"Rien ne change chez un peuple si ce peuple ne change pas ce qui est en lui-même."
Alors, pour commencer, tout citoyen libre d’esprit, a le devoir moral, républicain de dénoncer haut et fort un pouvoir agissant arbitrairement et exclusivement, selon ses propres convulsions névrotiques totalement rancunières jusqu’à la lie. Un Etat hors-la loi. On n’a rien changé au moteur. Mata Sy Diallo, Abou Lô, Ibrahima Sall et Aly Cotto Ndiaye nommés en violation flagrante des dispositions de la loi 78-45 du 15 juillet 1978.
Macky Sall ne peut pas faire l’économie des audits audibles au double standard. Tous les hommes politiques qui ont occupé des fonctions, doivent nécessairement être audités, sans exclusive et sans ostracisme d’aucune sorte, au risque de créer une césure insupportable, irréparable dans les consciences. Au nom de la transparence, à commencer par lui-même, il doit s’appliquer à lui-même la même déontologie qu’il impose aux autres.
A défaut, il le sera tôt ou tard s’il ne sera plus aux commandes. Macky Sall est toujours le Secrétaire Général de son propre parti. S’il s’entête à refuser systématiquement l’audition des transhumants politiques du pds à l’apr, pour des raisons évidentes que l’on sait, alors qu’à l’inverse, ceux qui ne mouleront pas à son parti, le seront automatiquement, cela créera une suspicion légitime aux yeux des sénégalais, qui l’ausculteront à la politique des deux poids et deux mesures, c'est-à-dire les audits audibles à géométrie variable. Ce qui est le cas, maintenant, jusqu’à preuve du contraire. En politique, la faute se paye cash.
Dans une de nos contributions "l’opposition de service et des sinécures", nous avions solennellement dénoncé son abdication face à la surenchère spectaculaire d’un exécutif survolté. Si ce régime a toute la latitude de faire le far west, c’est parce qu’en réalité, il a réussi à mettre dans sa besace, une opposition engluée dans ses contradictions les plus criardes. Macky sall fait une pierre deux coups : servir son entourage immédiat, ses courtisans et « caser » son opposition bien servie, de manière qu’elle se taise par pure culpabilité, servitude oblige. Voilà où ça nous mène, aujourd’hui ! L’amateurisme à l’épreuve d’un népotisme injurieux.
Au contraire et par mimétisme à son mentor, dont il a hérité des saveurs les plus repoussantes, il dérape de plus en plus et glisse dans un totalitarisme clignotant. Il se croit surhumain immortel, invincible. C’est le propre de tout pouvoir autoritaire. Ce qui lui permet, aujourd’hui, d’ouvrir une brèche pour sévir quand il veut où il veut. L’opposition de service et des sinécures, crée à petits feux les conditions obligatoires de sa mort programmée, pour être remarquablement enterrée au profit du « prêt-à- porter du wadisme en miniature ».
Le gouvernement gouverne, l’opposition républicaine dans une telle posture, doit nécessairement s’opposer pour mesurer sa capacité de crédibilité, en tant que force libre opposée face au camp adverse et non point des auxiliaires de service dressés en coupe réglée, pour n’être qu’une servile chambre d’enregistrements ou de caisse de résonnance. C’est la règle salutairement républicaine pour éviter des dérives débordantes, et dieu seul sait qu’il y en a bien à la pelle, au su et au vu de tout le monde.
Les talibés- alliés roulent pour le président et jouent les pompiers de service sans savoir que tout est permis en politique. Nonobstant les nominations hystériques incompréhensibles, inopportunes, si ce n’est pour récompenser exclusivement des militants à la retraite, sous le faux habillage de compétences bidon, aux motivations éminemment politiques, tendant à « apériser » tout l’appareil d’état de la même prairie wade bis. Le maître des lieux demande à ses talibés-alliés du moment de se mouiller pour les jeter en pâture demain et aux oubliettes, lorsque le besoin se fera pressentir, après bien des services rendus, après qu’ils aient lamentablement astiqués, quand ce sera trop tard. Moustapha Niasse que nous estimons beaucoup jusqu’ici, nous a déçus et semble être le chef de service des cireurs des bottes de Macky Sall. Ce n’est que de la fumée, le pire est à venir si nous commettrons l’irréparable pour renouveler son mandat. A ce moment là, on ne pourra pas dire, on ne savait pas. Soyons sur nos gardes et préparons nos armes civiques populaires, populaires, tangibles pour agir efficacement, le moment venu !
C’est une illusion monumentale que de croire être le plus fort que ceux l’ont mis là où il est.
Il n’est pire homme que celui qui déclare ce qu’il n’est point. Le pire malheur qui puisse arriver à un peuple déterminé, lorsqu’un homme sorti de terre, on ne sait où, lequel peint complaisamment sous des défroques victimaires, plutôt de servir son propre pays, se sert lui-même, en mettant à l’abri sa propre famille de tout besoin, pauvre, très pauvre, hier, se travestit miraculeusement en obscur multimilliardaire. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ce même homme élu à défaut et par dépit, président de la république, dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel par son parcours, qui n’a commis que le seul crime de lèse-majesté pour avoir refusé poliment de le soutenir pendant la campagne électorale.
Les chefs d’accusation alambiqués, bidon, démontrent nettement et incontestablement une parodie d’une justice fortement instrumentalisée. Une inculpation burlesque, grotesque sur l’autel de la rengaine. L’intitulé du soubassement décousu est tout simplement une pièce à conviction d’un dossier qui ne tient que sur du fil. Tout est y. C’est les preuves matérielles d’une justice agissant à géométrie variable et qui travaille sur commande recommandée d’un exécutif, juge et partie, qui se dégonfle, se déculotte publiquement. Le droit n’est pas dit, mais plutôt, le politique dirige tout. Le président les nomme, mais le pouvoir judiciaire exécute les ordres dictés. En vérité, c’est « un crime politique » abominable, contre un innocent, contre lequel, une pierre deux coups est nécessaire pour l’accabler, l’achever définitivement, le dépouiller financièrement et le tuer politiquement.
Aliou Aidara Sylla, déféré pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et d’escroquerie. Le présumé délinquant passe à la postérité, c’est un détenu politique, coriace qu’on punit, pour servir les mauvaises raisons crypto-personnelles inavouées au nom d’une prétendue bonne cause imaginaire.
Puisqu’il s’agit bien de cela. Bref, la mécanique débridée des rancunes et des rapines politiques s’emballe et détruit tout sur son passage. Mais que reproche-t-on vraiment au détenu politique ? Rien, sinon l’ambigüité titanesque, farfelue, ténébreuse d’un acharnement indécent, sur fond d’amalgames et d’incongruités suffocantes, des non-dits, des sous- entendus, grossiers, tendant à faire croire, entre les lignes, un banditisme financier de grande envergure, de sorte à créer la confusion dans le substrat sénégalais, manipulé. Il n’y a plus de justice sans justice immanente. Il n’y a plus de justice s’il y a une justice illusionniste.
