution du coordonnateur national. De plus, nous sommes surpris par le communiqué du SEN car aucun paragraphe tiré des statuts, du règlement intérieur, des textes n'a été cité pour motiver sa position. L'absence de motivation quant à la décision prise prouve encore une fois de plus que les règles régissant le fonctionnement de notre parti ont été bafouées. Cet acte de destitution du coordonnateur national est entaché d'irrégularité du fait de l'intervention du SEN dans le processus décisionnel.
Cette machination est tout simplement une décision orchestrée par des apprentis juristes et de personnes mal intentionnées qui s'activent autour du Président de la République pour enterrer politiquement le coordonnateur national.
Par le non respect des règles du parti un signal fort est adressé aux militants qui sauront l'interpréter avec clairvoyance, lucidité et parcimonie.
Dans sa décision " le SEN exhorte les militants et responsables de l'Alliance Pour la République à amplifier la dynamique d'unité et d’ouverture (...)", ce que ne cesse de faire notre camarade ABC.
Hélas l'histoire semble se répéter avec un SEN juge et partie qui est l'essence, la quintessence même d'une décision partiale. La décision du SEN à l'unanimité via un communiqué ne peut en aucun cas être impartiale considérant que ses membres sont nommés par le Président. Le caractère indépendant de ses membres est sérieusement remis en question. Les membres du SEN ont les mains liées du fait de leur nomination par le Président du parti. Dans ces conditions il est difficile de dire le droit de surcroît lorsque le Président de la République et le chef du parti ne constituent la seule et même entité.
En somme, toute décision qui relève de près ou de loin du SEN concernant le coordonnateur national est illégale, d’autant plus qu’aucune convocation n’a été préalablement envoyé à l’intéressé.
Monsieur le Président de la République et chef de l’APR son excellence Macky SALL, nous vous demandons officiellement de faire preuve d'équité en retirant votre décision avant de programmer définitivement l'implosion ou la mort du parti par des querelles de positionnement sans fin.
Un Républicain est un légaliste et un légaliste a pour leitmotiv «le texte, rien que le texte et tout le texte ».
Enfin, nous venons d'apprendre que notre camarade ABC sera traduit devant le conseil de discipline. L'article 28 du règlement intérieur du parti prévoit que les sanctions sont graduelles, et que l'exclusion est la dernière sanction qui peut être prononcée. Faisons juste une application stricte des textes et bannissons toutes tentatives d'opportunisme.
Le principe du contradictoire sera t-il respecté? Les droits de l’intéressé le seront-ils, au regard des textes?
Il est important tout de même de préciser que le conseil de discipline est un organe qui n'existe pas dans les statuts, ni dans le règlement intérieur du parti.
Qui est chargé de définir sa composition? Comment sont désignés ses membres? Quelles sont les procédures à respecter en cas de sanction?
En l'espèce, il s'agit d'un vide juridique et il serait de bon aloi de commencer par la création de cet organe en fixant clairement les procédures applicables si l'on veut ancrer la transparence et la confiance dans le parti.
Chers militants, nous ne pouvons plus comme des moutons de panurge cautionner ces pratiques qui ne sont plus d'époque. Chaque militant de l'APR de son côté a contribué tant soit peu à l'élection du Président Macky SALL à la magistrature suprême. Notre rôle est aussi de l'alerter car les guerres internes vont encore nous affaiblir et nous éloigner de nos objectifs. Le fait de perdre ne se reste un militant est regrettable et dommageable pour le parti à fortiori un cadre de l'envergure de ABC.
Nous voudrons solliciter l'implication de l'ensemble des militants pour tourner la page malgré les traumatismes liés à la destitution brutale et sans concertation du coordonnateur national.
Il en est ainsi de la politique partout dans le monde. C'est en tirant les enseignements de notre passé récent que nous pouvons envisager la synergie de toutes les forces vives de notre parti. Cette unité retrouvée sera la victoire du Président Macky SALL, des responsables et des militants de l'APR et tous ceux qui ont en charge le destin du SÉNÉGAL.
Très sincèrement, nous ne pensons pas qu'il soit judicieux pour l'ex coordonnateur national de répondre à une convocation d'une commission de discipline fantôme créée de toute pièce dans le seul but de l'humilier car nous savons que le SEN a déjà scellé le sort du camarade ABC.
La composition du conseil de discipline (M’baye N'Diaye, Benoît Sambou, Abdou Bow etc...) est encore une fois de plus irrégulière.
