L’heure n’est pas spécialement à l’optimisme en Italie aujourd’hui. Et pourtant, malgré son nul hier contre la Croatie (1-1), la Squadra Azzurra peut encore croire en ses chances de qualification pour les quarts de finale de l’Euro. Mais rien n’y fait, la presse italienne n’imagine déjà que le pire des cas de figure. En effet, même si Andrea Pirlo, encore très bon hier, et les siens battaient l’Irlande, ils pourraient être éliminés en cas de nul (2-2) entre l’Espagne et la Croatie dans l’autre match du groupe C. Du coup, la psychose s’est emparée de nos confrères.
« Ne trichez pas une fois de plus », lance Il Corriere dello Sport en une, poursuivant avec un cinglant « tricherie à venir », comme si le sort de l’équipe de Cesare Prandelli était déjà scellé. Tuttosport lui emboîte le pas. « Risque de match arrangé ? Nous serons les dindons de la farce », lâche-t-il. « Il faut espérer que les deux leaders du groupe ne se mettent pas d’accord pour faire 2-2 », peut-on lire dans le quotidien sportif. Un pareil scénario s’était produit en 2004 lorsque le Danemark et la Suède avaient fait nul (2-2) lors du dernier match de poule, éliminant ainsi les Azzurri qui battaient pour rien la Bulgarie (2-1).
La Gazzetta dello Sport n’échappe pas à la règle : « un nul et des ennuis », « cauchemar d’un match arrangé ». « Nous passerons sauf si... », craint la publication. La Stampa craint elle aussi « une sortie de route avant les quarts ». Pour La Reppublica, « l’Italie a peur et peut trembler ». Dans un pays secoué par le scandale du Calcioscommesse, vaste affaire de paris et matches truqués, une élimination dans de telles circonstances serait forcément difficile à digérer...
Alexis Pereira
« Ne trichez pas une fois de plus », lance Il Corriere dello Sport en une, poursuivant avec un cinglant « tricherie à venir », comme si le sort de l’équipe de Cesare Prandelli était déjà scellé. Tuttosport lui emboîte le pas. « Risque de match arrangé ? Nous serons les dindons de la farce », lâche-t-il. « Il faut espérer que les deux leaders du groupe ne se mettent pas d’accord pour faire 2-2 », peut-on lire dans le quotidien sportif. Un pareil scénario s’était produit en 2004 lorsque le Danemark et la Suède avaient fait nul (2-2) lors du dernier match de poule, éliminant ainsi les Azzurri qui battaient pour rien la Bulgarie (2-1).
La Gazzetta dello Sport n’échappe pas à la règle : « un nul et des ennuis », « cauchemar d’un match arrangé ». « Nous passerons sauf si... », craint la publication. La Stampa craint elle aussi « une sortie de route avant les quarts ». Pour La Reppublica, « l’Italie a peur et peut trembler ». Dans un pays secoué par le scandale du Calcioscommesse, vaste affaire de paris et matches truqués, une élimination dans de telles circonstances serait forcément difficile à digérer...
Alexis Pereira