En réalité, parfois, contre toute attente, les vrais criminels ne sont pas ceux que l’on croit, mais ceux que l’on ne croit pas, car les plus dangereux, d’entre eux, se couvrent le plus souvent, derrière une honorabilité apparente. Il n’y a pas de crime parfait, il n’y a que des crimes impunis. C’est le lieu de le dire. On maquille les vraies raisons de sorte que les mensonges cousus de fil blanc soient inversés, blanchis, exclusivement et exceptionnellement comme des vérités éternelles pour les besoins du service. Alors qu’il n’y a nullement la moindre parcelle de vérité de ce qu’ils avancent. Pendant ce temps, la justice ne pipe mot sur le commanditaire principal des chèques émis, parce qu’il bénéficie d’une prétendue immunité permanente. Une justice, à deux vitesses au double standard. Dites donc, une immunité qui devient une impunité ! Alors, quand les charniers de mensonges nous tiennent !
En l’espace de moins de 8 ans, celui qui s’autoproclame imam, dispose d’un patrimoine de plus de 8 milliardaires de francs CFA. Rupture de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? L’arrestation scandaleuse de Sylla, digne des pires méthodes staliniennes, peu honorables, démontre un manque chronique de méthodes de travail d’un amateurisme flagrant en matière de gouvernance. La parole doit être substantielle à l’action tangible, sinon c’est suspect. Or jusqu’à présent, le miracle ne se produit pas, cela ne risque pas de l’être sauf les superlatifs absurdes, les propos dithyrambiques à l’égard du bien aimé.
12,5 milliards de FCfa à la douane constituent remarquablement une double sanction, excessive en attendant, demain, le soubassement d’un dossier vide, ridicule, dicté par le politiquement incapable, pour régler des comptes personnels, sur fond d’asphyxier financièrement un parti. Alioune Aïdara Sylla « condamné » à payer 12,5 milliards de FCfa à la douane. L’objectif, c’est de le dépouiller systématiquement. Il n’y a aucun doute là-dessus ! Que cela ne tienne, les moyens peu orthodoxes, sont substantiellement conformes à un pouvoir pithiatique, fondamentalement autoritaire.
Des snippers très loquaces, en réalité, des directeurs de campagne déguisés au service du leader de l’apr blanchi en serviteur recommandé, recommandable, déclaré, couronnaient le tout dans un tapage infernal, tendant à mettre en scelle le présumé prophète des leurres. Pour ceux qui voulaient l’entendre de cette oreille, l’élève travaille pendant que l’opposition fait du tourisme à la place de l’Obélisque. Il ne faudrait pas oublier que l’élève plus qualifié que le maître, fut élevé au grade de Grand Officier de la légion d’Honneur de la France, dans les jardins de l’ambassade de France à Dakar, en mai 2008.
En politique, tout se tient, la dynamique de cette gratification, du moins surprenante, choquante, fait boule de neige dans le substrat sénégalais. Et le tour est joué. Jusqu’ici, sans le savoir, les sénégalais élisent « leur monarque-président » sous le parrainage obscur de l’extérieur. Car l’Afrique n’est peut-être pas assez entrée dans l’histoire, selon le discoureur de Dakar. Après l’arnaque électorale savamment orchestrée par des oligarchies hautement financières, la déclaration minimaliste du patrimoine du locataire en chef du palais, pour limiter les dégâts, ne convainc personne sur sa réelle fortune, obtenue dans des conditions totalement obscures, on se focalise sur la personnalité de la première dame, musulmane, pratiquante, pour amuser la galerie, de sorte qu’on oublie le reste. Concussions, clientélisme politique, prévarications légalisées, alimentées intelligemment par la caisse noire, les fonds politiques, corporatisme, népotisme à outrance, sans retenue d’aucune sorte, favoritisme de l’espièglerie au nom de la fortune des « Rougon-Maquillé ».
Lorsque la ritournelle devient un mode de gouvernance usée d’avance, personne n’a le droit de se taire, au risque de se complaire dans un silence coupable.
Macky 2017, non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! On n’a changé qu’une pièce du même moteur, qui tourne en plein régime. Il est certain que la même mécanique coulera bielle, tôt ou tard.
La récréation est terminée. Finies donc les prolongations de la période de grâce ! Il doit subir involontairement, nécessairement la même défenestration assourdissante que son totem, symbole du clinquant. Nous avons déchanté et les désillusions seront aussi fortes, si elles ne seront pas plus graves que le 25 mars 2012. Les masques tombent peu à peu à mesure que les jours et les mois passent. Les langues se délient pour démanteler admirablement la supercherie grotesque estampillée : « sobriété d’une bonne gouvernance vertueuse ». Sobriété d’une bonne gouvernance vertueuse ou transparence d’un népotisme déclaré-non éclairé, comme système de gouvernance. Assez de tartufferie et des histoires carambouilleuses à dormir debout ! Veni vidi vici !
Lorsque nous écrivions dans nos blogs les titres évocateurs : « La bonne gouvernance, ce n’est pas maintenant ! », « la République des copains et du clientélisme politique »; « Gouvernance de Macky ou le wadisme débridé bien maquillé », pour ne citer qu’eux, nous avons été renvoyés à nos chères études pour manque de lucidité et de zèle. Nos écrits n’avaient pas de prise auprès du public sénégalais aveuglé jusque là par la baraka irréelle.
Certains commentateurs égarés par l’angélisme gratuit, à libre cours, nous prenaient même pour des illuminés, voire même des gens venus d’une autre planète. Ces titres aux vérités éternelles sont palpables sur le net. Nous avons été traités de tous les noms d’oiseau pour notre grade. Heureusement, petit à petit, à force de trop tirer sur la corde, elle finit par se raidir, car certaines plumes sevrées de l’endoctrinement chevaleresque, commencent lucidement à changer leurs fusils d’épaule et n’y vont plus sur le dos de la cuillère, en se mettant au même diapason que nous, pour dénoncer publiquement ce qu’elles appellent l’imposture à grande échelle sous formes de diatribes fortement codifiées.
Macky Sall est-il le François Hollande sénégalais ? Nous sommes choqués, indignés et outrés d’entendre des âneries émanant d’un certain nombre d’énergumènes déséquilibrés, convertis en courtisans détestables, tentent de donner un blanc seing peu crédible au nouveau maître de la transparence népotique comme système de gouvernance. Le libéral émérite devient-il subitement un socialiste ? Un monde à la renverse ! Nous sommes tombés des nues. Halte et stop aux flagorneries ! Macky n’a rien de commun avec François Hollande puisque ce dernier ne s’enrichit nullement en un quart de tour, pour être un obscur multimilliardaire, encore moins de placer des frères, beau père, beaux frères, cousins et autres, aux expériences et compétences éminemment bidon.
