"Nous regrettons ces décès non intentionnels", a déclaré dans un communiqué le général américain James Terry, le chef du CJTF, le commandement militaire qui dirige les frappes de la coalition.
L'enquête militaire américaine conclut que "les frappes aériennes menées contre des installations utilisées par le groupe Khorassan près de la ville de Harem ont probablement provoqué la mort de deux enfants non-combattants", selon le communiqué. Les bombardements ont aussi causé des "blessures légères" à deux "adultes non-combattants" habitant à proximité, selon la même source.
Le communiqué ne le précise pas, mais les frappes du 5 au 6 novembre sur Khorassan avaient selon toute vraisemblance tué son artificier, le Français David Daoud Drugeon, un expert en explosifs au sein du groupe qui planifiait des attentats dans les pays occidentaux. Le rapport ne décèle pas de faute dans la décision de mener le bombardement, ni dans la réalisation de celui-ci.
Avant les frappes, l'armée américaine avait "conduit une évaluation rigoureuse" des bâtiments visés, et conclu que le groupe Khorassan les utilisait "uniquement à des fins militaires", indique le communiqué. Les frappes ont été conduites en conformité avec les règles de l'armée américaine et des principes internationaux sur les conflits armés, notamment "la nécessité militaire", "l'humanité", "la proportionnalité", affirme également le communiqué.
Selon une porte-parole du Pentagone, l'enquête militaire s'est basée sur différents comptes-rendus des bombardements, dont celui de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, qui avait rapporté la mort de deux enfants dès le lendemain des frappes. Khorassan était un groupuscule obscur et méconnu jusqu'à ce qu'il soit repéré par les services du renseignement américain en septembre 2014. Les responsables américains affirment qu'il comprend des membres d'Al-Qaïda d'Afghanistan et du Pakistan qui sont allés jusqu'en Syrie.
Certains experts estiment qu'ils font essentiellement partie du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. L'armée américaine n'avait encore jamais reconnu de victimes civiles pour les quelques 4.000 bombardements menés depuis août dernier en Irak, et depuis septembre en Syrie, contre le groupe Etat Islamique et d'autres groupes extrémistes.
7sur7.be
L'enquête militaire américaine conclut que "les frappes aériennes menées contre des installations utilisées par le groupe Khorassan près de la ville de Harem ont probablement provoqué la mort de deux enfants non-combattants", selon le communiqué. Les bombardements ont aussi causé des "blessures légères" à deux "adultes non-combattants" habitant à proximité, selon la même source.
Le communiqué ne le précise pas, mais les frappes du 5 au 6 novembre sur Khorassan avaient selon toute vraisemblance tué son artificier, le Français David Daoud Drugeon, un expert en explosifs au sein du groupe qui planifiait des attentats dans les pays occidentaux. Le rapport ne décèle pas de faute dans la décision de mener le bombardement, ni dans la réalisation de celui-ci.
Avant les frappes, l'armée américaine avait "conduit une évaluation rigoureuse" des bâtiments visés, et conclu que le groupe Khorassan les utilisait "uniquement à des fins militaires", indique le communiqué. Les frappes ont été conduites en conformité avec les règles de l'armée américaine et des principes internationaux sur les conflits armés, notamment "la nécessité militaire", "l'humanité", "la proportionnalité", affirme également le communiqué.
Selon une porte-parole du Pentagone, l'enquête militaire s'est basée sur différents comptes-rendus des bombardements, dont celui de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, qui avait rapporté la mort de deux enfants dès le lendemain des frappes. Khorassan était un groupuscule obscur et méconnu jusqu'à ce qu'il soit repéré par les services du renseignement américain en septembre 2014. Les responsables américains affirment qu'il comprend des membres d'Al-Qaïda d'Afghanistan et du Pakistan qui sont allés jusqu'en Syrie.
Certains experts estiment qu'ils font essentiellement partie du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. L'armée américaine n'avait encore jamais reconnu de victimes civiles pour les quelques 4.000 bombardements menés depuis août dernier en Irak, et depuis septembre en Syrie, contre le groupe Etat Islamique et d'autres groupes extrémistes.
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