Le ministre sénégalais de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, a présenté cette rencontre comme "le parachèvement d'un long processus devant aboutir au procès", "juste et équitable" d'Hissène Habré.
En juillet 2006, l'UA avait demandé au Sénégal - où Hissène Habré vit en exil - de le juger "au nom de l'Afrique" pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, ce que le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait accepté. Cependant, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
"L'Union africaine contribuera à hauteur d'un million de dollars", a annoncé son représentant, le Béninois Robert Dossou, à l'ouverture de la réunion de donateurs à Dakar.
La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait affirmé vendredi que le Sénégal seul ne pouvait juger l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré pour crimes contre l'humanité et avait préconisé la création d'un tribunal spécial.
L'UA a "pris acte" de cette déclaration, a déclaré M. Dossou. Mais "quelle que soit la forme que prendra la juridiction, des fonds seront nécessaires" pour le procès, a-t-il souligné, en assurant que le processus se poursuivait donc.
Le représentant de l'Union européenne, Fernando Ponz, a déclaré de son côté: "l'arrêt de la cour de justice de la Cédéao doit nous interpeller mais ne doit en aucun cas ralentir la marche vers le procès".
"Nous ne devons surtout pas réduire notre engagement", a dit M. Ponz à l'adresse des donateurs, en souhaitant par ailleurs "que la phase d'instruction (judiciaire du dossier) commence".
Cette réunion des donateurs comprenaient des représentants du Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Suisse, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg ou encore l'Italie.
En juillet 2006, l'UA avait demandé au Sénégal - où Hissène Habré vit en exil - de le juger "au nom de l'Afrique" pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, ce que le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait accepté.
Cependant, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
Le Sénégal avait exigé de recevoir d'abord de la communauté internationale 27 millions d'euros nécessaires, selon lui, à l'organisation de ce procès. Suite à de longues négociations, l'UA et l'UE ont ensuite présenté "une proposition de budget de 8,5 millions d'euros", selon une coalition d'organisations non gouvernementales.
Alors que Dakar a été très critiqué par les associations de victimes, dénonçant son "immobilisme", le représentant de l'UA, M. Dossou a estimé que le Sénégal avait été "lucide" en demandant qu'"un minimum de fonds" soit réuni avant d'organiser le procès.
Hissène Habré, 68 ans, avait été renversé en 1990 par l'actuel président tchadien, Idriss Deby Itno. Il est accusé de milliers d'assassinats politiques et de torture systématique durant ses années de pouvoir, entre 1982 et 1990. Il vit, depuis, tranquillement à Dakar.
En juillet 2006, l'UA avait demandé au Sénégal - où Hissène Habré vit en exil - de le juger "au nom de l'Afrique" pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, ce que le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait accepté. Cependant, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
"L'Union africaine contribuera à hauteur d'un million de dollars", a annoncé son représentant, le Béninois Robert Dossou, à l'ouverture de la réunion de donateurs à Dakar.
La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avait affirmé vendredi que le Sénégal seul ne pouvait juger l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré pour crimes contre l'humanité et avait préconisé la création d'un tribunal spécial.
L'UA a "pris acte" de cette déclaration, a déclaré M. Dossou. Mais "quelle que soit la forme que prendra la juridiction, des fonds seront nécessaires" pour le procès, a-t-il souligné, en assurant que le processus se poursuivait donc.
Le représentant de l'Union européenne, Fernando Ponz, a déclaré de son côté: "l'arrêt de la cour de justice de la Cédéao doit nous interpeller mais ne doit en aucun cas ralentir la marche vers le procès".
"Nous ne devons surtout pas réduire notre engagement", a dit M. Ponz à l'adresse des donateurs, en souhaitant par ailleurs "que la phase d'instruction (judiciaire du dossier) commence".
Cette réunion des donateurs comprenaient des représentants du Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Espagne, la Suisse, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg ou encore l'Italie.
En juillet 2006, l'UA avait demandé au Sénégal - où Hissène Habré vit en exil - de le juger "au nom de l'Afrique" pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, ce que le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait accepté.
Cependant, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
Le Sénégal avait exigé de recevoir d'abord de la communauté internationale 27 millions d'euros nécessaires, selon lui, à l'organisation de ce procès. Suite à de longues négociations, l'UA et l'UE ont ensuite présenté "une proposition de budget de 8,5 millions d'euros", selon une coalition d'organisations non gouvernementales.
Alors que Dakar a été très critiqué par les associations de victimes, dénonçant son "immobilisme", le représentant de l'UA, M. Dossou a estimé que le Sénégal avait été "lucide" en demandant qu'"un minimum de fonds" soit réuni avant d'organiser le procès.
Hissène Habré, 68 ans, avait été renversé en 1990 par l'actuel président tchadien, Idriss Deby Itno. Il est accusé de milliers d'assassinats politiques et de torture systématique durant ses années de pouvoir, entre 1982 et 1990. Il vit, depuis, tranquillement à Dakar.