Ni karim, ni Abdoulaye Wade ne s’inquièteront, outre mesure, sauf que les plus faibles d’entre eux, dépourvus de cuillères, pour des broutilles qu’on veuille bien gonfler par des amalgames indignes, tendant à décrire Monsieur Sylla, un délinquant magouilleur, corrompu, en s’appuyant sur des traités sciemment mal interprétés.
Un fils de Jacob Zuma aurait été alpagué pour trafic de devises à l’aéroport International Léopold Sédar Senghor.
Pendant que le détenu politique, Aliou Aïdara Sylla, hommes d’affaires, paye la note pour son refus à soutenir le candidat lors des élections présidentielles, selon une certaine presse bien informée, Zuma fils avait par devers lui une valise bourrée d’argent d’un montant estimé à plus d’une vingtaine de millions. Remis entre les mains de la police et sentant les carottes cuites, Zuma fils alerte son ambassade à Dakar qui, à son tour, réussit à câbler avec le Palais de la République, via le ministère des Affaires étrangères. A-t-on maintenu ce fils dans les liens de la détention ? Ce qui est curieux, c’est qu’on n’en fait aucune publicité, puisque cette affaire passe sous silence comme une lettre à la poste. Bizarrement et contrairement à cette affaire insolite, on fait tout un scandale sur « l’affaire Aliou Aïdara Sylla » pour trafic de devises avec d’autres chefs d’accusation aux motivations politiques qui ne souffrent d’aucune ambiguïté. Où est donc l’indépendance de la justice dont on nous tympanise les oreilles sans discontinuité ?
Entre Macky Sall et la famille wade, c’est l’entente cordiale parfaite. Ce qui unit Macky Sall et son mentor est supérieur à ce qui les désunit.
Les sénégalais ne doivent plus tomber servilement dans le panneau. Et pour cause. Nous en avons les preuves matérielles. Macky Sall l’a d’ailleurs rappelé sur le plateau de France24 le 15 octobre dernier. « Mon intention n’est pas d’envisager une quelconque poursuite contre le Président Wade surtout qu’il bénéficie d’une immunité », avait-il déclaré. Le discours codifié est sans appel. C’est une contrevérité fumante totalement abjecte de dire qu’Abdoulaye bénéficie éternellement d’une immunité, qui devient dans les faits, une impunité. La réalité est ailleurs.
On prend les sénégalais pour des moutons tondus.
Matraquage politico-médiatique des biens mal acquis ! L’association survie France, l’appelle" biens mal acquis»; le pouvoir du 25 mars 2012, le surnomme emphatiquement "Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger". "Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger", une mesure plus que salutaire, mais hélas, vouée à l’échec. "Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger", une mesure plus que salutaire, mais bien un grand mot. La volonté du politiquement incapable à récupérer des biens mal acquis est une chose, mais lorsqu’il s’agit de la transformer en vérité absolue, immuable, c’en est une autre. Un marché de dupes.
C’est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Une mission périlleuse et onéreuse. C’est comme un coup d’épée dans l’eau. Les sénégalais sont-ils donc si amnésiques au point de croire "au Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger" ? Croire à de telles pantalonnades, c’est se réinscrire ridiculement à la mission divine dite « civilisatrice blanche » d’antan. Une certaine Europe moralisatrice, au prétexte d’interdire le banditisme international financier, autorise par ricochet dans son sol, sur fond de mécanismes des leurres, des paradis fiscaux et s’érige en docteurs ès exemplaires. Peut-on être à la fois pillards, pyromanes, receleurs et jouer les pompiers de service ? L’hypocrisie quand tu nous tiens ! Peut-on continuer à la fois et piller l’Afrique après avoir réduit en esclavage des africains avec des femmes violées, dont les enfants portent les conditions de leurs parents et vouloir l’aider ?
C’est un non sens ! Y croire, c’est à ne rien comprendre à l’histoire du colonialisme, aux lobbies capitalistes mondialistes. Si ses promesses étaient de l’argent comptant, il y a fort à parier qu’aucun africain ne resterait plus de 24 heures sur le climat froid, à moins qu’il y soit de plein gré et sous les habits d’un touriste, tout comme les arabes, dont le sous sol regorge de pétrole infini. Peut-on croire à la sincérité de ces puissances capitalistes et impérialistes, à la fois pyromanes et pompiers de service, qui hypothèquent l’avenir de l’Afrique ? Croire que l’érection de ces paradis fiscaux, parrainés par le politique, servirait au rapatriement des biens mal acquis, est un non sens, un mirage grotesque. C’est une question de bon sens. On ne crée pas des entreprises pour les fermer, au contraire, c’est pour avoir des dividendes tirés sur l’épaule des africains.
Ce sont des gesticulations stériles pour amuser simplement la galerie !
Mais depuis quand parle-t-on des biens mal acquis ? La réalité est autre qu’on ne le croit. C’est une illusion monumentale que d’accorder une quelconque crédibilité à ces balourdises, qui ne convainquent personne, sauf peut être les éternels candides, aux esprits étroitement colonisés, méconnaissant totalement les mécanismes de la capacité de nuisance du capitalisme mondial déréglé.
Le rapatriement hypothétique " des biens spoliés et placés à l'étranger" sous l’appellation " des biens mal acquis-BMA" par des moyens occultes au plus haut sommet de certains chefs d’états africains corrompus et incorrigibles, exemplaires en la matière, relève d’une aberration.
C’est comme vouloir chercher une aiguille dans une montagne de foin. La volonté affichée contraste parfaitement avec la réalité sur le terrain, car l’inféodation de la mondialisation des oligarchies financières aux pratiques très opaques par ses ramifications diverses, incontrôlées, incontrôlables, et insaisissables, tel le cordon ombilical des jumeaux, fortement liées au système capitaliste débridé avec ses mécanismes éloquemment douteux, à son image d’Epinal sont difficilement cernables par sa complexité, ne militent nullement à la faveur de l’optimisme béat.
Ces officines internationales nébuleuses légèrement recommandables et peu enclines à la transparence financière, se nourrissent exclusivement des moyens vaguement honorables, par l’entregent des caisses noires occultes, imputables à certains chefs d’états africains, déclarés maitres de la haute trahison et qui sont notoirement des corrompus patentés, impénitents, alimentent bassement ces paradis fiscaux, qui n’en demandent pas moins, car ces derniers sont crées de toute pièce et sont sous le parapluie du politique à la fois bavard et bienveillant, silencieux et complice, même s’il fait semblant de réguler les transactions financières, pour se donner une conscience de façade.