On peut évincer ABC de son poste de coordonnateur du parti mais l'histoire retiendra qu'il a validé les actes fondateurs lors du congrès et figure parmi les trois personnes les plus importantes du parti conformément au récépissé déposé lors de sa création.
A notre humble avis, le seul organe capable de prendre des mesures à l'égard d’ABC compte tenu de son rang et de sa légitimité historique dans le parti est le conseil national. En effet, le conseil national est un organe souverain et collégial composé de représentants des délégations nationales, de la délégation des sénégalais de l'extérieur, des organisations affiliées, des parlementaires, de l'ensemble des membres des instances du parti, des présidents de conseil régional et maires membres du parti. Seule une décision du conseil national qui est parfois un organe d'appel pourrait revêtir un caractère légitime à condition de tenir compte de la graduation de la sanction après un débat contradictoire.
Le plus simple chers fondateurs de l'APR, est de vous retrouver en tête à tête comme des « Jambars » (Macky SALL/ABC) et de vider définitivement tous les points de divergence dans le seul intérêt du parti et ainsi redonner aux militants toute leur fierté d’appartenir à cette formation politique. Nul ne peut prospérer dans la division et les projets machiavéliques. Il est toujours possible de bien faire dans la mesure où nous avons un destin commun matérialisé par ce couple mythique qui a porté le parti au sommet de la pyramide politique.
Positionnons son excellence Macky SALL pour un Sénégal qui gagne et ABC en sentinelle de l'APR, en ordre de bataille pour remporter les prochaines joutes électorales.
Il ne s'agit point d'un débat de personnes, mais d'un débat d'idées qui engage l'avenir de l'APR pour rendre efficiente la rupture tant prônée par le yoonu yokuté qui doit devenir une réalité de tous les jours si l'on veut inscrire définitivement le SENEGAL sur l'échiquier des pays émergents.
La Cellule communication des ABCdaires
Fait à Paris le 16 novembre 2013
La décision visant à rétrograder le coordonnateur national du parti souffre de plusieurs dysfonctionnements.
Notre combat vise à faire respecter les règles de droit qui constituent le soubassement de l’APR. Les statuts du parti disposent que le coordonnateur national est nommé par le président. C’est ce dernier qui est le seul habilité à le destituer. En l'espèce il convient de respecter le parallélisme des formes. Cela signifie tout simplement que pour nommer le coordonnateur national le Président n'a pas sollicité l'avis du SEN. Par conséquent pour le destituer il n’avait pas besoin du SEN.
Les statuts confèrent au Président un pouvoir discrétionnaire en matière de nomination et de destitution du coordonnateur national. Un pouvoir discrétionnaire est un pouvoir qu'on assume seul et sans partage. En matière de sanction le SEN apprécie et sanctionne l'activité du bureau politique. Il n'a aucune prérogative en matière de destitution du coordonnateur national. De plus, nous sommes surpris par le communiqué du SEN car aucun paragraphe tiré des statuts, du règlement intérieur, des textes n'a été cité pour motiver sa position. L'absence de motivation quant à la décision prise prouve encore une fois de plus que les règles régissant le fonctionnement de notre parti ont été bafouées. Cet acte de destitution du coordonnateur national est entaché d'irrégularité du fait de l'intervention du SEN dans le processus décisionnel.
Cette machination est tout simplement une décision orchestrée par des apprentis juristes et de personnes mal intentionnées qui s'activent autour du Président de la République pour enterrer politiquement le coordonnateur national.
Par le non respect des règles du parti un signal fort est adressé aux militants qui sauront l'interpréter avec clairvoyance, lucidité et parcimonie.
Dans sa décision " le SEN exhorte les militants et responsables de l'Alliance Pour la République à amplifier la dynamique d'unité et d’ouverture (...)", ce que ne cesse de faire notre camarade ABC.
Hélas l'histoire semble se répéter avec un SEN juge et partie qui est l'essence, la quintessence même d'une décision partiale. La décision du SEN à l'unanimité via un communiqué ne peut en aucun cas être impartiale considérant que ses membres sont nommés par le Président. Le caractère indépendant de ses membres est sérieusement remis en question. Les membres du SEN ont les mains liées du fait de leur nomination par le Président du parti. Dans ces conditions il est difficile de dire le droit de surcroît lorsque le Président de la République et le chef du parti ne constituent la seule et même entité.
En somme, toute décision qui relève de près ou de loin du SEN concernant le coordonnateur national est illégale, d’autant plus qu’aucune convocation n’a été préalablement envoyé à l’intéressé.
