L'agence de recherche du département de la Défense américain (DARPA) annonce avoir réussi un petit exploit avec son célèbre hélicoptère Black Hawk. Un modèle UH-60A aménagé spécialement a réussi à voler et manœuvrer durant une demi-heure sans pilote dans le cockpit, au-dessus des installations militaires de Fort Campbell, dans le Kentucky, le 8 février dernier. L'opération a été renouvelée quelques jours après.
Vers des vols entièrement autonomes ?
La DARPA attend beaucoup de bénéfices de ce type d'aéronefs. « Les pilotes peuvent se concentrer sur la gestion de la mission plutôt que sur la mécanique », a déclaré Stuart Young, responsable de programme au Bureau de la technologie tactique, dans un communiqué de presse. Autre avantage, la flexibilité opérationnelle. Ce système mobilise des équipes plus réduites avec la possibilité de voler à toute heure du jour et de la nuit, même dans des conditions difficiles.
Cette expérimentation s'est tenue dans le cadre du programme ALIAS (Aircrew Labor In-Cockpit Automation System) qui vise à réussir une mission entière de façon autonome, du décollage à l'atterrissage, en passant par la gestion des événements d'urgence comme des pannes. L'Agence fait observer qu'aujourd'hui, même si les pilotes d'avions de ligne civils sont la plupart du temps en mode automatique, ils doivent encore gérer des interfaces complexes et réagir à des situations inattendues.
Vers des vols entièrement autonomes ?
La DARPA attend beaucoup de bénéfices de ce type d'aéronefs. « Les pilotes peuvent se concentrer sur la gestion de la mission plutôt que sur la mécanique », a déclaré Stuart Young, responsable de programme au Bureau de la technologie tactique, dans un communiqué de presse. Autre avantage, la flexibilité opérationnelle. Ce système mobilise des équipes plus réduites avec la possibilité de voler à toute heure du jour et de la nuit, même dans des conditions difficiles.
Cette expérimentation s'est tenue dans le cadre du programme ALIAS (Aircrew Labor In-Cockpit Automation System) qui vise à réussir une mission entière de façon autonome, du décollage à l'atterrissage, en passant par la gestion des événements d'urgence comme des pannes. L'Agence fait observer qu'aujourd'hui, même si les pilotes d'avions de ligne civils sont la plupart du temps en mode automatique, ils doivent encore gérer des interfaces complexes et réagir à des situations inattendues.