Récupération des biens mal acquis, une utopie !
Ce n’est pas maintenant ! Une utopie pour nous emberlificoter ! Cette vaste escroquerie de la surabondance, totalement suffocante, au point de nous agacer, blanchie en vérité éternelle ne vaut pas un sou. Si ce n’est sur l’autel des rapines politiques, à dessein d’engranger des dividendes et dont l’objectif majeur vise, en particulier, à organiser par la ruse, un hold up électoral pour renouveler un mandat politiquement hypothétique. On peut nous tromper une fois, mais pas deux fois. Un mandat suffit, mais pas deuxs ! Ça suffit !
Le rapatriement des biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger relève d’une vaste escroquerie. Nous l’avons déjà démontré dans nos précédentes contributions. C’est un non sens que d’y croire. Ce n’est pas de l’argent comptant. Ceux qui en parlent le plus sont les plus mouillés, n’y croient nullement un seul iota de ce qu’ils avancent et ils le savent parfaitement dans leur for intérieur. C’est pour nous divertir et nous emberlificoter dans leurs propres histoires carambouilleuses, dont eux seuls, savent le secret. Tout est faux et rien ne tient. En réalité, il n’en est rien. Des affabulations cousues de fil blanc. Ceux qui connaissent les mécanismes des arcanes politico-financiers, savent parfaitement de quoi nous parlons. Et pour cause. C’est une illusion monumentale que d’accorder un crédit à ces rapines politiques. Où a-t-on en Afrique, le moindre centime placé à l’étranger revenir de plein droit dans la poche du contribuable africain totalement astiqué, de 60 à nos jours ?
En réalité, chaque magistrature, pour donner des gages aux populations présumées amnésiques, s’autorise son propre spectacle comme si pour marquer le coup par la ruse, à la seule fin de se défausser devant ses responsabilités. Hier, c’était Bara Tall et Idrissa Seck sur les prétendues fausses factures dans les chantiers de Thiers. Rebelote, le démon se réveille, la même mécanique politico-médiatique judiciaire reprend ses droits, tendant à amuser la galerie avec comme en arrière plan, pour régler des comptes personnels, sous le faux postulat de blanchiment d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs. C’est ça la véritable escroquerie. On inverse les rôles à la seule fin d’engranger des dividendes politiques pour renouveler un mandat hypothétiquement menacé par les urnes imparables, parlantes, populaires, tangibles, pacifiques, le moment venu.
Question
Ces chefs d’accusation très graves portées contre l’honorable homme d’affaires, potentiellement fort et politiquement crédible, qui empêche le sommeil du président de la république, dans la communauté rurale de Thilmakha, car c’est lui qui tient la corde; d’ailleurs, c’est bien cela qui justifie l’embastillement arbitraire d’un homme exceptionnel, par son parcours. La vérité triomphera tôt ou tard. C’est notre intime conviction.
Alors, on pourrait se demander, à juste titre, les chefs d’accusation qui pourraient être portées à l’encontre du commanditaire principal par qui le scandale arrive. A moins de créer des chefs d’accusation supplémentaires bidon plus loufoques, pour pimenter la sauce, tels blanchiment d’argent, escroquerie, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, comme le font automatiquement la plupart des chefs d’état africains impopulaires, lorsqu’ils veulent éliminer un adversaire de taille. Iraient-ils jusque-là dans leurs délires, dans l’hypothèse d’une poursuite Abdoulaye wade ? Ce sera fort de café !
De wade à Macky sall, la fonction de député est dévoyée pour n’être qu’une caisse de résonnance et d’enregistrement pour les intérêts exclusifs d’un exécutif arrogant, suffisant, dont l’ivresse insatiable est à la mesure de son totalitarisme repoussant. Qui peut dire le contraire, aujourd’hui, à moins d’être naïf, fataliste, ridicule, couard ou de mauvaise foi.
Dans un autre pays civilisé politiquement avec des juges libérés, libres, indépendants du pouvoir politique, beaucoup de monde aux apparences respectables, passerait sûrement le reste de leur vie derrière les barreaux, pour blanchiment de l’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs.
Comment un ministre, peut-il acquérir un somptueux château au pays de l’Oncle Sam, sous le prétexte fallacieux d’un prêt ? Ce bien immobilier ne peut être acquis que dans des conditions totalement obscures. C’est ça la transparence, la sobriété, l’efficience d’une bonne gouvernance vertueuse ? De tels discours n’engagent que leurs auteurs. Qui est donc le propriétaire de la Villa Safari à Mbour, attenante à celle de son mentor, comme par hasard, qu’aucun visiteur ne peut rater, sous aucun prétexte, sans compter des châteaux à la pelle et un parc automobile extravagant ?
Si le régime de wade a été décrié par sa forfaiture, mais l’arbre qui cache la forêt, diffère remarquablement par la forme et la manière, par son caractère habile, pour aboutir aux mêmes convergences des incohérences. La moindre contradiction matérielle ne puisse nous être apportée, sauf un certain discours entortillé, décousu. C’est une gouvernance obliquée de la ruse pour embobiner les citoyens pour dire que tout a changé radicalement par une rupture, alors que les faits parlent d’eux-mêmes. Cet homme là, qui nous dirige, maintenant, est un obscur multimilliardaire « takh rip », qui a bien emprunté le même chemin que ceux qu’il accuse de s’enrichir illicitement.
Aliou Aîdara sylla présumé coupable de blanchiment d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs, devrait avoir comme voisins immédiats, ceux qui sont sous les lambris dorés d’un palais. Et le fichage à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor ?
Après les appels entrants supprimés par les vagues de contestations, le fichage totalement illégal restreignant la libre circulation des voyageurs à l’aéroport Senghor continue, malgré l’étrange étonnement du président de la république, qui pensait que c’en était fini.
Rien ne change et tout recommence. Macky porte bien son nom : le maquillage est certifié conforme à l’original C’est un fichage abusif que rien ne justifie sous aucun prétexte. Ce que l’on n’accepte pas en Europe, on l’impose en Afrique. L’Afrique francophone est le ciel ouvert de toutes les dérives, notamment les restrictions de libertés individuelles. Nous balayons d’un revers de main les âneries purulentes indignes d’incultes serviles, selon lesquelles ceux qui n’ont rien à se reprocher, doivent se plier aux lois établies. Et si ces dernières sont antinomiques à nos valeurs républicaines, elles doivent être dénoncées vigoureusement pour qu’elles soient rejetées dans les poubelles. Cette question fondamentale n’est pas négociable. Le temps de l’esclavage est révolu. Tout n’est pas permis pour justifier l’injustifiable
Le combat continue !
