"A la demande du peuple, Google et Gmail vont être filtrés dans tout le pays. Ils le resteront jusqu'à nouvel ordre", ont annoncé les autorités dans un sms citant Abdolsamad Khoramabadi, conseiller du parquet général et secrétaire d'un organisme chargé de détecter les contenus illégaux sur internet.
L'accès à la page de Google était limité à sa version non sécurisée, et plusieurs habitants de Téhéran ont déclaré à l'AFP ne plus pouvoir ouvrir leur messagerie Gmail à moins de passer par le protocole VPN (Virtual Private Network), qui permet à des millions d'Iraniens de contourner la censure. Le site mis en place par Google pour signaler les restrictions d'accès à ses services ne mentionnait cependant pas ces blocages lundi matin.
De nombreux hommes d'affaires iraniens, dont le travail est déjà compliqué par les sanctions occidentales liées au programme nucléaire iranien, utilisent Gmail pour communiquer et échanger des documents avec leurs partenaires étrangers.
Les autorités iraniennes avaient déjà coupé temporairement l'accès à Google et à Gmail en février, en raison des élections législatives de mars, et les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sont régulièrement bloqués en Iran.
Accusations de Téhéran
Le régime iranien accuse les Occidentaux d'utiliser la toile pour mener une "guerre non déclarée" visant à le déstabiliser, et les autorités ont annoncé la mise en place progressive d'un "internet iranien" officiellement plus rapide et plus sûr, devant se substituer aux serveurs et moteurs de recherche étrangers.
"Autosanctions"
La semaine dernière, le député Mohammad Soleimani, qui dirige une commission parlementaire sur le sujet, a cherché à dissiper les craintes de voir cet intranet national supplanter de force le réseau mondial dans le pays. "Cela reviendrait à nous imposer des sanctions à nous-mêmes, ce qui ne serait pas logique. Cependant, les filtres resteront en place", a-t-il déclaré, cité par l'agence Isna.
L'accès à la page de Google était limité à sa version non sécurisée, et plusieurs habitants de Téhéran ont déclaré à l'AFP ne plus pouvoir ouvrir leur messagerie Gmail à moins de passer par le protocole VPN (Virtual Private Network), qui permet à des millions d'Iraniens de contourner la censure. Le site mis en place par Google pour signaler les restrictions d'accès à ses services ne mentionnait cependant pas ces blocages lundi matin.
De nombreux hommes d'affaires iraniens, dont le travail est déjà compliqué par les sanctions occidentales liées au programme nucléaire iranien, utilisent Gmail pour communiquer et échanger des documents avec leurs partenaires étrangers.
Les autorités iraniennes avaient déjà coupé temporairement l'accès à Google et à Gmail en février, en raison des élections législatives de mars, et les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sont régulièrement bloqués en Iran.
Accusations de Téhéran
Le régime iranien accuse les Occidentaux d'utiliser la toile pour mener une "guerre non déclarée" visant à le déstabiliser, et les autorités ont annoncé la mise en place progressive d'un "internet iranien" officiellement plus rapide et plus sûr, devant se substituer aux serveurs et moteurs de recherche étrangers.
"Autosanctions"
La semaine dernière, le député Mohammad Soleimani, qui dirige une commission parlementaire sur le sujet, a cherché à dissiper les craintes de voir cet intranet national supplanter de force le réseau mondial dans le pays. "Cela reviendrait à nous imposer des sanctions à nous-mêmes, ce qui ne serait pas logique. Cependant, les filtres resteront en place", a-t-il déclaré, cité par l'agence Isna.