L'hebdomadaire satirique a publié mercredi, des dizaines de caricatures mettant en scène la plus haute personnalité religieuse et politique de la République islamique. Il s'agit des caricatures retenues dans le cadre d'un concours lancé en décembre, alors que des manifestations se multipliaient en Iran ,après la mort en détention le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays.
"L'acte insultant et indécent d'une publication française en publiant des caricatures contre l'autorité religieuse et politique, ne restera pas sans réponse efficace et ferme", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian sur Twitter.
"Nous ne permettrons pas au gouvernement français de dépasser les bornes", a-t-il ajouté.
"Charlie Hebdo" avait expliqué en décembre que ce "concours international pour produire des caricatures" de Khamenei visait à soutenir les "Iraniens qui se battent pour leur liberté".
Les autorités affirment que des centaines de personnes, dont des membres des forces de sécurité, ont été tuées et des milliers d'autres arrêtées, dans ce qu'elles décrivent généralement comme des "émeutes". Elles accusent des puissances étrangères et des groupes d'opposition, d'attiser les troubles.
Le numéro de "Charlie Hebdo" paru mercredi, contient plusieurs dessins d'ordre sexuel montrant l'ayatollah Khamenei et d'autre religieux iraniens, alors que d'autres caricatures dénoncent le recours à la peine capitale comme tactique pour intimider les manifestants.
"C’était une manière de montrer notre soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui mettent en jeu leur vie pour défendre leur liberté face à la théocratie qui les opprime depuis 1979", a déclaré dans un éditorial, le Directeur de la publication Laurent Sourisseau, connu sous le nom de Riss.
Tous les dessins publiés "ont le mérite d’avoir bravé l’autorité que prétend être le guide supposé suprême, ainsi que la cohorte de ses serviteurs et autres spadassins", a-t-il ajouté.
A Téhéran, l'ambassadeur de France Nicolas Roche a été convoqué mercredi soir, par le ministère des Affaires étrangères.
"La République islamique d'Iran, n'accepte, en aucune façon, l'insulte de ses valeurs (...) islamiques, religieuses et nationales (...) et la France n'a pas le droit d'insulter ce qui est sacré (...) pour les pays musulmans, sous le prétexte de la liberté d'expression", a indiqué le porte-parole du ministère Nasser Kanani.
L'Iran "considère le gouvernement français responsable pour cet acte haineux, insultant et injustifié", a-t-il ajouté dans un communiqué, précisant attendre des "explications" de Paris.
Nathalie Loiseau, une députée française du Parlement européen et ancienne ministre (2017-2019), a, elle, décrit la réaction iranienne comme une "tentative d’ingérence" et une "menace" sur "Charlie Hebdo".
"Que ce soit parfaitement clair: le régime répressif et théocratique de Téhéran n’a aucune leçon à donner à la France", a-t-elle dit sur Twitter.
"Charlie Hebdo" a publié les caricatures dans une édition spéciale pour l'anniversaire de l'attentat meurtrier contre son bureau parisien, le 7 janvier 2015. Ce dernier avait été perpétré par des assaillants déclarant agir au nom d'Al-Qaïda, pour venger la décision du journal de publier des caricatures du prophète Mahomet.
La publication de ces caricatures avait suscité beaucoup de colère dans les pays musulmans et les attentats de 2015 avaient apporté une vague de soutien au magazine à travers le monde.
"L'acte insultant et indécent d'une publication française en publiant des caricatures contre l'autorité religieuse et politique, ne restera pas sans réponse efficace et ferme", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian sur Twitter.
"Nous ne permettrons pas au gouvernement français de dépasser les bornes", a-t-il ajouté.
"Charlie Hebdo" avait expliqué en décembre que ce "concours international pour produire des caricatures" de Khamenei visait à soutenir les "Iraniens qui se battent pour leur liberté".
Les autorités affirment que des centaines de personnes, dont des membres des forces de sécurité, ont été tuées et des milliers d'autres arrêtées, dans ce qu'elles décrivent généralement comme des "émeutes". Elles accusent des puissances étrangères et des groupes d'opposition, d'attiser les troubles.
Le numéro de "Charlie Hebdo" paru mercredi, contient plusieurs dessins d'ordre sexuel montrant l'ayatollah Khamenei et d'autre religieux iraniens, alors que d'autres caricatures dénoncent le recours à la peine capitale comme tactique pour intimider les manifestants.
"C’était une manière de montrer notre soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui mettent en jeu leur vie pour défendre leur liberté face à la théocratie qui les opprime depuis 1979", a déclaré dans un éditorial, le Directeur de la publication Laurent Sourisseau, connu sous le nom de Riss.
Tous les dessins publiés "ont le mérite d’avoir bravé l’autorité que prétend être le guide supposé suprême, ainsi que la cohorte de ses serviteurs et autres spadassins", a-t-il ajouté.
A Téhéran, l'ambassadeur de France Nicolas Roche a été convoqué mercredi soir, par le ministère des Affaires étrangères.
"La République islamique d'Iran, n'accepte, en aucune façon, l'insulte de ses valeurs (...) islamiques, religieuses et nationales (...) et la France n'a pas le droit d'insulter ce qui est sacré (...) pour les pays musulmans, sous le prétexte de la liberté d'expression", a indiqué le porte-parole du ministère Nasser Kanani.
L'Iran "considère le gouvernement français responsable pour cet acte haineux, insultant et injustifié", a-t-il ajouté dans un communiqué, précisant attendre des "explications" de Paris.
Nathalie Loiseau, une députée française du Parlement européen et ancienne ministre (2017-2019), a, elle, décrit la réaction iranienne comme une "tentative d’ingérence" et une "menace" sur "Charlie Hebdo".
"Que ce soit parfaitement clair: le régime répressif et théocratique de Téhéran n’a aucune leçon à donner à la France", a-t-elle dit sur Twitter.
"Charlie Hebdo" a publié les caricatures dans une édition spéciale pour l'anniversaire de l'attentat meurtrier contre son bureau parisien, le 7 janvier 2015. Ce dernier avait été perpétré par des assaillants déclarant agir au nom d'Al-Qaïda, pour venger la décision du journal de publier des caricatures du prophète Mahomet.
La publication de ces caricatures avait suscité beaucoup de colère dans les pays musulmans et les attentats de 2015 avaient apporté une vague de soutien au magazine à travers le monde.