Ahmadou Diop
Alors, pour commencer, tout citoyen libre d’esprit, a le devoir moral, républicain de dénoncer haut et fort un pouvoir agissant arbitrairement et exclusivement, selon ses propres convulsions névrotiques totalement rancunières jusqu’à la lie. Un Etat hors-la loi. On n’a rien changé au moteur. Mata Sy Diallo, Abou Lô, Ibrahima Sall et Aly Cotto Ndiaye nommés en violation flagrante des dispositions de la loi 78-45 du 15 juillet 1978.
Macky Sall ne peut pas faire l’économie des audits audibles au double standard. Tous les hommes politiques qui ont occupé des fonctions, doivent nécessairement être audités, sans exclusive et sans ostracisme d’aucune sorte, au risque de créer une césure insupportable, irréparable dans les consciences. Au nom de la transparence, à commencer par lui-même, il doit s’appliquer à lui-même la même déontologie qu’il impose aux autres.
A défaut, il le sera tôt ou tard s’il ne sera plus aux commandes. Macky Sall est toujours le Secrétaire Général de son propre parti. S’il s’entête à refuser systématiquement l’audition des transhumants politiques du pds à l’apr, pour des raisons évidentes que l’on sait, alors qu’à l’inverse, ceux qui ne mouleront pas à son parti, le seront automatiquement, cela créera une suspicion légitime aux yeux des sénégalais, qui l’ausculteront à la politique des deux poids et deux mesures, c'est-à-dire les audits audibles à géométrie variable. Ce qui est le cas, maintenant, jusqu’à preuve du contraire. En politique, la faute se paye cash.
Dans une de nos contributions "l’opposition de service et des sinécures", nous avions solennellement dénoncé son abdication face à la surenchère spectaculaire d’un exécutif survolté. Si ce régime a toute la latitude de faire le far west, c’est parce qu’en réalité, il a réussi à mettre dans sa besace, une opposition engluée dans ses contradictions les plus criardes. Macky sall fait une pierre deux coups : servir son entourage immédiat, ses courtisans et « caser » son opposition bien servie, de manière qu’elle se taise par pure culpabilité, servitude oblige. Voilà où ça nous mène, aujourd’hui ! L’amateurisme à l’épreuve d’un népotisme injurieux.
Au contraire et par mimétisme à son mentor, dont il a hérité des saveurs les plus repoussantes, il dérape de plus en plus et glisse dans un totalitarisme clignotant. Il se croit surhumain immortel, invincible. C’est le propre de tout pouvoir autoritaire. Ce qui lui permet, aujourd’hui, d’ouvrir une brèche pour sévir quand il veut où il veut. L’opposition de service et des sinécures, crée à petits feux les conditions obligatoires de sa mort programmée, pour être remarquablement enterrée au profit du « prêt-à- porter du wadisme en miniature ».
Le gouvernement gouverne, l’opposition républicaine dans une telle posture, doit nécessairement s’opposer pour mesurer sa capacité de crédibilité, en tant que force libre opposée face au camp adverse et non point des auxiliaires de service dressés en coupe réglée, pour n’être qu’une servile chambre d’enregistrements ou de caisse de résonnance. C’est la règle salutairement républicaine pour éviter des dérives débordantes, et dieu seul sait qu’il y en a bien à la pelle, au su et au vu de tout le monde.
Les talibés- alliés roulent pour le président et jouent les pompiers de service sans savoir que tout est permis en politique. Nonobstant les nominations hystériques incompréhensibles, inopportunes, si ce n’est pour récompenser exclusivement des militants à la retraite, sous le faux habillage de compétences bidon, aux motivations éminemment politiques, tendant à « apériser » tout l’appareil d’état de la même prairie wade bis. Le maître des lieux demande à ses talibés-alliés du moment de se mouiller pour les jeter en pâture demain et aux oubliettes, lorsque le besoin se fera pressentir, après bien des services rendus, après qu’ils aient lamentablement astiqués, quand ce sera trop tard. Moustapha Niasse que nous estimons beaucoup jusqu’ici, nous a déçus et semble être le chef de service des cireurs des bottes de Macky Sall. Ce n’est que de la fumée, le pire est à venir si nous commettrons l’irréparable pour renouveler son mandat. A ce moment là, on ne pourra pas dire, on ne savait pas. Soyons sur nos gardes et préparons nos armes civiques populaires, populaires, tangibles pour agir efficacement, le moment venu !
C’est une illusion monumentale que de croire être le plus fort que ceux l’ont mis là où il est.
Il n’est pire homme que celui qui déclare ce qu’il n’est point. Le pire malheur qui puisse arriver à un peuple déterminé, lorsqu’un homme sorti de terre, on ne sait où, lequel peint complaisamment sous des défroques victimaires, plutôt de servir son propre pays, se sert lui-même, en mettant à l’abri sa propre famille de tout besoin, pauvre, très pauvre, hier, se travestit miraculeusement en obscur multimilliardaire. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ce même homme élu à défaut et par dépit, président de la république, dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel par son parcours, qui n’a commis que le seul crime de lèse-majesté pour avoir refusé poliment de le soutenir pendant la campagne électorale.
Les chefs d’accusation alambiqués, bidon, démontrent nettement et incontestablement une parodie d’une justice fortement instrumentalisée. Une inculpation burlesque, grotesque sur l’autel de la rengaine. L’intitulé du soubassement décousu est tout simplement une pièce à conviction d’un dossier qui ne tient que sur du fil. Tout est y. C’est les preuves matérielles d’une justice agissant à géométrie variable et qui travaille sur commande recommandée d’un exécutif, juge et partie, qui se dégonfle, se déculotte publiquement. Le droit n’est pas dit, mais plutôt, le politique dirige tout. Le président les nomme, mais le pouvoir judiciaire exécute les ordres dictés. En vérité, c’est « un crime politique » abominable, contre un innocent, contre lequel, une pierre deux coups est nécessaire pour l’accabler, l’achever définitivement, le dépouiller financièrement et le tuer politiquement.
Aliou Aidara Sylla, déféré pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et d’escroquerie. Le présumé délinquant passe à la postérité, c’est un détenu politique, coriace qu’on punit, pour servir les mauvaises raisons crypto-personnelles inavouées au nom d’une prétendue bonne cause imaginaire.
Puisqu’il s’agit bien de cela. Bref, la mécanique débridée des rancunes et des rapines politiques s’emballe et détruit tout sur son passage. Mais que reproche-t-on vraiment au détenu politique ? Rien, sinon l’ambigüité titanesque, farfelue, ténébreuse d’un acharnement indécent, sur fond d’amalgames et d’incongruités suffocantes, des non-dits, des sous- entendus, grossiers, tendant à faire croire, entre les lignes, un banditisme financier de grande envergure, de sorte à créer la confusion dans le substrat sénégalais, manipulé. Il n’y a plus de justice sans justice immanente. Il n’y a plus de justice s’il y a une justice illusionniste.
