Une nouvelle fois, voici l'Union européenne condamnée à gérer la quadrature du cercle en tentant de faire pression de façon crédible sur le régime syrien, sans pour autant laisser au moins planer le doute sur un éventuel recours à la force militaire.
La question n'est pas nouvelle et pas plus ici, ce lundi 25 juin 2012, que lors des réunions ministérielles précédentes, n'aura-t-elle trouvé de réponse car les Vingt-Sept sont parvenus aux limites extrêmes de l'expression diplomatique de l'indignation et de la condamnation, alors que Damas ne paraît guère y réagir.
De plus, la complexité de la société syrienne n'encourage personne à s'embarquer dans une confrontation armée qui n'aurait probablement pour effet que de propager l'horreur au-delà des frontières de la Syrie.
Alors, dans l'attente d'une hypothétique réunion autour de Kofi Annan samedi à Genève, les Européens renforcent encore leurs sanctions qui s'abattent autour d'embargos commerciaux, du gel d'avoirs détenus dans l'Union européenne et du refus de visas, le tout visant désormais environ 150 individus et 50 entreprises privées ou services officiels.
Chacun est cependant conscient ici que ces mesures, si elles devaient se révéler efficaces, ne le seraient que dans la durée, alors que l'urgence de contrer l'horreur est, elle, immédiate.
La question n'est pas nouvelle et pas plus ici, ce lundi 25 juin 2012, que lors des réunions ministérielles précédentes, n'aura-t-elle trouvé de réponse car les Vingt-Sept sont parvenus aux limites extrêmes de l'expression diplomatique de l'indignation et de la condamnation, alors que Damas ne paraît guère y réagir.
De plus, la complexité de la société syrienne n'encourage personne à s'embarquer dans une confrontation armée qui n'aurait probablement pour effet que de propager l'horreur au-delà des frontières de la Syrie.
Alors, dans l'attente d'une hypothétique réunion autour de Kofi Annan samedi à Genève, les Européens renforcent encore leurs sanctions qui s'abattent autour d'embargos commerciaux, du gel d'avoirs détenus dans l'Union européenne et du refus de visas, le tout visant désormais environ 150 individus et 50 entreprises privées ou services officiels.
Chacun est cependant conscient ici que ces mesures, si elles devaient se révéler efficaces, ne le seraient que dans la durée, alors que l'urgence de contrer l'horreur est, elle, immédiate.