Le choc Tapha Guèye-Lac de Guiers 2 a fini de capter l’attention des férus de la lutte qui s’attendent à du spectacle, au vu du profil des deux protagonistes qui possèdent des qualités en lutte pure. Du coup, certaines questions reviennent en surface, concernant surtout la stratégie qui sera mise en place au niveau des deux camps, de Fass et du Walo. A ce jeu, le Professeur Djibril Seck, spécialiste en sport de combat à l’Inseps de Dakar, pense que le Fassois est mieux armé. Et pour cause : «C’est quelqu’un qui a tout ce qu’il faut. L’expérience et la technique», souligne Djibril Seck qui indique que Tapha : «Va vers ses quarante cinq ans, l’âge limite pour rester dans l’arène. Il a fait plus de quarante combats dont 25 victoires. Cela représente environ un combat en moyenne par année. Et, il aura à cœur de faire une sortie glorieuse, après ses exploits réalisés, entre autres, devant Lac de Guiers 1, Balla Bèye 2, Khadim Ndiaye.»
Précisant que les qualités d’un lutteur sont constituées en trois composantes : l’intelligence, l’aspect psychologique et la maîtrise technique et physique, le Professeur de l’Inseps estime que le chef de file de l’écurie Fass en dispose encore pour pouvoir venir à bout de son adversaire du jour. Aussi, précise-t-il, «l’aspect physique et technique, c’est le quart de l’affaire, dans un combat». Et notre interlocuteur, visitant les éventuelles stratégies, de s’interroger : «Est-ce qu’on aura droit à un combat éclair ou à un combat pensé stratégiquement ?»
En guise de réponse, M. Seck penche vers la seconde hypothèse. Et dans ce registre, Djibril Seck donne l’avantage à Moustapha Guèye, qui a annoncé la couleur en déclarant qu’il va attendre son adversaire. Selon le Professeur Seck, «Tapha a tactiquement un léger avantage sur son adversaire, pour avoir réussi à arracher un nul à Yékini qui est un orfèvre de la lutte et qui sait utiliser toutes les composantes et tous les registres de la lutte», prévient-il. Avant d’ajouter : «La technique n’est que l’action à mener au moment opportun. La technique va compter pour le tiers. Les deux tiers seront plutôt tactiques.»
Mais, notre interlocuteur recommande la prudence au chef de file de l’écurie Fass, face au vainqueur de la première édition du Championnat de lutte avec frappe (Claf), 9 victoires et aucune défaite, qui a tout à gagner, et qui ambitionne de dompter le vieux Tigre. «Lac est fougueux et il a une promptitude à réaliser un exploit grâce à ses qualités, faites dans la vitesse d’exécution», avoue Djibril Seck. Même s’il recommande au Walo Walo d’être «pondéré» pour ne pas être surpris par la technicité reconnue de son adversaire. D’où les conseils du professeur : «Lac devra tenir compte de beaucoup de paramètres pour mieux aborder ce combat.»
Quid de la longue absence des arènes de Tapha Guèye (3 ans) et de Lac de Guiers (2 ans) ? Une situation qui, selon notre interlocuteur, risque d’être un handicap pour les deux champions. Surtout pour le Fassois qui, avec ses 45 ans sonnés, pourrait beaucoup souffrir d’un combat de longue durée.
Notons que cinq autres combats, qui entrent dans le cadre du Claf, sont prévus en marge de cette affiche. Mame Gor Diouf «le Colosse», de l’écurie du Baol, sera opposé à Matar Guèye de Thiès. Bismi Ndoye, de l’écurie «Ndakaru», fera face à Elton de l’Ecole de lutte Balla Gaye. Après un exil de quelques mois aux Etats-Unis, Yekini Junior va tenter de se réhabiliter devant Sa Cadior 2 de l’école de lutte Mor Fadam. Tapha Boy Bambara de l’école de lutte de Niarry Tally et Ousmane Diop de Thiaroye-sur-mer vont en découdre. Enfin, Katy 2, le lutteur de Khar Yalla, sera opposé à Super Diamono.
Précisant que les qualités d’un lutteur sont constituées en trois composantes : l’intelligence, l’aspect psychologique et la maîtrise technique et physique, le Professeur de l’Inseps estime que le chef de file de l’écurie Fass en dispose encore pour pouvoir venir à bout de son adversaire du jour. Aussi, précise-t-il, «l’aspect physique et technique, c’est le quart de l’affaire, dans un combat». Et notre interlocuteur, visitant les éventuelles stratégies, de s’interroger : «Est-ce qu’on aura droit à un combat éclair ou à un combat pensé stratégiquement ?»
En guise de réponse, M. Seck penche vers la seconde hypothèse. Et dans ce registre, Djibril Seck donne l’avantage à Moustapha Guèye, qui a annoncé la couleur en déclarant qu’il va attendre son adversaire. Selon le Professeur Seck, «Tapha a tactiquement un léger avantage sur son adversaire, pour avoir réussi à arracher un nul à Yékini qui est un orfèvre de la lutte et qui sait utiliser toutes les composantes et tous les registres de la lutte», prévient-il. Avant d’ajouter : «La technique n’est que l’action à mener au moment opportun. La technique va compter pour le tiers. Les deux tiers seront plutôt tactiques.»
Mais, notre interlocuteur recommande la prudence au chef de file de l’écurie Fass, face au vainqueur de la première édition du Championnat de lutte avec frappe (Claf), 9 victoires et aucune défaite, qui a tout à gagner, et qui ambitionne de dompter le vieux Tigre. «Lac est fougueux et il a une promptitude à réaliser un exploit grâce à ses qualités, faites dans la vitesse d’exécution», avoue Djibril Seck. Même s’il recommande au Walo Walo d’être «pondéré» pour ne pas être surpris par la technicité reconnue de son adversaire. D’où les conseils du professeur : «Lac devra tenir compte de beaucoup de paramètres pour mieux aborder ce combat.»
Quid de la longue absence des arènes de Tapha Guèye (3 ans) et de Lac de Guiers (2 ans) ? Une situation qui, selon notre interlocuteur, risque d’être un handicap pour les deux champions. Surtout pour le Fassois qui, avec ses 45 ans sonnés, pourrait beaucoup souffrir d’un combat de longue durée.
Notons que cinq autres combats, qui entrent dans le cadre du Claf, sont prévus en marge de cette affiche. Mame Gor Diouf «le Colosse», de l’écurie du Baol, sera opposé à Matar Guèye de Thiès. Bismi Ndoye, de l’écurie «Ndakaru», fera face à Elton de l’Ecole de lutte Balla Gaye. Après un exil de quelques mois aux Etats-Unis, Yekini Junior va tenter de se réhabiliter devant Sa Cadior 2 de l’école de lutte Mor Fadam. Tapha Boy Bambara de l’école de lutte de Niarry Tally et Ousmane Diop de Thiaroye-sur-mer vont en découdre. Enfin, Katy 2, le lutteur de Khar Yalla, sera opposé à Super Diamono.