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L’UE appelle à l’arrêt des violences (communiqué)

Dakar, 21 fév (APS) – La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE/UE) déployée au Sénégal, pour l’élection présidentielle de dimanche, lance un appel à l’arrêt des violences qui secouent le pays depuis plusieurs semaines.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Février 2012 à 19:38 | | 2 commentaire(s)|

L’UE appelle à l’arrêt des violences (communiqué)
Dans un communiqué reçu mardi à l’APS, la MOE/UE ‘’appelle à l’arrêt des violences’’, à la suite des ‘’incidents qui ont fait six morts dans le pays lors des manifestations depuis le 27 janvier’’.

Elle ‘’déplore tout recours à la violence tant par les forces de l’ordre que par les manifestants’’, lit-on dans le texte.

Les observateurs électoraux européens en appellent ‘’au respect du caractère pacifique que devrait revêtir tout débat politique démocratique, pour permettre aux électeurs et électrices sénégalais d’exercer leur droit de vote en toute sérénité le 26 février prochain’’.

‘’La mission fait part de sa préoccupation quant à l’interdiction des manifestations prise par le ministère de l’Intérieur‘’, indique la même source.

‘’Elle rappelle que le droit de manifester reconnu par l’article 61 du Code électoral prévoit une dérogation à la possibilité d’interdire des manifestations auxquelles participent des candidats à l’élection présidentielle, afin de garantir la libre réunion électorale durant la campagne’’, lit-on dans le texte.

Les observateurs électoraux de l’UE en appellent au respect du ‘’droit à manifester librement, conformément à la Constitution sénégalaise’’.

Les Sénégalais élisent un président de la République dimanche. Les électeurs militaires et paramilitaires ont voté samedi et dimanche.

Cinq millions 103 mille 297 électeurs se sont inscrits sur le fichier électoral, dont 23 mille trois électeurs militaires et paramilitaires, selon le ministère chargé des Elections.

Quatorze candidats sont en lice. Parmi eux figurent le président sortant Abdoulaye Wade, Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (PS) et les anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Macky Sall et Idrissa Seck.

Les violences ont éclaté depuis que le Conseil constitutionnel a validé la candidature d’Abdoulaye Wade, le 27 janvier. M. Wade a été élu président en 2000 et en 2007. Sa candidature est jugée inconstitutionnelle par l’opposition et des organisations civiles réunies au sein du Mouvement du 23-Juin (M23).

Une dizaine de civils et un policier ont été tués dans les manifestations contre sa candidature, à Dakar et dans d’autres villes. Des manifestants s’affrontent aux policiers depuis plusieurs, en bravant l’interdiction du ministère de l’Intérieur de tenir des rassemblements dans certains quartiers du centre-ville de Dakar.

Sur un autre registre, ’’la MOE/UE regrette qu’aucune disposition [...] n’ait été prise à ce jour par l’administration électorale’’ du Sénégal, après la publication de ’’son communiqué du 15 février sur l’importance de publier périodiquement l’évolution de la distribution des cartes d’électeurs’’.

Ses auteurs estiment que ‘’la mise à disposition, à intervalles de temps réguliers, des états de distribution suffisamment détaillés pour distinguer, par collectivité locale, le nombre de cartes d’électeur effectivement distribuées, produites avant 2010, en 2010 et en 2011, est une bonne pratique internationale de tout processus d’enregistrement vivement encouragée par la’’ MOE/UE.

Cette mission comprend, en plus des observateurs des 27 pays membres de l’UE, ceux de la Norvège, de la Suisse et du Canada. Elle sera constituée de ‘’plus de 90 observateurs’’, selon le communiqué.

ESF/OID

( Les News )


1.Posté par mdjeno-Okoumba Michèle le 22/02/2012 08:17 | Alerter
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Il est vrai que l'article 61 du Code électoral prévoit une totale liberté de se réunir sur l'ensemble du territoire. En revanche, rien n'autorise les manifestants à casser et à créer le chaos comme ils le font malheureusement en ce moment. On peut donc comprendre que le Ministère de l'Intérieur, garant de l'ordre et de la sécurité publique, intervienne préventivement pour éviter que la situation ne devienne ingérable et que la loi de la rue l'emporte sur celle de la République.
Chacun doit se plier à ses devoirs et, s'agissant des manifestants, quelques soient les endroits où ils manifestent il convient de le faire dans le calme et le respect des biens d'autrui.
Cela étant dit, l'Etat à de son côté le devoir de ne pas entraver le processus électoral et il n'y a donc pas lieu pour lui d'interdire systématiquement les manifestations déclarées aux autorités 2' heures avant leur tenue.
Michèle

2.Posté par zorg le 22/02/2012 10:11 | Alerter
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Michele,
Votre contribution, bien ecrite par ailleurs, est tres legere et ne mange pas de pain. Quand l etat senegalais bafoue systematiquement la loi, il y a un probleme et il faut denoncer ce probleme.

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