En réalité, parfois, contre toute attente, les vrais criminels ne sont pas ceux que l’on croit, mais ceux que l’on ne croit pas, car les plus dangereux, d’entre eux, se couvrent le plus souvent, derrière une honorabilité apparente. Il n’y a pas de crime parfait, il n’y a que des crimes impunis. C’est le lieu de le dire. On maquille les vraies raisons de sorte que les mensonges cousus de fil blanc soient inversés, blanchis, exclusivement et exceptionnellement comme des vérités éternelles pour les besoins du service. Alors qu’il n’y a nullement la moindre parcelle de vérité de ce qu’ils avancent. Pendant ce temps, la justice ne pipe mot sur le commanditaire principal des chèques émis, parce qu’il bénéficie d’une prétendue immunité permanente. Une justice, à deux vitesses au double standard. Dites donc, une immunité qui devient une impunité ! Alors, quand les charniers de mensonges nous tiennent !
En l’espace de moins de 8 ans, celui qui s’autoproclame imam, dispose d’un patrimoine de plus de 8 milliardaires de francs CFA. Rupture de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? L’arrestation scandaleuse de Sylla, digne des pires méthodes staliniennes, peu honorables, démontre un manque chronique de méthodes de travail d’un amateurisme flagrant en matière de gouvernance. La parole doit être substantielle à l’action tangible, sinon c’est suspect. Or jusqu’à présent, le miracle ne se produit pas, cela ne risque pas de l’être sauf les superlatifs absurdes, les propos dithyrambiques à l’égard du bien aimé.
12,5 milliards de FCfa à la douane constituent remarquablement une double sanction, excessive en attendant, demain, le soubassement d’un dossier vide, ridicule, dicté par le politiquement incapable, pour régler des comptes personnels, sur fond d’asphyxier financièrement un parti. Alioune Aïdara Sylla « condamné » à payer 12,5 milliards de FCfa à la douane. L’objectif, c’est de le dépouiller systématiquement. Il n’y a aucun doute là-dessus ! Que cela ne tienne, les moyens peu orthodoxes, sont substantiellement conformes à un pouvoir pithiatique, fondamentalement autoritaire.
Des snippers très loquaces, en réalité, des directeurs de campagne déguisés au service du leader de l’apr blanchi en serviteur recommandé, recommandable, déclaré, couronnaient le tout dans un tapage infernal, tendant à mettre en scelle le présumé prophète des leurres. Pour ceux qui voulaient l’entendre de cette oreille, l’élève travaille pendant que l’opposition fait du tourisme à la place de l’Obélisque. Il ne faudrait pas oublier que l’élève plus qualifié que le maître, fut élevé au grade de Grand Officier de la légion d’Honneur de la France, dans les jardins de l’ambassade de France à Dakar, en mai 2008.
En politique, tout se tient, la dynamique de cette gratification, du moins surprenante, choquante, fait boule de neige dans le substrat sénégalais. Et le tour est joué. Jusqu’ici, sans le savoir, les sénégalais élisent « leur monarque-président » sous le parrainage obscur de l’extérieur. Car l’Afrique n’est peut-être pas assez entrée dans l’histoire, selon le discoureur de Dakar. Après l’arnaque électorale savamment orchestrée par des oligarchies hautement financières, la déclaration minimaliste du patrimoine du locataire en chef du palais, pour limiter les dégâts, ne convainc personne sur sa réelle fortune, obtenue dans des conditions totalement obscures, on se focalise sur la personnalité de la première dame, musulmane, pratiquante, pour amuser la galerie, de sorte qu’on oublie le reste. Concussions, clientélisme politique, prévarications légalisées, alimentées intelligemment par la caisse noire, les fonds politiques, corporatisme, népotisme à outrance, sans retenue d’aucune sorte, favoritisme de l’espièglerie au nom de la fortune des « Rougon-Maquillé ».
Lorsque la ritournelle devient un mode de gouvernance usée d’avance, personne n’a le droit de se taire, au risque de se complaire dans un silence coupable.
Macky 2017, non merci ! Un mandat ça suffit, mais pas deux ! On n’a changé qu’une pièce du même moteur, qui tourne en plein régime. Il est certain que la même mécanique coulera bielle, tôt ou tard.
La récréation est terminée. Finies donc les prolongations de la période de grâce ! Il doit subir involontairement, nécessairement la même défenestration assourdissante que son totem, symbole du clinquant. Nous avons déchanté et les désillusions seront aussi fortes, si elles ne seront pas plus graves que le 25 mars 2012. Les masques tombent peu à peu à mesure que les jours et les mois passent. Les langues se délient pour démanteler admirablement la supercherie grotesque estampillée : « sobriété d’une bonne gouvernance vertueuse ». Sobriété d’une bonne gouvernance vertueuse ou transparence d’un népotisme déclaré-non éclairé, comme système de gouvernance. Assez de tartufferie et des histoires carambouilleuses à dormir debout ! Veni vidi vici !
Lorsque nous écrivions dans nos blogs les titres évocateurs : « La bonne gouvernance, ce n’est pas maintenant ! », « la République des copains et du clientélisme politique »; « Gouvernance de Macky ou le wadisme débridé bien maquillé », pour ne citer qu’eux, nous avons été renvoyés à nos chères études pour manque de lucidité et de zèle. Nos écrits n’avaient pas de prise auprès du public sénégalais aveuglé jusque là par la baraka irréelle.
Certains commentateurs égarés par l’angélisme gratuit, à libre cours, nous prenaient même pour des illuminés, voire même des gens venus d’une autre planète. Ces titres aux vérités éternelles sont palpables sur le net. Nous avons été traités de tous les noms d’oiseau pour notre grade. Heureusement, petit à petit, à force de trop tirer sur la corde, elle finit par se raidir, car certaines plumes sevrées de l’endoctrinement chevaleresque, commencent lucidement à changer leurs fusils d’épaule et n’y vont plus sur le dos de la cuillère, en se mettant au même diapason que nous, pour dénoncer publiquement ce qu’elles appellent l’imposture à grande échelle sous formes de diatribes fortement codifiées.
Macky Sall est-il le François Hollande sénégalais ? Nous sommes choqués, indignés et outrés d’entendre des âneries émanant d’un certain nombre d’énergumènes déséquilibrés, convertis en courtisans détestables, tentent de donner un blanc seing peu crédible au nouveau maître de la transparence népotique comme système de gouvernance. Le libéral émérite devient-il subitement un socialiste ? Un monde à la renverse ! Nous sommes tombés des nues. Halte et stop aux flagorneries ! Macky n’a rien de commun avec François Hollande puisque ce dernier ne s’enrichit nullement en un quart de tour, pour être un obscur multimilliardaire, encore moins de placer des frères, beau père, beaux frères, cousins et autres, aux expériences et compétences éminemment bidon.