Monsieur le Président de la République et chef de l’APR son excellence Macky SALL, nous vous demandons officiellement de faire preuve d'équité en retirant votre décision avant de programmer définitivement l'implosion ou la mort du parti par des querelles de positionnement sans fin.
Un Républicain est un légaliste et un légaliste a pour leitmotiv «le texte, rien que le texte et tout le texte ».
Enfin, nous venons d'apprendre que notre camarade ABC sera traduit devant le conseil de discipline. L'article 28 du règlement intérieur du parti prévoit que les sanctions sont graduelles, et que l'exclusion est la dernière sanction qui peut être prononcée. Faisons juste une application stricte des textes et bannissons toutes tentatives d'opportunisme.
Le principe du contradictoire sera t-il respecté? Les droits de l’intéressé le seront-ils, au regard des textes?
Il est important tout de même de préciser que le conseil de discipline est un organe qui n'existe pas dans les statuts, ni dans le règlement intérieur du parti.
Qui est chargé de définir sa composition? Comment sont désignés ses membres? Quelles sont les procédures à respecter en cas de sanction?
En l'espèce, il s'agit d'un vide juridique et il serait de bon aloi de commencer par la création de cet organe en fixant clairement les procédures applicables si l'on veut ancrer la transparence et la confiance dans le parti.
Chers militants, nous ne pouvons plus comme des moutons de panurge cautionner ces pratiques qui ne sont plus d'époque. Chaque militant de l'APR de son côté a contribué tant soit peu à l'élection du Président Macky SALL à la magistrature suprême. Notre rôle est aussi de l'alerter car les guerres internes vont encore nous affaiblir et nous éloigner de nos objectifs. Le fait de perdre ne se reste un militant est regrettable et dommageable pour le parti à fortiori un cadre de l'envergure de ABC.
Nous voudrons solliciter l'implication de l'ensemble des militants pour tourner la page malgré les traumatismes liés à la destitution brutale et sans concertation du coordonnateur national.
Il en est ainsi de la politique partout dans le monde. C'est en tirant les enseignements de notre passé récent que nous pouvons envisager la synergie de toutes les forces vives de notre parti. Cette unité retrouvée sera la victoire du Président Macky SALL, des responsables et des militants de l'APR et tous ceux qui ont en charge le destin du SÉNÉGAL.
Très sincèrement, nous ne pensons pas qu'il soit judicieux pour l'ex coordonnateur national de répondre à une convocation d'une commission de discipline fantôme créée de toute pièce dans le seul but de l'humilier car nous savons que le SEN a déjà scellé le sort du camarade ABC.
La composition du conseil de discipline (M’baye N'Diaye, Benoît Sambou, Abdou Bow etc...) est encore une fois de plus irrégulière.
On peut évincer ABC de son poste de coordonnateur du parti mais l'histoire retiendra qu'il a validé les actes fondateurs lors du congrès et figure parmi les trois personnes les plus importantes du parti conformément au récépissé déposé lors de sa création.
A notre humble avis, le seul organe capable de prendre des mesures à l'égard d’ABC compte tenu de son rang et de sa légitimité historique dans le parti est le conseil national. En effet, le conseil national est un organe souverain et collégial composé de représentants des délégations nationales, de la délégation des sénégalais de l'extérieur, des organisations affiliées, des parlementaires, de l'ensemble des membres des instances du parti, des présidents de conseil régional et maires membres du parti. Seule une décision du conseil national qui est parfois un organe d'appel pourrait revêtir un caractère légitime à condition de tenir compte de la graduation de la sanction après un débat contradictoire.
Le plus simple chers fondateurs de l'APR, est de vous retrouver en tête à tête comme des « Jambars » (Macky SALL/ABC) et de vider définitivement tous les points de divergence dans le seul intérêt du parti et ainsi redonner aux militants toute leur fierté d’appartenir à cette formation politique. Nul ne peut prospérer dans la division et les projets machiavéliques. Il est toujours possible de bien faire dans la mesure où nous avons un destin commun matérialisé par ce couple mythique qui a porté le parti au sommet de la pyramide politique.
Positionnons son excellence Macky SALL pour un Sénégal qui gagne et ABC en sentinelle de l'APR, en ordre de bataille pour remporter les prochaines joutes électorales.
Il ne s'agit point d'un débat de personnes, mais d'un débat d'idées qui engage l'avenir de l'APR pour rendre efficiente la rupture tant prônée par le yoonu yokuté qui doit devenir une réalité de tous les jours si l'on veut inscrire définitivement le SENEGAL sur l'échiquier des pays émergents.
La Cellule communication des ABCdaires
Fait à Paris le 16 novembre 2013