REUTERS - L’ancien président égyptien Hosni Moubarak a été condamné samedi à la prison à vie pour avoir donné l’ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants pendant la « révolution du Nil » au début de l’année 2011.
Hosni Moubarak va faire appel
AFP - Le président égyptien déchu Hosni Moubarak, 84 ans, condamné à la prison à vie samedi pour la mort de manifestants pendant la révolte qui l'a renversé l'an dernier, va faire appel, a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats, Yasser Bahr.
"Nous allons faire appel. Ce verdict est plein de failles juridiques", a-t-il indiqué à l'AFP.
A la fin de l'audience M. Moubarak, qui était jusqu'à présent en détention préventive dans un hôpital militaire, a été transféré du tribunal vers la prison de Tora, un faubourg du sud du Caire.
Il est détenu dans une aile médicalisée de cet établissement carcéral, selon les services de sécurité.
Habib al Adli, son ancien ministre de l’Intérieur, a également été condamné à la prison à vie. Les deux fils de l’ancien « raïs », Alaa et Gama, ont été eux acquittés, les faits de corruption qui pesaient contre eux étant considérés comme prescrits.
Des échauffourées ont éclaté au tribunal du Caire après l’énoncé du verdict qui a condamné Hosni Moubarak à la prison à vie, et non à la peine de mort. L’ancien chef d’Etat égyptien était présent sur une civière au tribunal et portait des lunettes de soleil.
« Le peuple veut que le pouvoir judiciaire soit nettoyé », ont scandé au milieu d’une cohue des gens à l’intérieur de l’enceinte de l’école de police dans la périphérie du Caire, où était prononcé le jugement.
A l’extérieur du bâtiment, des opposants à l’ancien « raïs » criaient « Dieu est grand ».
Soha Said, femme d’une victime de la « Révolution du Nil » en janvier 2011, criait « je suis si heureuse, je suis si heureuse ».
L’ancien « raïs », âgé de 84 ans, était passible de la peine de mort par pendaison. Le procès pourrait également être prolongé de plusieurs années par de possibles appels.
Ce verdict intervient deux semaines avant le second tour de l’élection présidentielle, qui verra s’affronter Mohammed Morsi, candidat des Frères musulmans, et Ahmed Chafik, le dernier Premier ministre d’Hosni Moubarak.
En cas de redoublement des violences, le jugement pourrait mettre en position de force Ahmed Chafik et son programme sécuritaire.
Hosni Moubarak et les autres accusés ont été jugés par un tribunal ordinaire tandis que 12.000 civils ont dû faire face à des tribunaux militaires en vertu de l’Etat d’urgence en vigueur depuis 1981 et seulement levé samedi.
Le procès de l’ancien « raïs » et des autres accusés a concerné uniquement la période de six jours qui a suivi le début de la révolution le 25 janvier 2011.
Au cours du procès, Hosni Moubarak s’était contenté de confirmer son identité et avait nié les accusations.
Le procès, qui avait commencé le 3 août et mené sans que les lois et les institutions égyptiennes aient été réformées, est devenu représentatif des imprécisions de la transition menée par l’armée.
Le procureur général, qui avait été nommé par Hosni Moubarak, avait accusé le ministère de l’Intérieur, qui assume les rôles d’enquêteur et d’accusé, de ne pas coopérer. Les avocats des accusés ont soutenu qu’Hosni Moubarak et son ministre de l’intérieur n’étaient pas coupables de toutes les accusations.
SOURCE:France24
Hosni Moubarak va faire appel
AFP - Le président égyptien déchu Hosni Moubarak, 84 ans, condamné à la prison à vie samedi pour la mort de manifestants pendant la révolte qui l'a renversé l'an dernier, va faire appel, a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats, Yasser Bahr.
"Nous allons faire appel. Ce verdict est plein de failles juridiques", a-t-il indiqué à l'AFP.
A la fin de l'audience M. Moubarak, qui était jusqu'à présent en détention préventive dans un hôpital militaire, a été transféré du tribunal vers la prison de Tora, un faubourg du sud du Caire.
Il est détenu dans une aile médicalisée de cet établissement carcéral, selon les services de sécurité.
Habib al Adli, son ancien ministre de l’Intérieur, a également été condamné à la prison à vie. Les deux fils de l’ancien « raïs », Alaa et Gama, ont été eux acquittés, les faits de corruption qui pesaient contre eux étant considérés comme prescrits.
Des échauffourées ont éclaté au tribunal du Caire après l’énoncé du verdict qui a condamné Hosni Moubarak à la prison à vie, et non à la peine de mort. L’ancien chef d’Etat égyptien était présent sur une civière au tribunal et portait des lunettes de soleil.
« Le peuple veut que le pouvoir judiciaire soit nettoyé », ont scandé au milieu d’une cohue des gens à l’intérieur de l’enceinte de l’école de police dans la périphérie du Caire, où était prononcé le jugement.
A l’extérieur du bâtiment, des opposants à l’ancien « raïs » criaient « Dieu est grand ».
Soha Said, femme d’une victime de la « Révolution du Nil » en janvier 2011, criait « je suis si heureuse, je suis si heureuse ».
L’ancien « raïs », âgé de 84 ans, était passible de la peine de mort par pendaison. Le procès pourrait également être prolongé de plusieurs années par de possibles appels.
Ce verdict intervient deux semaines avant le second tour de l’élection présidentielle, qui verra s’affronter Mohammed Morsi, candidat des Frères musulmans, et Ahmed Chafik, le dernier Premier ministre d’Hosni Moubarak.
En cas de redoublement des violences, le jugement pourrait mettre en position de force Ahmed Chafik et son programme sécuritaire.
Hosni Moubarak et les autres accusés ont été jugés par un tribunal ordinaire tandis que 12.000 civils ont dû faire face à des tribunaux militaires en vertu de l’Etat d’urgence en vigueur depuis 1981 et seulement levé samedi.
Le procès de l’ancien « raïs » et des autres accusés a concerné uniquement la période de six jours qui a suivi le début de la révolution le 25 janvier 2011.
Au cours du procès, Hosni Moubarak s’était contenté de confirmer son identité et avait nié les accusations.
Le procès, qui avait commencé le 3 août et mené sans que les lois et les institutions égyptiennes aient été réformées, est devenu représentatif des imprécisions de la transition menée par l’armée.
Le procureur général, qui avait été nommé par Hosni Moubarak, avait accusé le ministère de l’Intérieur, qui assume les rôles d’enquêteur et d’accusé, de ne pas coopérer. Les avocats des accusés ont soutenu qu’Hosni Moubarak et son ministre de l’intérieur n’étaient pas coupables de toutes les accusations.
SOURCE:France24