Les chancelleries occidentales présentes à Dakar sont dans tous leurs états. Elles sont remontées contre le fils du président. Car, nommé ministre d’État, Karim Wade n’en sait pas moins garder des secrets. Ce que le chef de la Délégation de l’Union européenne au Sénégal lui a fait remarquer dans une lettre courtoise, mais ferme.
Invité à déjeuner par ce diplomate, en présence des ambassadeurs occidentaux le 10 mars dernier, il est allé rapporter au directeur du Port autonome de Dakar, son cousin Bara Sady, des échanges qu’il a eu, à l’occasion, avec l’Ambassadeur de la France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin. Celui-ci l’avait apostrophé sur les bases à partir desquelles le terminal à containers a été adjugé à Dubaï port World, au détriment de la multinationale française, Bolloré. Ainsi, Bara Sady tentera de jouer au Zorro pour faire plaisir à Karim. Le 8 avril dernier, il a adressé une correspondance au chef de la délégation de l’Union européenne, pour s’offusquer de la question de l’Ambassadeur de la France. Mais, M. Hervio a préféré saisir Karim pour lui rappeler qu’il a violé les principes élémentaires en matière de diplomatie, en ébruitant des propos tenus en privé.
La révélation est du Quotidien. M. Hervio est très offusqué, d’autant que Bara Sady n’est pas sous la tutelle de Karim Wade, mais sous celle du ministre de l’Économie maritime. Il s’y ajoute que Bara Sady n’a pas la prérogative d’écrire à un ambassadeur quelconque, sans passer par le ministre des Affaires étrangères. La lettre du chef de la délégation de l’Union européenne atteste que le président Wade fait prendre au Sénégal des risques, en nommant son fils au poste de ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des infrastructures.
En se faisant remonter les bretelles, Karim fait humilier le Sénégal. Il porte un coup dur à la Coopération, car, l’Union européenne sera à l’avenir très prudente avec le Sénégal, déjà qu’elle est très remontée contre Karim, qui s’aventure à collaborer avec les pays asiatiques et arabes, plus qu’avec les partenaires traditionnels du Sénégal, qu’il évince au profit de ses nouveaux amis. Il ne manquera pas de commettre d’autres bourdes diplomatiques, d’autant que ce n’est pas le président Wade, qui va le raisonner, encore moins le sanctionner.
La Redaction xibar.net
Invité à déjeuner par ce diplomate, en présence des ambassadeurs occidentaux le 10 mars dernier, il est allé rapporter au directeur du Port autonome de Dakar, son cousin Bara Sady, des échanges qu’il a eu, à l’occasion, avec l’Ambassadeur de la France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin. Celui-ci l’avait apostrophé sur les bases à partir desquelles le terminal à containers a été adjugé à Dubaï port World, au détriment de la multinationale française, Bolloré. Ainsi, Bara Sady tentera de jouer au Zorro pour faire plaisir à Karim. Le 8 avril dernier, il a adressé une correspondance au chef de la délégation de l’Union européenne, pour s’offusquer de la question de l’Ambassadeur de la France. Mais, M. Hervio a préféré saisir Karim pour lui rappeler qu’il a violé les principes élémentaires en matière de diplomatie, en ébruitant des propos tenus en privé.
La révélation est du Quotidien. M. Hervio est très offusqué, d’autant que Bara Sady n’est pas sous la tutelle de Karim Wade, mais sous celle du ministre de l’Économie maritime. Il s’y ajoute que Bara Sady n’a pas la prérogative d’écrire à un ambassadeur quelconque, sans passer par le ministre des Affaires étrangères. La lettre du chef de la délégation de l’Union européenne atteste que le président Wade fait prendre au Sénégal des risques, en nommant son fils au poste de ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des infrastructures.
En se faisant remonter les bretelles, Karim fait humilier le Sénégal. Il porte un coup dur à la Coopération, car, l’Union européenne sera à l’avenir très prudente avec le Sénégal, déjà qu’elle est très remontée contre Karim, qui s’aventure à collaborer avec les pays asiatiques et arabes, plus qu’avec les partenaires traditionnels du Sénégal, qu’il évince au profit de ses nouveaux amis. Il ne manquera pas de commettre d’autres bourdes diplomatiques, d’autant que ce n’est pas le président Wade, qui va le raisonner, encore moins le sanctionner.
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