Ni karim, ni Abdoulaye Wade ne s’inquièteront, outre mesure, sauf que les plus faibles d’entre eux, dépourvus de cuillères, pour des broutilles qu’on veuille bien gonfler par des amalgames indignes, tendant à décrire Monsieur Sylla, un délinquant magouilleur, corrompu, en s’appuyant sur des traités sciemment mal interprétés.
Un fils de Jacob Zuma aurait été alpagué pour trafic de devises à l’aéroport International Léopold Sédar Senghor.
Pendant que le détenu politique, Aliou Aïdara Sylla, hommes d’affaires, paye la note pour son refus à soutenir le candidat lors des élections présidentielles, selon une certaine presse bien informée, Zuma fils avait par devers lui une valise bourrée d’argent d’un montant estimé à plus d’une vingtaine de millions. Remis entre les mains de la police et sentant les carottes cuites, Zuma fils alerte son ambassade à Dakar qui, à son tour, réussit à câbler avec le Palais de la République, via le ministère des Affaires étrangères. A-t-on maintenu ce fils dans les liens de la détention ? Ce qui est curieux, c’est qu’on n’en fait aucune publicité, puisque cette affaire passe sous silence comme une lettre à la poste. Bizarrement et contrairement à cette affaire insolite, on fait tout un scandale sur « l’affaire Aliou Aïdara Sylla » pour trafic de devises avec d’autres chefs d’accusation aux motivations politiques qui ne souffrent d’aucune ambiguïté. Où est donc l’indépendance de la justice dont on nous tympanise les oreilles sans discontinuité ?
Entre Macky Sall et la famille wade, c’est l’entente cordiale parfaite. Ce qui unit Macky Sall et son mentor est supérieur à ce qui les désunit.
Les sénégalais ne doivent plus tomber servilement dans le panneau. Et pour cause. Nous en avons les preuves matérielles. Macky Sall l’a d’ailleurs rappelé sur le plateau de France24 le 15 octobre dernier. « Mon intention n’est pas d’envisager une quelconque poursuite contre le Président Wade surtout qu’il bénéficie d’une immunité », avait-il déclaré. Le discours codifié est sans appel. C’est une contrevérité fumante totalement abjecte de dire qu’Abdoulaye bénéficie éternellement d’une immunité, qui devient dans les faits, une impunité. La réalité est ailleurs.
On prend les sénégalais pour des moutons tondus.
Matraquage politico-médiatique des biens mal acquis ! L’association survie France, l’appelle" biens mal acquis»; le pouvoir du 25 mars 2012, le surnomme emphatiquement "Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger". "Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger", une mesure plus que salutaire, mais hélas, vouée à l’échec. "Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger", une mesure plus que salutaire, mais bien un grand mot. La volonté du politiquement incapable à récupérer des biens mal acquis est une chose, mais lorsqu’il s’agit de la transformer en vérité absolue, immuable, c’en est une autre. Un marché de dupes.
C’est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Une mission périlleuse et onéreuse. C’est comme un coup d’épée dans l’eau. Les sénégalais sont-ils donc si amnésiques au point de croire "au Rapatriement des biens spoliés et placés à l'étranger" ? Croire à de telles pantalonnades, c’est se réinscrire ridiculement à la mission divine dite « civilisatrice blanche » d’antan. Une certaine Europe moralisatrice, au prétexte d’interdire le banditisme international financier, autorise par ricochet dans son sol, sur fond de mécanismes des leurres, des paradis fiscaux et s’érige en docteurs ès exemplaires. Peut-on être à la fois pillards, pyromanes, receleurs et jouer les pompiers de service ? L’hypocrisie quand tu nous tiens ! Peut-on continuer à la fois et piller l’Afrique après avoir réduit en esclavage des africains avec des femmes violées, dont les enfants portent les conditions de leurs parents et vouloir l’aider ?
C’est un non sens ! Y croire, c’est à ne rien comprendre à l’histoire du colonialisme, aux lobbies capitalistes mondialistes. Si ses promesses étaient de l’argent comptant, il y a fort à parier qu’aucun africain ne resterait plus de 24 heures sur le climat froid, à moins qu’il y soit de plein gré et sous les habits d’un touriste, tout comme les arabes, dont le sous sol regorge de pétrole infini. Peut-on croire à la sincérité de ces puissances capitalistes et impérialistes, à la fois pyromanes et pompiers de service, qui hypothèquent l’avenir de l’Afrique ? Croire que l’érection de ces paradis fiscaux, parrainés par le politique, servirait au rapatriement des biens mal acquis, est un non sens, un mirage grotesque. C’est une question de bon sens. On ne crée pas des entreprises pour les fermer, au contraire, c’est pour avoir des dividendes tirés sur l’épaule des africains.
Ce sont des gesticulations stériles pour amuser simplement la galerie !
Mais depuis quand parle-t-on des biens mal acquis ? La réalité est autre qu’on ne le croit. C’est une illusion monumentale que d’accorder une quelconque crédibilité à ces balourdises, qui ne convainquent personne, sauf peut être les éternels candides, aux esprits étroitement colonisés, méconnaissant totalement les mécanismes de la capacité de nuisance du capitalisme mondial déréglé.
Le rapatriement hypothétique " des biens spoliés et placés à l'étranger" sous l’appellation " des biens mal acquis-BMA" par des moyens occultes au plus haut sommet de certains chefs d’états africains corrompus et incorrigibles, exemplaires en la matière, relève d’une aberration.
C’est comme vouloir chercher une aiguille dans une montagne de foin. La volonté affichée contraste parfaitement avec la réalité sur le terrain, car l’inféodation de la mondialisation des oligarchies financières aux pratiques très opaques par ses ramifications diverses, incontrôlées, incontrôlables, et insaisissables, tel le cordon ombilical des jumeaux, fortement liées au système capitaliste débridé avec ses mécanismes éloquemment douteux, à son image d’Epinal sont difficilement cernables par sa complexité, ne militent nullement à la faveur de l’optimisme béat.
Ces officines internationales nébuleuses légèrement recommandables et peu enclines à la transparence financière, se nourrissent exclusivement des moyens vaguement honorables, par l’entregent des caisses noires occultes, imputables à certains chefs d’états africains, déclarés maitres de la haute trahison et qui sont notoirement des corrompus patentés, impénitents, alimentent bassement ces paradis fiscaux, qui n’en demandent pas moins, car ces derniers sont crées de toute pièce et sont sous le parapluie du politique à la fois bavard et bienveillant, silencieux et complice, même s’il fait semblant de réguler les transactions financières, pour se donner une conscience de façade.
