Ces destructions de biens appartement à la société national qui distribue l’énergie électrique frappent leurs auteurs au portefeuille. Senelec est dans l’obligation de limiter les dégâts. La facturation estimée est la panacée, pour le top management de l’entreprise réunie à Dakar par le Directeur général, Pape Dieng. Rien ne met de l’électricité dans l’air plus que ce mode de détermination de la consommation. Dites factures « estimées » mille fois et mille fois les Sénégalais entendront « factures surestimées ». Déjà, ces derniers temps, le coût de l’énergie est monté en flèche. Et pourtant, la hausse annoncée n’est pas encore entrée en vigueur. Beaucoup soupçonnent une augmentation déguisée. L’estimation a l’effet d’une électrocution sociale. Elle sonne comme une deuxième hausse à côté de la hausse à officialiser. Ensuite, les destinataires du service doivent avoir la possibilité de convenir, avec le fournisseur d’un mode de fixation du dû qui se rapproche de l’équité. Ce consommateur ne doit pas supporter, seul, les turpitudes des casseurs d’agences. Qui dit que ceux-ci ont un compteur et ont contracté auprès de la Senelec ? Un autre facteur irrite les ménages : les maisons et appartements sous location et qui passent entre les mains de ménages n’ayant pas le même degré de consommation d’énergie électrique. La transition sera forcément... électrique pour les poches !
Amadou Lamine NDIAYE
Lesenegalais.net
Amadou Lamine NDIAYE
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