Récupération des biens mal acquis, une utopie !
Ce n’est pas maintenant ! Une utopie pour nous emberlificoter ! Cette vaste escroquerie de la surabondance, totalement suffocante, au point de nous agacer, blanchie en vérité éternelle ne vaut pas un sou. Si ce n’est sur l’autel des rapines politiques, à dessein d’engranger des dividendes et dont l’objectif majeur vise, en particulier, à organiser par la ruse, un hold up électoral pour renouveler un mandat politiquement hypothétique. On peut nous tromper une fois, mais pas deux fois. Un mandat suffit, mais pas deuxs ! Ça suffit !
Le rapatriement des biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger relève d’une vaste escroquerie. Nous l’avons déjà démontré dans nos précédentes contributions. C’est un non sens que d’y croire. Ce n’est pas de l’argent comptant. Ceux qui en parlent le plus sont les plus mouillés, n’y croient nullement un seul iota de ce qu’ils avancent et ils le savent parfaitement dans leur for intérieur. C’est pour nous divertir et nous emberlificoter dans leurs propres histoires carambouilleuses, dont eux seuls, savent le secret. Tout est faux et rien ne tient. En réalité, il n’en est rien. Des affabulations cousues de fil blanc. Ceux qui connaissent les mécanismes des arcanes politico-financiers, savent parfaitement de quoi nous parlons. Et pour cause. C’est une illusion monumentale que d’accorder un crédit à ces rapines politiques. Où a-t-on en Afrique, le moindre centime placé à l’étranger revenir de plein droit dans la poche du contribuable africain totalement astiqué, de 60 à nos jours ?
En réalité, chaque magistrature, pour donner des gages aux populations présumées amnésiques, s’autorise son propre spectacle comme si pour marquer le coup par la ruse, à la seule fin de se défausser devant ses responsabilités. Hier, c’était Bara Tall et Idrissa Seck sur les prétendues fausses factures dans les chantiers de Thiers. Rebelote, le démon se réveille, la même mécanique politico-médiatique judiciaire reprend ses droits, tendant à amuser la galerie avec comme en arrière plan, pour régler des comptes personnels, sous le faux postulat de blanchiment d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs. C’est ça la véritable escroquerie. On inverse les rôles à la seule fin d’engranger des dividendes politiques pour renouveler un mandat hypothétiquement menacé par les urnes imparables, parlantes, populaires, tangibles, pacifiques, le moment venu.
Question
Ces chefs d’accusation très graves portées contre l’honorable homme d’affaires, potentiellement fort et politiquement crédible, qui empêche le sommeil du président de la république, dans la communauté rurale de Thilmakha, car c’est lui qui tient la corde; d’ailleurs, c’est bien cela qui justifie l’embastillement arbitraire d’un homme exceptionnel, par son parcours. La vérité triomphera tôt ou tard. C’est notre intime conviction.
Alors, on pourrait se demander, à juste titre, les chefs d’accusation qui pourraient être portées à l’encontre du commanditaire principal par qui le scandale arrive. A moins de créer des chefs d’accusation supplémentaires bidon plus loufoques, pour pimenter la sauce, tels blanchiment d’argent, escroquerie, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, comme le font automatiquement la plupart des chefs d’état africains impopulaires, lorsqu’ils veulent éliminer un adversaire de taille. Iraient-ils jusque-là dans leurs délires, dans l’hypothèse d’une poursuite Abdoulaye wade ? Ce sera fort de café !
De wade à Macky sall, la fonction de député est dévoyée pour n’être qu’une caisse de résonnance et d’enregistrement pour les intérêts exclusifs d’un exécutif arrogant, suffisant, dont l’ivresse insatiable est à la mesure de son totalitarisme repoussant. Qui peut dire le contraire, aujourd’hui, à moins d’être naïf, fataliste, ridicule, couard ou de mauvaise foi.
Dans un autre pays civilisé politiquement avec des juges libérés, libres, indépendants du pouvoir politique, beaucoup de monde aux apparences respectables, passerait sûrement le reste de leur vie derrière les barreaux, pour blanchiment de l’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs.
Comment un ministre, peut-il acquérir un somptueux château au pays de l’Oncle Sam, sous le prétexte fallacieux d’un prêt ? Ce bien immobilier ne peut être acquis que dans des conditions totalement obscures. C’est ça la transparence, la sobriété, l’efficience d’une bonne gouvernance vertueuse ? De tels discours n’engagent que leurs auteurs. Qui est donc le propriétaire de la Villa Safari à Mbour, attenante à celle de son mentor, comme par hasard, qu’aucun visiteur ne peut rater, sous aucun prétexte, sans compter des châteaux à la pelle et un parc automobile extravagant ?
Si le régime de wade a été décrié par sa forfaiture, mais l’arbre qui cache la forêt, diffère remarquablement par la forme et la manière, par son caractère habile, pour aboutir aux mêmes convergences des incohérences. La moindre contradiction matérielle ne puisse nous être apportée, sauf un certain discours entortillé, décousu. C’est une gouvernance obliquée de la ruse pour embobiner les citoyens pour dire que tout a changé radicalement par une rupture, alors que les faits parlent d’eux-mêmes. Cet homme là, qui nous dirige, maintenant, est un obscur multimilliardaire « takh rip », qui a bien emprunté le même chemin que ceux qu’il accuse de s’enrichir illicitement.
Aliou Aîdara sylla présumé coupable de blanchiment d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs, devrait avoir comme voisins immédiats, ceux qui sont sous les lambris dorés d’un palais. Et le fichage à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor ?
Après les appels entrants supprimés par les vagues de contestations, le fichage totalement illégal restreignant la libre circulation des voyageurs à l’aéroport Senghor continue, malgré l’étrange étonnement du président de la république, qui pensait que c’en était fini.
Rien ne change et tout recommence. Macky porte bien son nom : le maquillage est certifié conforme à l’original C’est un fichage abusif que rien ne justifie sous aucun prétexte. Ce que l’on n’accepte pas en Europe, on l’impose en Afrique. L’Afrique francophone est le ciel ouvert de toutes les dérives, notamment les restrictions de libertés individuelles. Nous balayons d’un revers de main les âneries purulentes indignes d’incultes serviles, selon lesquelles ceux qui n’ont rien à se reprocher, doivent se plier aux lois établies. Et si ces dernières sont antinomiques à nos valeurs républicaines, elles doivent être dénoncées vigoureusement pour qu’elles soient rejetées dans les poubelles. Cette question fondamentale n’est pas négociable. Le temps de l’esclavage est révolu. Tout n’est pas permis pour justifier l’injustifiable
Le combat continue !
Ahmadou Diop